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À voir autour

Un deux roues s'il vous plait - Boucle 1

Un deux roues s'il vous plait - Boucle 1
Crédit : Pixabay

Description

Seilles (gare) – Landenne – Petit Waret – Pontillas – Gochenée – Forville – Seron – Meeffe – La Waloppe – Ambresin – Wasseiges – Hemptinne – Seron – Cortil Wodon – Noville les Bois – Fernelmont – Tillier – Marchovelette – Franc Waret – Hingeon – Sclaigneau – Sclayn – Samson – Thon – Bonneville – Groynne – Haltinne – Coutisse – Andenelle – Andenne – Seilles (gare).

Informations techniques

Vélo route
Difficulté
Difficile
Dist.
86 km
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Profil altimétrique

Point de départ

32 Rue de la Station , 5300   Andenne
Lat : 50.49659Lng : 5.09481

Points d'intérêt

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Ancienne gare ferroviaire Zaman

Vous vous trouvez devant l'ancienne gare ferroviaire de Wasseiges. Construite fin du XIXe siècle, la gare comprenait deux bâtiments, l'un pour les recettes, l'autre servant de magasin. Plus tard, on construisit un logement jouxtant le bâtiment des recettes et celui-ci fut rehaussé d'un étage. La petite gare de Wasseiges a fait partie de l'intéressante histoire d'un petit train qui parcourut la région durant 40 ans, de 1879 à 1918, le train Zaman. Joseph-Emmanuel Zaman est un riche industriel bruxellois qui se tourne vers l'exploitation de la betterave sucrière lorsqu'il vient habiter au château de Wasseiges. Avec des fermiers de la région, il fait construire les sucreries de Boneffe et d'Ambresin et afin de véhiculer aisément sa production, il décide de construire un chemin de fer qui reliera les deux sucreries entre elles. Le train Zaman, comme il fut appelé, était également relié au réseau de chemin de fer déjà existant qu'il rejoignait en gare de Noville-Taviers. Une voie ferrée étroite (71cm) va désormais sillonner la région sur près de 10km. Le train Zaman transportait non seulement des betteraves, mais également des marchandises et des personnes. Huit gares furent construites sur le trajet, ainsi qu'un dépôt à Ambresin. Les remises pour voitures et locomotives sont encore visibles aujourd'hui sur le site de l'ancienne sucrerie. Deux ponts furent également érigés, un à Wasseiges et un à Branchon ; ce dernier fut un remarquable ouvrage d'art, un viaduc métallique de 127m de long et de 5,5m de haut, qui fit la renommée du train Zaman.

21 Rue de Merdorp 4219 Wasseiges
- GAL Meuse@Campagnes -
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Église Saint-Martin

De construction classique, l'église de Pontillas date de 1790, comme l'indique la pierre située à mi-hauteur de la façade de la tour. Son chœur, lui, date de la deuxième moitié du XVIIe siècle. La tour et la face latérale sont ponctuées d'un œil de bœuf. L'église est dédiée à saint Martin. L'édifice borde un petit cimetière cerné d'un mur de pierre, où se dresse une croix d'occis de 1622 à la mémoire de six victimes de la guerre de trente ans (XVIIe siècle). Mais qui était ce saint Martin dont près de 500 églises et chapelles de Wallonie lui sont consacrées et qui est vénéré depuis dix-sept siècles dans nos régions ? Martin est né en Hongrie au IVe siècle. De père militaire et païen, il fut élevé à Pavie où son père était affecté. Devenu lui-même soldat et chrétien, il part en garnison en Gaule et c'est à Amiens, alors qu'il n'a que 18 ans, qu'il accomplit son célèbre geste de charité envers un pauvre. Dans La vie de saint Martin, Sulpice Sévère écrit : "Ainsi, saisissant l'arme qu'il portait à la ceinture, il partage sa chlamyde (manteau) en deux, en donne un morceau au pauvre et se rhabille avec le reste." Lorsque Martin quitte l'armée - il a alors 40 ans -, c'est pour se consacrer à sa foi. Il vit en ermite près de Poitiers, est rejoint par quelques "frères", crée le premier monastère en Gaule et devient évêque de Tours. En évangélisant les provinces gauloises et en incarnant la charité chrétienne, dans tout son dénuement, saint Martin est devenu un des saints les plus populaires de nos régions et c'est pourquoi tant de nos paroisses lui sont dédiées.

53 Rue de l'Eglise 5380 Fernelmont
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Église Saint-Rémy

L’église paroissiale Saint-Rémy est un édifice classique construit en moellons de pierre calcaire. Il a été construit en 1760-1761 par le chapitre de Notre-Dame de Sclayn. L’église comprenait à l’origine une tour à l’est, une large nef de 3 travées, un transept saillant et un chœur peu profond à 3 pans. La tour a été remaniée et exhaussée d'un étage en 1875 par l’architecte J.-L. Blandot de Huy. Le portail monumental a lui aussi été ajouté au 19ème siècle. Deux chronogrammes attestent de la date d'édification de l'église. Le premier est situé sous la tour et le second, sur la porte d'accès à la sacristie. Dans l'église, on compte plusieurs éléments de mobilier ancien : des fonts baptismaux du 18ème siècle, des confessionnaux du 17ème siècle, des autels, lambris, bancs de communion, un confessionnal et des peintures du 18ème siècle et enfin, des croix funéraires et des pierres tombales remarquables des 16ème, 17ème et 18ème siècles. Dans le cimetière de Landenne, 61 tombes ont été jugées remarquables, dont certaines sont entretenues par les Services communaux. Les critères de sélection de ces sépultures sont d'ordre historique et artistique. Parmi les tombes remarquables de ce cimetière, on en compte 2 d'intérêt historique, 6 d'intérêt artistique, 13 de personnes décédées en 14-18, 4 de martyrs de la Première Guerre mondiale et 36 de personnes décédées en 40-45 (certaines tombes appartiennent à plusieurs catégories).

5300 Rue de l'Eglise Saint-Remy 5300 Andenne
- GAL Meuse@Campagnes -
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Ferme du château (ou ferme Libois)

Ce bel ensemble en pierre, caractérisé par ses deux tourelles, date principalement des 16ème et 17ème siècles. Ce fut le siège d’une seigneurie namuroise dès le 14ème siècle. À l’origine, la ferme jouxtait un château. Mais celui-ci, inhabité depuis longtemps, a été démoli en 1946. Il n'en reste actuellement qu’un pan de mur en pierre à gauche de la ferme au pied de l’étang. Celle qu'on appelle aussi Ferme Libois est une importante construction en calcaire organisée autour d'un plan en U ouvert à l'ouest, en direction de l'ancien château. À l'est, des murs anciens du 16ème siècle ont subsisté. Ils se reconnaissent par l'usage d'un bel appareil aux assises régulières et sont percés au centre par un ancien portail qui servait d'entrée (aujourd'hui murée). Juste à côté, vous pourrez observer une exceptionnelle grange du 16ème siècle, dont la maçonnerie est également très soignée. L'aile sud, pour sa part, se compose d'un corps de logis et d'une longue enfilade d'étables. Construite sur un bâtiment plus ancien, l'habitation date du 17ème siècle. Elle a été remaniée et exhaussée au 19ème siècle. Aux angles du complexe, les emblèmes de la ferme : deux tours rondes percées d'arquebusières. Chacune est surmontée d'un pigeonnier, d'une corniche et d'une toiture d'ardoises sous courte flèche octogonale. Enfin, au niveau du passage nord-sud, vous remarquerez deux portails, le premier de style Louis XIV (au nord) et le second, du 18ème ou 19ème siècle (au sud).

5300 Rue de l'Eglise Saint-Remy 5300 Andenne
- GAL Meuse@Campagnes -
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Église Saint-Etienne

L'église Saint-Étienne de Seilles est le plus ancien bâtiment du village, elle aurait été construite sur les ruines d’une villa romaine. La tour carrée et la nef datent du milieu du 11ème siècle, elles ont donc presque 1000 ans… La tour de l’église avait une double fonction, elle servait de clocher à l’église mais aussi de fortification au village en cas d’attaque. On peut d’ailleurs encore apercevoir des meurtrières, ouvertures de tir pour les archers et les arbalétriers, sur les 4 faces de cette tour. L’édifice est de style roman qui se caractérise par un aspect massif, des murs épais, des fenêtres étroites et peu nombreuses et de gros piliers extérieurs. Le porche d’entrée date quant à lui du 16ème siècle, il a été construit pour remplacer l’ancienne porte qui se trouvait sur le côté de l’édifice. Cette partie de l’église est d’un autre style, le style gothique tardif typique de nos régions. Lors des dernières restaurations de l’église en 1974, en enlevant la chaux qui couvrait les murs, on a découvert des peintures murales anciennes. Elles sont dans un bon état de conservation et pourraient dater du 15ème siècle. Le saviez-vous? Une charpente romane est préservée sous les combles. Elle est constituée de madriers grossièrement équarris à la hache et assemblés à mi-bois. Toutes les poutres sont chevillées. Sous l’angle sud-ouest de la tour, se trouve un puits de 14m de profondeur.

14 Rue du Cimetière 5300 Andenne
- GAL Meuse@Campagnes -
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Tumuli de Seron

Les trois tertres qui s'érigent dans la campagne entre Meeffe et Seron font partie depuis 2013 du patrimoine exceptionnel de Wallonie. Situés à 4,5km de l'ancienne chaussée romaine reliant Bavay à Cologne, datés du IIe siècle, ils font régulièrement l'objet de fouilles archéologiques comme ce fut encore le cas du 5 juin au 18 juillet 2018. De nouveaux éléments sont alors venus étayer le fait que ces tombes de Seron sont parmi les plus importantes de la région, car si elles ne sont pas très hautes, nous n'en voyons que la partie émergée. En effet, les fouilles récentes ont permis de découvrir que le tumulus isolé aurait été entouré d'un enclos d'éclats de grès de 29m de côté et de 60cm de large. Que pouvons-nous en déduire ? Cet enclos pourrait signifier la séparation entre le monde des morts et celui des vivants. Lors d'une campagne de fouilles antérieure, en 1854, on découvrit - toujours sous la tombe isolée - les restes d'un cercueil en bois contenant des ossements humains calcinés et quelques poteries. Il est fort probable que ces restes seraient ceux, non pas d'un haut officier de l'armée romaine, mais plutôt d'un riche propriétaire d'un domaine agricole des alentours, dont ses esclaves auraient façonné la tombe en y transportant de grandes quantités de terre N'hésitez pas à grimper sur les tumuli de Seron, vous y embrasserez du regard la campagne hesbignonne environnante. Haut perché - cinq à six mètres au-dessus du sol -, vous y devinerez les villages de Meeffe, d'Hemptinne et de Seron. D'autres tombes se dévoileront pour peu que le temps le permette, telles celles de Merdorp, d'Ambresin ou d'Avesnes.

11 Rue des Tumulis 5380 Fernelmont
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Ferme du Prieuré

La ferme que vous avez devant les yeux faisait jadis partie d'un ensemble plus vaste à vocation religieuse, le monastère de Saint-Sevère. Oui, il existait bien un monastère à Meeffe dont la première construction remonte probablement au VIIe ou VIIIe siècle. Quelques siècles plus tard, faute d'occupants, le monastère est cédé aux bénédictins de l'abbaye Saint-Laurent de Liège et devient un prieuré où s'installent quelques religieux. Mais la vie au prieuré de Meeffe ne ressemble pas à un long fleuve tranquille. Pillé et incendié à plusieurs reprises au fil des siècles, il voit à nouveau le nombre de ses moines se réduire comme peau de chagrin. C'est ainsi qu'en 1717, le prieuré de Saint-Sevère, toujours propriété de l'abbaye Saint-Laurent, devient désormais un bâtiment agricole. Il persiste cependant encore aujourd'hui plusieurs traces de ce passé religieux telle cette ancienne pierre armoriée au-dessus de la porte cochère sur laquelle on devine cette inscription presqu'illisible, Numinis Ope. C'est la devise de Oger de Loncin, abbé de Saint-Laurent (1586-1633). Tournez à présent votre regard vers la droite, vous découvrirez alors un bâtiment tout en pierre contrastant avec l'ensemble essentiellement construit en brique. Il s'agit de l'ancienne chapelle romane du monastère. Celle-ci reçut certainement quelques modifications gothiques, comme cette rosace dont on peut distinguer le cadre de pierre sur le mur opposé à l'entrée de la chapelle. La rosace, qu'ornait sans doute un vitrail à l'époque, est actuellement comblée par un mur de pierre et n'est pas facile à apercevoir. La chapelle du prieuré, devenue une grange au début du XVIIIe siècle, voit sa porte d'entrée entourée de briques au XIXe siècle, œuvre d'un des habitants de la ferme. Quant à saint Sevère, ses reliques ont déserté Meeffe pour trouver refuge à la maison-mère de Liège. Seul un buste du saint que l'on invoque contre les grandes sécheresses est vénéré dans l'église paroissiale.

3 Rue de Crocq 4219 Wasseiges
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Fontaine de Meeffe - Chapelle Sainte-Claire

Meeffe est traversé de plusieurs cours d'eau. La Mehaigne, la Soile, les deux Rhée, la petite et la grande, coulent sous les ponts et les rues du village ; elles sont elles-mêmes alimentées par de nombreuses sources. Il n'est donc pas étonnant de trouver une fontaine à Meeffe. Le petit bassin qui accueille la fontaine est formé d'un carré de pierres bleues. Une grosse pierre ovale et bombée en bordure du bassin servait sans doute à y nettoyer le linge. Juste derrière la fontaine, une grande potale, en pierre elle aussi et assez récente, est dédiée à sainte Claire. Elle contient une statuette de la patronne des aveugles. Mais ce qui est intéressant à cet endroit, c'est de poser son vélo et d'emprunter à pied le petit sentier longeant la potale. Après quelques mètres, traversez le petit pont qui surplombe la Rhée afin de poursuivre cette charmante promenade entre les jardins et maisons de la rue du Tiers. Au sortir du sentier, prenez à droite, repassez au-dessus de la Rhée, encore une fois à droite et vous vous retrouverez rue des fontaines. Une petite balade à Meeffe bien agréable ! Quant à l'origine du nom de Meeffe la connaissez-vous ? Le suffixe effe ou affia, d'origine celtique, signifierait "eau courante". Mais selon Maurice Bologne, historien wallon, Meeffe proviendrait de Maldavia, la "terre des marais". Quant à Joseph Deleuze, passionné d'histoire locale, il compare Boneffe, boun aiwe, c'est-à-dire "bonne eau", avec Meeffe, ma aiwe, c'est-à-dire "mauvaise eau". Il est vrai que le village comprenait jadis bon nombre de terrains marécageux.

3 Rue du Centre 4219 Meeffe
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Ferme du Gros Maillet

La Ferme du Gros Maillet fut construite au début du XIXe siècle. Elle était anciennement située rue de l'ancien vicinal reliant Namur à Forville, car au début du XXe siècle, Noville-les-Bois était desservi par une ligne non-électrifiée de trams. Toutes les lignes de trams du Namurois furent démantelées dans les années 1950 et 1960. La Ferme du Gros Maillet se présente comme un bâtiment agricole bien différent, architecturalement parlant, de ceux que l'on peut rencontrer dans nos villages. Le corps de ferme fut construit à rue, tout en longueur. Seul, un muret le sépare de la route. Toutes les fenêtres, ainsi que la porte, sont bordées d'une pierre de taille toute simple, droite, sans fioriture. Les étables et autres bâtiments utilitaires sont situés à l'arrière. On y trouve également de nouvelles installations où les fermiers actuels transforment le lait en glaces, yaourts et fromages blancs. La ferme est reprise en 1995 par la famille Delcourt. En 2011, Joëlle et Virginie ont ouvert un magasin qui propose des glaces, des gâteaux glacés ainsi que du fromage blanc et des yaourts. Adresse : Joëlle et Virginie Delcourt rue Mahy 29 5380 Fernelmont 0477/19.18.72 fermedugrosmaillet@skynet.be lafermedugrosmaillet.blogspot.com/ Type de production : produits laitiers – Glace (en litre, 1/2l et gâteaux sur commande) – Sorbets – Yaourts au lait demi-écrémé : nature et aux fruits – Fromages blancs : nature et épicés Lieux de distribution : magasin à la ferme ouvert du jeudi au samedi, de 9h à 12h et de 14h à 18h.

29 Rue Mahy 5380 Fernelmont
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Château de Franc-Warêt

Château-ferme fortifié de la fin du XVIe siècle, le château de Franc-Warêt fut remodelé au XVIIIe par l'architecte Chermanne, à la demande de son propriétaire, le comte de Groesbeeck. Chermanne aménagea également des jardins à la française à l'arrière des bâtiments. On accède au château par deux ponts surplombant les douves, ainsi que par un pont-levis qui donne accès à la cour de la ferme. La façade principale est riche de nombreuses fenêtres qui la ponctuent, ainsi que d'un frontispice à trois étages, à fronton triangulaire, qui rehausse sa solennité. A l'angle droit de la façade se trouve une logia datant de 1834 et une fontaine en pierre. En entrant dans la petite cour pavée, à gauche du château, on peut accéder aux bâtiments, à droite, et à l'ancienne orangerie, à gauche. Face à vous, un peu surélevée dans les jardins, se situe la nouvelle orangerie construite au XIXe siècle. A l'intérieur, le château regorge de trésors, tels que tableaux, meubles et tapisseries. Sa collection de tapisseries s'inspirant des chasses de Maximilien est remarquable. Ces chasses, visibles au Louvre, furent fabriquées à Bruxelles. Elles représentent la chasse au cerf et chacune d'elles se rapporte à un mois de l'année. On y reconnaît certains lieux bruxellois ainsi que les nombreux végétaux et animaux qui vivent dans nos forêts. Le château de Franc-Warêt est classé comme monument.

50 Rue du Village 5380 Fernelmont
- GAL Meuse@Campagnes -
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Rochers et ruines de Thon

Situé à plus de 30m au-dessus du niveau de la Meuse, l’emplacement de la Forteresse du Samson n’a pas été choisi au hasard. Naturellement protégé sur deux côtés, par les cours d’eau et l’escarpement des roches, le site forme un triangle dont seule la base doit être défendue. C’est ce que l’on appelle un éperon barré. La forteresse comportait trois enceintes: la première à laquelle on accédait par le haut du village de Thon, la deuxième qui abritait la basse-cour et la troisième qui entourait l’habitation du châtelain et les communs et qui était munie de tours de défense. Des anciennes tours, il ne reste plus que la tour Lapidon presque intacte. Construite à flanc de coteau, elle surplombe aujourd’hui la chaussée de Gramptinne. Nombreuses sont les légendes qui entourent la forteresse, parmi les plus célèbres : celle de la Chèvre d’Or. Les profondeurs du château-fort auraient abrité une Chèvre d’Or, démon bien connu du folklore wallon, auquel un merveilleux trésor aurait été confié. Mais pendant la nuit de Noël, la fameuse Chèvre perdrait ses pouvoirs et s’animerait, elle sortirait alors de sa cachette et gambaderait à travers les ruines du château laissant le trésor sans surveillance. Information importante : Les ruines du château ne sont pas accessibles, les chemins qui y mènent sont d'ailleurs fermés au public. Il est très dangereux de s'y rendre.

10 Rue de Gramptinne 5300 Andenne
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vallée du Samson

La vallée du Samson est célèbre pour sa rivière et son patrimoine naturel mais aussi pour son patrimoine architectural. Cette vallée a été naturellement creusée par la rivière « le Samson ». Les roches qui vous entourent ont d’ailleurs été percées de nombreuses grottes et cavernes, dont les célèbres Grottes de Goyet à quelques km seulement ! La vallée doit son charme typique à plusieurs facteurs : à ses versants fortement escarpés, à sa végétation luxuriante, à ses roches apparentes et bien sûr au cours sinueux de sa petite rivière. Elle est d’ailleurs classée Réserve Naturelle et en tant que telle, est protégée par un plan de secteur. Le Samson, autrefois appelé Houyoux, prend sa source sur les hauteurs de Gramptinne et se jette dans la Meuse 16 km plus loin dans le village de Samson. Sa déclivité est l’une des plus fortes de la vallée mosane (1m10 en moyenne sur 100m). C’est une rivière rapide dont les crues peuvent être surprenantes car elle est rejointe sur son cours, par de nombreux autres ruisseaux venant de Sorée, Florée, Sorinne, Courrière et Faux. À Gesves, Mozet et Thon-Samson, le Samson a fait tourner une dizaine de moulins restés en activité jusqu’au siècle dernier. Les eaux du Samson sont pures, ce qui a permis aux Facultés Universitaires de Namur et à l'Université de Liège d'y développer un projet pilote appelé « Meuse Saumon 2000 ». Projet qui vise à réintroduire le saumon atlantique dans le bassin mosan et d’y rétablir son cycle de vie complet. Ainsi, depuis 1988, près de 1,5 million de jeunes saumons ont été réintroduits dans des rivières belges, dont celle du Samson.

12 Rue du Bief 5300 Andenne
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La Maison Couleurs Nature

Située à la rencontre de la vallée de la Meuse et de la vallée classée du Samson, La Maison Couleurs Nature dispose de 4 chambres d’hôtes de charme (pouvant accueillir jusqu'à 12 personnes), d’une table d’hôtes et d’un relais équestre. Construite en pierre calcaire locale et restaurée avec la volonté de conserver sa physionomie d’origine, cette ancienne ferme, puis ancien manège, est à présent destinée à accueillir les visiteurs avec tout le confort et la tranquillité requis pour passer un agréable séjour touristique. L’espace table d’hôtes est à votre disposition en dehors des repas ainsi, tout comme le salon, où vous pouvez délasser ou vous adonner à la lecture et à la préparation de vos activités (des cartes de promenades et des brochures vous proposant un panel d’activités sont à votre disposition). La Maison Couleurs Nature dispose également de jolis extérieurs : lorsque le soleil pointe le bout de son nez, sortez de la maison et découvrez la terrasse! Asseyez-vous et prenez l’apéritif devant le superbe point de vue campagnard : à gauche, vous pouvez apercevoir de l’autre côté de la vallée le clocheton de l’église de Maizeret ; en face de vous, vous découvrez au loin, les maisons en pierre calcaire, disposées en gradins, du village de Namêche. Du côté SE, c’est un bel ensemble de bâtiments de ferme qui agrémente votre vue. Rue du Try, 13 5300 Thon-Samson Madame Goës Gisèle 081/21.06.38 info@maisoncouleursnature.be www.thon-samson.be

11 Rue du Try 5300 Andenne
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Église Saint-Firmin

Élevée en moellons de calcaire mêlés de grès, l’église Saint-Firmin est une église d’inspiration romane qui a subi de nombreuses modifications. L’édifice a connu une transformation majeure au 19ème siècle, lorsque deux travées sont ajoutées à la nef et que le chœur est reculé d’autant. Les origines de cette église sont relativement obscures. Il s’agissait probablement, au départ, d’une simple chapelle dépendant de la paroisse de Sclayn et dédiée à Saint Jean-Baptiste. Ce n’est qu’au 19ème siècle que la titulature à Saint Firmin devient officielle. La tour de Saint-Firmin culmine à 15,10 m, elle est percée de meurtrières et d’ouïes et ses murs sont talutés. Par sa forme et ses fonctions, elle est assez semblable aux tours de Seilles et Sclayn. L’intérieur de l’église a subi des transformations qui ont considérablement modifié la perception des espaces. Les arcades en plein cintre qui structuraient la nef romane ont été remplacées au 19ème siècle par des colonnes. Les collatéraux ont été fortement remaniés au 18ème siècle. Il est probable que l’église romane ait eu un chœur à chevet plat et qu’il ait été ensuite démonté et partiellement reconstruit au 19ème siècle. Lors du remontage du chœur, les baies romanes sont reproduites à l’identique en remployant quelques pierres plus anciennes. En ce qui concerne les aménagements liturgiques, 3 autels néoclassiques et une chaire de vérité du 19ème siècle sont installés dans la nef lorsque celle-ci est agrandie. Notons que cette chaire remployait des panneaux sculptés en bois du 18ème siècle présentant la Vierge, Saint Jean-Baptiste et le Christ. Ces panneaux sont actuellement réinsérés dans l’autel contemporain (1963). Au 20ème siècle, une nouvelle campagne de transformation débute : le tracé originel des arcades romanes leur est rendu, l’autel est avancé face aux fidèles, un Christ en plâtre est suspendu dans le chœur, des fonts baptismaux en pierre bleue sont réalisés par Jean Willame, la polychromie de certaines statues est refaite, tandis que les verrières sont remises en plomb et que les fenêtres du chœur reçoivent les œuvres de Louis-Marie Londot, peintre namurois réputé. Le saviez-vous? Une dalle funéraire de style renaissance se trouve dans le collatéral sud. Elle appartient à Jean de Namur, propriétaire de la cense de Dhuy, fils illégitime du comte de Namur, mort en 1569. Info : Saint-Firmin est membre du réseau Églises Ouvertes, l'édifice est donc ouvert du 15 juin au 15 septembre tous les dimanches de 10h à 12h et de 14h à 18h. Merci de ne pas perturber les offices religieux lors de vos visites.

5300 Rue du Centre 5300 Andenne
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Producteur local A la mode de chez nous

Diplômée en communication et éco-conseillère de formation, Emilie a suivi une formation en maraîchage. Une envie bien germée d'un retour à la terre, et d'agir pour l'environnement et la santé a fait naître son projet. Elle a lancé son activité de culture familiale et paysanne en 2014. L'activité de maraîchage s'étale sur une parcelle de 1 ha et vise une approche agroécologique et permacole, une production durable économe en énergie et respectueuse du vivant. On y produit une cinquantaine de variétés de légumes aussi bien classiques, qu'anciennes, oubliées et originales. Tous les légumes sont récoltés manuellement, pour la plupart le jour même et ce pour un maximum de fraîcheur et de saveur. Olivier est fasciné par la nature depuis son plus jeune âge. C'est au fil de longues randonnées à vélo qu'il apprend à apprécier la diversité et la richesse des paysages de nos régions. Il voue peu à peu une admiration pour les arbres et en particulier les fruitiers. "Quoi de plus beau qu'un vieux pommier avec sa silhouette et son port qui inspirent sagesse, générosité et compassion...?" En 2007, il se lance dans la plantation d'un verger en hautes tiges sur les hauteurs du village. Olivier a privilégié les anciennes variétés locales pour leur résistance naturelle aux maladies et pour contribuer à leur sauvegarde. Eles nous offrent une diversité de saveurs et de parfums "oubliés" de grand intérêt. Passionné par les abeilles et conscient de leur rôle primordial dans la nature, Olivier est devenu apiculteur en 2012. C'est dans le verger qu'il a installé ses ruches. La production fruitière étant augmentée par la présence des abeilles et la production de miel favorisée par le nectar des arbres fruitiers, il existe une synergie intéressante entre production de fruits et d'un miel de qualité. Pour augmenter la diversité des nectars et la qualité du miel, une haie champêtre et méllifère a été plantée tout autour du verger. En outre, ces plantations protègent les fruitiers du vent et assure le développement d'une biodiversité élevée. Type de production : Maraîchage, fruits, miel, le Bon Melon de Fernelmont Lieux de distribution : Marché : Andenne, centre-ville, vendredi 8h-13h Vente directe : Marché de producteurs aux "Halles des Ours" Rue Chaudin à côté du 239A à Bonneville, tous les samedis 10h30-13h Magasin à la ferme : Ferme de Graux- magasin le petit Graux, rue du Sart-Helman 6, 5380 Fernelmont BIO & Co - Rue Brun 26, 5300 Andenne les mardi et mercredis //vendredis et samedis de 9h30 à 18h Olivier Peeters & Emilie Verkaeren l'entrée du champs se trouve rue Chaudin à côté du 239A 5300 Bonneville 0472/412600 emilie.maraichere@gmail.com www.lamodedecheznous.be www.facebook.com/hallesdesours

236 Rue Chaudin 5300 Andenne
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Ferme de la Vaudaigle

La Ferme de la Vaudaigle, construite au XVIIème et XVIIIème siècle, était autrefois fortifiée et entourée de douves. Construction en calcaire en forme de U, elle subit des transformations au cour du XIXème siècle. Une grande partie du site est aujourd'hui classé. Vous pouvez découvrir le portail remanié à centre surbaissé, au-dessus duquel un blason armorié de remploi porte l'inscription suivante : "Seigneur Wathyer de Fossez dit / Gerbehay capitaine et / damoiselle Françoise de / Vervy son espeuse. 1615." A l'angle Sud Est se trouve le logis en L de style traditionnel de la première moitié du XVIIème avec deux niveaux éclairés par des fenêtres chaînées à croisée, presque toutes bouchées aujourd'hui. L'aile en retour a été surélevée au XVIIIème siècle et percée de fenêtres jadis à croisée. A la rencontre des deux bâtiments se trouve une tour carrée abritant l'escalier commun. Vous pouvez aussi voir une tour circulaire de 4 niveaux percées d'archères et de petites baies chaînées à linteau droit. Au sommet, il y a une sorte de colombier. Dans le prolongement du logis, se situent des étables du XVIIème, avec une porte en plein cintre autrefois jumelée et datée de 1634. On peut voir un surhaussement et divers remaniements à travers la maçonnerie. Enfin, au Nord, se trouve la grange avec les portails refaits au XIXème et dans son prolongement, des étables du milieu du XVIIIème.

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Ancienne école

La première école mentionnée à Groynne daterait de la première moitié du XIXème siècle. Le 30 septembre 1844, le Conseil communal fait l'acquisition d'un terrain pour la construction d'une école. Une salle d'école et un logement pour l'instituteur sera construit pour la somme de 1990 francs. M.Poskin, qui tenait jusqu'alors une école privée dans ce village, devient l'instituteur attitré. Il sera remplacé en 1851 par M.Baras, lui-même remplacé par M.Delhaise en 1883. En 1889, le Conseil décide de construite une nouvelle école pouvant accueillir 2 classes pour les garçons, 1 pour les filles, ainsi que deux logements (un pour l'instituteur, le second pour l'institutrice). C'est M.Debrun, entrepreneur d'Andenne, qui se chargera des travaux dès 1892, selon les plans de l'architecte liégeois Pirnay. Ce bâtiment que nous voyons ici est donc l'ancienne école communale de Groynne. Dans les années 1950, il y avait 6 classes, en plus des gardiennes, gérés par les institutrices et instituteurs. Les documents et photos provenant du site internet Bibliotheca Andana (référence et mémoire vive de la commune d'Andenne) montrent la séparation entre l'école des filles d'un côté, celle des garçons de l'autre; les cours séparées, les chambres, etc. Le premier bâtiment servant d'école communale dont nous avons parlé se trouvait un peu plus loin en face de l'église, dans ce qui est devenu en 1927 le Café Verlaine, tenu par Jules Verlaine qui y habitait avec sa femme, ses 5 fils et sa fille, Suzanne. Celle-ci se souvient, enfant, déambuler entre les clients, les voir danser à l'étage lors de la kermesse locale. Elle se souvient des parties de cartes, le jeu de quilles, les fermiers et les ouvriers des charbonnages qui repassaient après le boulot, ses quelques habitués qui ayant bu un coup de trop rentraient chez eux guidés par leurs chevaux… il n’y avait que peu de voitures en ce temps-là, et le café était un lieu de détente. C'est d'ailleurs elle qui reprendra le café en 1956 et s'en occupera pendant plus de 60 ans !

4 Rue Groynne 5300 Andenne
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Château d'Haltinne

Sous le couvert d'un paysage typiquement condruzien constitué de bois, de prairies et de cultures, le domaine du château de Haltinne couvre une superficie de près de 250ha. Entièrement entouré d'eau, c'est le ruisseau de Strouvia qui alimente ses douves, ainsi que plusieurs étangs répartis sur le domaine. Château quadrangulaire en moellons de calcaire et briques enduits de rouge, flanqué de quatre tours d'angles carrées, le château de Haltinne fut construit au XVIIe siècle et constitue encore aujourd'hui un patrimoine exceptionnel, car très bien conservé. Les de Groesbeeck, de Mérode, de Tignée, Goer de Herve et, actuellement, la famille Lamarche furent les principaux propriétaires de cet ensemble qui fut reconstruit - suite à deux incendies en 1674 et 1684 -, modifié et réaménagé au fil des siècles. Auparavant, un château plus ancien, datant du XIVe siècle, fut édifié, mais ce n'était alors qu'un donjon dont il reste quelques ruines à 500m du château actuel. La façade est remarquable avec ses 18 travées - ce qui est rare en Wallonie -, sa toiture en ardoises et ses corniches de pierre. Un pont-levis, enlevé en 1889, permettait d'accéder à la cour intérieure après le passage sous une tour-porche carrée à deux niveaux, rappelant les quatre tours bornant l'édifice. Parce que le château ne se visite malheureusement pas, il vous faudra vous contenter de l'admirer depuis la grille en fer forgé qui a, elle aussi, toute une histoire : proposée à Léopold II pour sa propriété de Ciergnon, la superbe grille ouvragée ne fut cependant pas retenue par le roi. Après avoir été admirée à Anvers, à l’Exposition universelle, elle fut ensuite installée à Haltinne. Le domaine du château de Haltinne fait partie du patrimoine exceptionnel de Wallonie.

12 Rue de Haltinne 5340 Gesves
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Église Saint-Pierre

Andenelle est l’une des plus anciennes localités andennaises. Son occupation, attestée par de nombreuses campagnes de fouilles archéologiques, remonte à l’époque romaine. L’église Saint-Pierre d’Andenelle a été fondée au 12ème siècle et est bâtie en moellons de grès et de calcaire. De l'époque romane elle ne conserve que sa tour et sa nef à 5 travées. Le reste de l’édifice a connu de nombreuses restaurations aux 16ème, 19ème et 20ème siècles. Parmi les éléments néo-romans ajoutés, on compte : les deux entrées actuelles, le plafond et les collatéraux (élargis et couverts d’une toiture à pans multiples dont les fenêtres jumelées sont relativement fantaisistes). La tour d’Andenelle est datée du 12ème siècle. Elle n’a subi que des modifications mineures, son aspect primitif est donc plus facile à restituer : tour carrée de 4 niveaux, percée de meurtrières et d’une seule ouïe par face. Elle est munie d’une porte d’accès au premier étage (actuelle porte du jubé). Longue de 5 travées et munie d’un chœur à chevet plat, la nef romane a été transformée en plusieurs étapes. Au 16ème siècle, les piliers romans sont remplacés par des colonnes gothiques en calcaire mosan. La nef est ensuite agrandie en 1860 par l’ajout d’un large transept qui ne faisait pas partie du plan d’origine. Les collatéraux ont, pour leur part, subi de lourdes modifications. Ils ont été rebâtis et élargis à deux reprises en 1860 et 1923, date à laquelle ils perdent leur toit d’un seul tenant remplacé par une toiture à pans multiples. Le chœur à chevet plat d’origine a été démonté ou détruit pour être remplacé, en 1860, par un chœur néo-roman. Il contient cependant un objet ancien, un tabernacle du 14ème siècle qui se trouvait autrefois enchâssé à l’extérieur de l’église et qui a été placé dans le chœur en 1922. Certains y voient le tabernacle roman qui aurait orné le premier autel de l’église, mais cette hypothèse semble peu vraisemblable. Le saviez-vous? Les deux premières colonnes de la nef sont remarquables tant par les figures taillées dans la pierre des chapiteaux que par les deux bénitiers dont l’un s’orne de figures naïves (il pourrait s’agir des portraits de généreux donateurs).

22-26 Rue des Moulins 5300 Andenne
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Fontaine Sainte-Begge

À gauche de la collégiale, ne manquez pas la Fontaine Sainte-Begge. On raconte que Begge a choisi de construire son monastère dans une vallée majestueuse dans laquelle coulait une source toujours fraîche. De là à dire qu’il s’agit de la source alimentant cette fontaine, il n’y a qu’un pas que les Andennais franchissent allègrement… Ne dit-on pas que cette eau est riche en minéraux et qu’elle est à 10C° toute l’année ? Anciennement appelée « fontaine aux Poussins », cette fontaine est surmontée d'un monument du 17ème siècle. Juste au dessus du premier bassin, vous remarquerez une petite niche grillagée dans laquelle trône une statue de la sainte patronne. La fontaine comporte trois bassins : le premier dédié à l'eau de boisson et de cuisine, le deuxième au bétail, et le dernier à la lessive. La tradition orale nous rapporte une anecdote sur ce monument. Les lavandières du quartier auraient eu pour habitude de traverser la collégiale pour accéder aux bassins. Agacé par cette manie, le clergé aurait alors décidé de faire graver une épitaphe au-dessus de l’entrée droite de la collégiale. Cette inscription est encore visible aujourd'hui, elle dit : LES CHIENS HORS DE LA MAISON DE DIEU. Comme si la consigne n'était pas assez claire, on va même jusqu'à raconter qu'un garde était posté à cette entrée pour obliger ces dames, leur linge, leurs enfants et leurs chiens, à faire le tour...

27 Place du Chapitre 5300 Andenne
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Place du chapitre

Au coeur du Vieil Andenne, la Place du Chapitre est située à l'emplacement du monastère mérovingien fondé par Sainte-Begge vers 692. Cette place abrite de nombreux bâtiments remarquables et classés : la collégiale Sainte-Begge, la porte Saint-Étienne, les anciennes maisons des chanoinesses du Ban d'Andenne, la fontaine Sainte-Begge, la fontaine aux Faisans d'Arthur Craco,... ainsi que de nombreuses maisons classées. La Place du Chapitre a la particularité d'être entourée de nombreuses maisons classées qui, pour la plupart, sont des anciennes maisons des chanoinesses du ban d'Andenne. Toutes possèdent des caractéristiques spécifiques. Aux numéros 4 et 5, à l'angle de la Rue des Sept-Églises, vous remarquerez une grosse maison de deux niveaux en calcaire enduit, dont le volume, les percements étroits et la haute bâtière à croupe évoquent les constructions traditionnelles des 17ème ou 18ème siècle. Au numéro 10, vous apercevez une importante maison en pierre bleue chaulée datée du début du 18ème siècle. Cette maison dispose de deux niveaux encadrés de chaînages et possède cinq travées de baies. La porte date, pour sa part, de la fin du 19ème siècle. La toiture est un mélange composite d'éléments d'époques différentes : ardoises sur corniches de pierre moulurée, lucarnes néoclassiques, corniches modernes en bois. Les habitations situées aux numéros 11 et 12 datent du 17ème siècle. La maison du numéro 11 est bâtie perpendiculairement à la place et a été fortement modifiée au 19ème siècle, tandis que le numéro 12 a été transformé aux 18ème et au 19ème siècles. Au numéro 14, vous ne pourrez manquer l'Institut Sainte-Begge qui réunit les humanités générales, techniques et professionnelles ainsi qu'une antenne CEFA (enseignement en alternance). Anciennement l'école moyenne des Filles de Marie, ce vaste bâtiment est construit en brique et pierre bleue enduites et réunit deux maisons mitoyennes du 18ème siècle. À gauche, vous observerez une habitation traditionnelle éclairée par cinq travées de fenêtres. À droite, une maison classique à double corps et deux niveaux, divisée par cinq travées de fenêtres. Précédée d'un petit jardin, l'imposante maison du numéro 17 possède un double corps et trois niveaux. Elle se distingue par sa façade néoclassique du milieu du 19ème siècle. Cette bâtisse a été élevée devant une construction de la fin du 19ème siècle qui était surélevée d'un étage. Le numéro 19 a un statut à part puisqu'il s'agit de l'ancien presbytère. C'est une imposante maison en L, à deux niveaux de brique enduite et de pierre bleue. Cette habitation de style classique est datée de 1736 sur un escalier intérieur. La longue façade à double corps est largement éclairée par sept travées de fenêtres. La porte, elle aussi remarquable, dispose d'un linteau droit et d'une traverse chantournée. À l'étage, la porte-fenêtre du balcon est ornée d'une grille Régence en fer forgé. Même la corniche est travaillée, les pierres sont taillées en quart-de-rond tandis que les lucarnes postérieures sont munies de frontons triangulaires. Cette bâtisse serait, selon certains, la plus belle de toutes les maisons remarquables de la Place du Chapitre. Les numéros 24, 25 et 26 sont également classés, même si ces habitations sont sans doute un peu moins spectaculaires que les précédentes. Au numéro 24, se trouve une longue construction qui servait à la fois de commerce et d'habitation. Réalisée en calcaire peint, cette maison est de style néoclassique et date du début du 19ème siècle. Au numéro 25, vous verrez une maison néoclassique en brique et pierre bleue enduites datée du début du 19ème siècle. Elle possède une façade à deux niveaux et demi et est éclairée par trois travées de grandes baies à linteau droit. Enfin, le numéro 26 abrite une petite maison pittoresque en pierre bleue chaulée du 18ème siècle. Vous remarquerez que les ouvertures y sont percées de manière asymétrique. Elles sont sans doute été remaniées. Contre la façade, un christ en croix est suspendu sous un petit avant-toit. Il s'agit du vieux Bon Dieu du Staple, une statue étonnante. La tradition voudrait que cette statue provienne de l’ancienne église Saint-Michel (une des 7 églises du monastère mérovingien). En réalité, cette œuvre daterait du 17ème ou du 18ème siècle. Une anecdote nous est parvenue à son sujet: après la Révolution française, pour soustraire la statue aux iconoclastes, ce Christ aurait été caché dans une barrique par un artisan du quartier. Notre compère aurait, sans beaucoup d’égard, coupé ses deux bras pour le faire entrer dans son contenant…

0 Rue des Sept Eglises 5300 Andenne
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Collégiale Sainte-Begge

L'histoire d'Andenne commence véritablement vers 692, lorsque Sainte Begge, aïeule de Charlemagne, fonde un monastère mérovingien comportant sept églises à l'emplacement de l'actuelle Place du Chapitre. Au 11ème siècle, le monastère se transforme en un Chapitre séculier. Ainsi le monastère primitif devient un Chapitre Noble à prédominance féminine. En 1762, les sept églises étaient dans un tel état de délabrement que l’Impératrice Marie-Thérèse d’Autriche décide de les raser et de les remplacer par un seul sanctuaire. C'est Laurent-Benoît Dewez, architecte officiel du gouverneur Charles de Lorraine, qui est chargé de dresser les plans du nouvel édifice : une collégiale néoclassique. La construction ne dure que 5 ans (1770-1775) et le plan du bâtiment comprend : trois nefs de cinq travées, un haut transept saillant terminé par des absides à trois pans et un choeur de trois travées à chevet polygonal. Au chevet, on trouve l'élément le plus caractéristique de la collégiale andennaise : une grande tour carrée divisée en quatre niveaux par des bandeaux saillants, percée sur chaque face d'une grande ouïe en plein cintre et coiffée d'une toiture en cloche. La façade comporte deux niveaux : le rez-de-chaussée rythmé par des pilastres ioniques et le premier étage d'ordre corinthien encadré par les balustrades. Le tout est ponctué de nombreuses niches et percé de fenêtres. Au sommet, un large fronton triangulaire mouluré vient terminer la composition de la façade. L'intérieur de la collégiale est de style Louis XVI, peint en blanc, éclairé par les fenêtres en plein cintre des collatéraux, du transept et du chœur. Dans le vaisseau, vous remarquerez les arcades en plein cintre, les piliers cantonnés de pilastres à chapiteaux composites, l'entablement mouluré qui sépare les étages, les voûtes d'arêtes dans les collatéraux et la fausse coupole à la croisée du transept. Plusieurs éléments de mobilier liturgique ancien ont été conservés: un lutrin au griffon du 16ème siècle, des stalles du 17ème siècle, des confessionnaux et une chaire de vérité du 18ème siècle ainsi que des tableaux des 17ème et 18ème siècles dont Le Massacre des Innocents de Finsonius de Bruges (1615). Dans une absidiole, à gauche de l’autel majeur, ne manquez pas le célèbre tombeau de Sainte-Begge. Ce tombeau est orné de figurines gothiques du 14ème siècle. Très rapidement après la mort de Begge, sa sépulture devient un lieu de pèlerinage très fréquenté. La Sainte est spécialement invoquée pour la guérison des hernies et de diverses infirmités de l’enfance. Près de son tombeau, les mères avaient l'habitude de déposer leurs jeunes enfants sur la dalle funéraire avant de les faire glisser trois fois autour de la croix pour les guérir de leurs maux. Aujourd’hui, le rite a quelque peu changé, mais la dévotion à la Sainte reste intacte. En témoigne, l’habitude de déposer les chaussures des jeunes enfants près du tombeau pour qu’ils apprennent à marcher plus rapidement. Au Musée et Trésor de la collégiale sont exposés orfèvreries, textiles, sculptures, peintures, manuscrits et monuments funéraires, héritage de siècles de piété et de dévotion et témoins de la puissance de l’abbaye. Une pièce d’exception : la châsse renaissance de Sainte Begge. Information : La collégiale Sainte-Begge est membre du réseau Églises Ouvertes, l'édifice est donc ouvert toute l'année de 9h à 18h. Merci de veiller à ne pas perturber les offices religieux lors de vos visites.

3 Place Sainte-Begge 5300 Andenne
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Place du Perron

La Place du Perron est restée pendant de nombreux siècles la place principale autour de laquelle s’organisait la vie commerçante d'Andenne. L'histoire de cette place est intimement liée à celle des fontaines qui s'y sont succédées. L’accès à l’eau a, de tout temps, été au cœur des préoccupations des habitants des centre-villes. Pour raccourcir les trajets des secours qui devaient auparavant se rendre jusqu’à la Fontaine de l’Ours en cas d’incendie, il fut décidé de construire une première fontaine dite du « Pairon ». Elle fut construite en 1764. On ne sait pas exactement où. Elle était formée de huit bassins en pierre, placés sur deux rangs. La deuxième fontaine est édifiée en 1859 pour remplacer la première. Sa construction a coûté 9000 francs, un prix colossal pour l’époque ! Cette seconde construction est démolie en 1909 suite aux plaintes des riverains qui se plaignaient des fréquentes inondations dans leurs caves. La suppression de la fontaine s’explique aussi par l'installation progressive de l’eau courante dans les maisons. La Place du Perron connaît presque 100 ans sans fontaine… Il faut attendre 1992, et les célébrations du 1300ème anniversaire de la ville, pour voir la construction d’une troisième fontaine au Perron. Cette dernière, œuvre de Guy Fortomme, rappelle en modèle réduit la forme de ses aïeules. Autre monument incontournable de cette place : l'ancien Hôtel de Ville d'Andenne aujourd'hui transformé en Maison des Associations. Cet édifice, classé en 1977, fut érigé au 18ème siècle. Sa vocation initiale était d’être la Maison commune des autorités civiles, autrement dit l'Hôtel de Ville d'Andenne. En 1866, le siège de l’Hôtel de Ville se déplace sur la Place des Tilleuls. Le bâtiment du Perron devient ensuite le siège de la Justice de Paix et son rez-de-chaussée accueille successivement le cercle Archéologie et folklore, la Commission d’Assistance publique, la Bibliothèque et le Foyer culturel. Le bâtiment est ensuite abandonné pendant plusieurs années. La Ville d'Andenne, avec l’aide de la Région wallonne, finance les travaux de rénovation qui débutent en 2013 et se terminent en 2017. La restauration du bâtiment a été confiée à Arcoplan & Associés, un cabinet d'architecte andennais. Au départ de ce projet de rénovation, le constat de l’Échevinat des Festivités que le secteur associatif, particulièrement actif dans la Cité des Ours, manquait d’un lieu où fédérer et rassembler ses initiatives. L’ancien Hôtel de Ville de la Place du Perron s’avère rapidement un lieu à la fois symbolique pour ce lieu collectif et qui permet de coupler une vocation associative à la sauvegarde d’un patrimoine exceptionnel. 250 ans après sa construction, l’ancien Hôtel de Ville débute une nouvelle vie et accueille désormais les activités des associations andennaises, tous secteurs confondus.

1-17 Rue Lapierre 5300 Andenne
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Place des tilleuls

La Place des Tilleuls doit son nom aux arbres qui la bordent depuis le 19ème siècle. Construit entre 1864 et 1871 pour accueillir un casino, l’Hôtel de Ville abrite aujourd’hui la salle des mariages, les bureaux du Bourgmestre, de l’Échevin des Sports et des Travaux et de l’Échevin de la Culture et de l’Enseignement ainsi que le Service des Archives. Au premier étage, une salle des fêtes est destinée à la location pour des spectacles et autres activités. Autour de la Place, plusieurs éléments de patrimoine sont remarquables : - Le kiosque de la Place des Tilleuls date du 19ème siècle. Initialement érigé au milieu de la Place, il fut rapidement déplacé à son emplacement actuel pour des raisons acoustiques. - La Porte du Millénaire est une œuvre de Félix Roulin. Elle est installée sur la Place des Tilleuls depuis octobre 2001. Sa réalisation a nécessité de nombreux mois de travail. Il s’agit, en effet, d’une sculpture d’envergure puisqu'elle mesure 4,30 mètres de haut et pèse plus de 16 tonnes ! Elle est composée de matériaux du pays dont les pierres calcaires issues des carrières de Gore à Sclayn (actuellement carrières de la Région wallonne). Marque de fabrique de l'artiste, on peut y admirer vingt-quatre figures féminines en bronze intégrées dans la structure de la porte. - L'Enfant et l'Ours est une œuvre de Louis Noël, l’artiste qui a également réalisé la sculpture de La Grande Ourse et la Petite Ourse située sur le rond-point de la gare à Seilles. L'enfant et son ours sont installés à côté du kiosque de la Place des Tilleuls depuis 2006. Clin d’œil de l'artiste, l'oeuvre porte la mention : Caressez l'ourson et faites un vœu... qui sait ... - Plaque commémorative : suite à l’exécution de nombreux civils par les troupes ennemies, le 20 août 1914 reste une journée sombre dans l'histoire d’Andenne. Journée qui vaut à la Ville son statut de Ville Matyre. Dans le centre-ville, plusieurs monuments rappellent ce triste épisode. Sur la Place des Tilleuls, un mur criblé de balles a été conservé en mémoire de ce dramatique événement tandis qu'une plaque commémorative y a été apposée.

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Place Joseph Wauters et monument commémoratif

En 1927, les autorités communales décident de l'installation d'un vaste parc à Seilles. Situé à l'emplacement de l'ancien pachis du village, il a été conçu par le paysagiste M. Groven. C’est la future Place Joseph Wauters, ainsi nommée en hommage au député socialiste de Waremme. Le kiosque de la Place Wauters est un kiosque à musique typique, reconnaissable par sa forme octogonale et ses colonnes inclinées. Il a été construit en 1935. Les éléments en fonte, le garde-corps et les colonnes proviennent de la fonderie Nestor Porta, installée à Huy. À l’occasion des fêtes du centième anniversaire de l’Indépendance de la Belgique, la Ville d'Andenne commande les plans d’un monument aux morts à Monsieur Magis, directeur des Carrières de la Meuse. Il est alors décidé que ce monument sera installé à Seilles, le long du parc communal (l’actuelle place Wauters). Le monument commémoratif est inauguré le 27 juillet 1930 en présence des autorités communales chargées de l’entretien du bâtiment. Après la Seconde Guerre mondiale, les noms des civils et soldats décédés sont ajoutés sur la partie droite du monument. Au centre, vous remarquerez la mention suivante : "À NOS MARTYRS CIVILS, À NOS SOLDATS, MORTS POUR LA PATRIE". Plusieurs arbres remarquables se trouvent également sur cette place : 6 Marronniers d'Inde, des frênes commun, un hêtre pourpre,un tilleul de Hollande.

1940 Place Joseph Wauters 5300 Andenne
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Place Jean Tousseul

Jean Tousseul, né Olivier Degée, voit le jour en 1890 à Landenne. À l'âge de 5 ans, il déménage avec ses parents à Seilles où il passe sa jeunesse. Sa santé fragile le contraint à abandonner rapidement l’école. Il occupe alors ses journées à se promener le long de la Meuse et à sillonner Seilles, qu’il surnommera le Village Gris. Pour survivre, Jean Tousseul exerce plusieurs métiers, aussi différents les uns que les autres : ouvrier dans les carrières de Seilles, comptable, peseur, journaliste, pépiniériste… C'est en 1936 que commence véritablement sa carrière d’écrivain, avec le premier des cinq volumes des aventures de Jean Clarambeaux, son œuvre majeure. Jean Tousseul rédige aussi de nombreux recueils de contes et de nouvelles. La Seconde Guerre mondiale est un véritable choc pour l’auteur. Il n’y survit d’ailleurs pas et s’éteint en 1944 à Seilles. Au coeur de son cher village gris, un square, inauguré en 1951, porte le nom du plus grand des Seillois : c’est la Place Jean Tousseul où vous pourrez admirer un buste à son effigie. Cette oeuvre a été réalisée par André Wagnies, artiste régional reconnu et professeur de dessin à l’Athénée de Huy. Fin juin 2017, le Collège communal a élevé Jean Tousseul au rang de citoyen d’honneur de la Ville d’Andenne. Une décision officielle et symbolique qui permet de reconnaître l’importance de cet auteur à titre posthume et de poursuivre le travail de valorisation du patrimoine littéraire et culturel andennais.

7 Place Jean Tousseul 5300 Andenne
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Calvaire

Le Calvaire, qui apparaît dans divers documents dès le 17ème siècle., est situé en plein cœur d’Andenne. Il peut être parcouru de part en part grâce à un sentier en lacet surmonté d’une chapelle et bordé de potales. Le site aurait été aménagé suite à une vague d’épidémie. Le chemin en zigzag qui grimpe au sommet du Calvaire est ponctué de 6 potales du 17ème siècle. En 1913, lors de la première rénovation du site, chaque potale fut ornée de peintures sur bois illustrant les 14 stations d’un chemin de croix. Celles-ci ont malheureusement disparu aujourd’hui. La chapelle sommitale fut, pour sa part, édifiée au 18ème siècle. Ses murs latéraux et arrière sont en calcaire, tandis que la façade est en briques. Elle fut entièrement démontée pierre par pierre en 2012 et remontée quelques mètres sur la droite de son emplacement initial. Si le Calvaire perd son caractère religieux durant le 20ème siècle, il reste aujourd’hui encore un lieu très apprécié par les promeneurs pour y passer un moment de détente ou par les sportifs à la recherche d’adrénaline. Du sommet, vous pouvez admirer un vaste panorama sur les vieux quartiers de la ville et sur la vallée de la Meuse. Ce point de vue est situé sur une construction circulaire (vestige de la Seconde Guerre mondiale) et agrémentée d’une table d’orientation panoramique qui vous permet de situer les principales curiosités de notre région

5 Rue Provost 5300 Andenne
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Auteur de la donnée

Image GAL Meuse@Campagnes
proposé par GAL Meuse@Campagnes
rue du marais, 11 5300 Seilles Belgique

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Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾