Sentier de la confluence

Dominant le bourg de Roche-le-Peyroux, l’église St-Pardoux semble protéger les 96 Rouchoux et Rouchounes recensés en 2017. Au retour de la randonnée, n’hésitez pas à faire un tour dans le bourg remarquable par son fleurissement et son poids public;Remarquez à gauche de la porte de l’église la pierre sculptée portant la mention SIGIG, dont la signification reste inconnue.

Derrière l’église, à la place de l’ancien cimetière, une aire de pique-nique offre une vue spectaculaire sur le Massif du Sancy. Plus haut volcan de France métropolitaine du haut de ses 1885 mètres d’altitude, ce sommet est le point culminant du Massif Central. Les deux ruisseaux, la Dore et la Dogne, y prennent naissance et leur confluence forme la Dordogne.

Au niveau du village du Bois du Peyroux, magnifique point de vue sur le Puy de Bort. A une altitude de 860 mètres, ce puy est issu d’une coulée volcanique venant du Cantal. Sur sa façade sud, qui n’est malheureusement pas visible de ce point de vue, la Dordogne a dégagé de magnifiques orgues basaltiques qui dominent la ville de Bort.

Les villages du Limousin avaient tous une vocation agricole. La traversée de ces hameaux constitue toujours un moment de découverte unique lors d’une randonnée : granges, maisons de maître, croix, petit patrimoine... Ne manquez à l’entrée de Rotabourg au niveau de la première grange la petite porte dans le talus qui correspond à une cave. Sur la place des Chaumettes, l’ancien puits a été remplacé par une pompe.

Si la Haute-Corrèze est souvent identifiée comme le château d’eau de la France en raison des nombreux cours d’eau qui y prennent leurs sources, elle est également riche d’une multitude d’étangs. Tous artificiels, ils ont été créés par l’homme qui a le plus souvent endigué un ruisseau au sortir d’une zone humide, essentiellement pour la pêche.

Campé sur un à-pic dominant la Dordogne de plus de 250 mètres, le château d’Anglars se devine depuis le portail d’entrée (ne pas rentrer - propriété privée qui ne se visite pas). Cité dès le XIIIème siècle, relevant de Ventadour, cette forteresse occupait une place stratégique au cours des XVème et XVIème s. On aperçoit un corps de bâtiment et un donjon carré.

Prenant sa source au cœur du Sancy, longue de 483 km, la Dordogne conflue avec la Garonne pour former l’estuaire de la Gironde. Entre Corrèze et Cantal, la présence de gorges a favorisé la construction de barrages. A vos pieds, se trouve la retenue du barrage de Marèges, longue de 15 km.Sa mise en eau en 1935 engloutit plusieurs sites dont le modeste ermitage de Val Beneyte (vallée bénite) situé sur la rive de la rivière. Le site, ombreux et paisible, fut à l’époque un but d’excursion.

Le village de Val Beneyte a été construit pour les employés lors de la construction de la centrale. Cette dernière est alimentée par une amenée d’eau souterraine de 2,6 km de long qui part du barrage des Chaumettes, prolongée par 4 conduites forcées qui descendent à la centrale. Le grand bassin est un bassin d’expansion qui permet de stocker l’eau en cas de crue. Au milieu, la cheminée d’équilibre permet de réguler le débit d’eau arrivant aux conduites.

Ce belvédère offre une magnifique vue sur la confluence de la Diège et de la Dordogne et le site de St-Nazaire.Cet endroit tire son nom de la légende du saint qui aurait chassé le diable du lieu.Un pèlerinage en son honneur était organisé par un chemin de croix. Lors de la cérémonie, les habitants de Roche se groupaient sur ce belvédère, ceux du Cantal sur la bordure du plateau sur la bordure du plateau. Les 3 groupes chantaient en même temps et les échos se prolongeaient dans la vallée.