Le Pont du Diable

Cet itinéraire se situe sur le premier plateau jurassien : alternance de grandes forêts, de champs et de vallées encaissées. Dans l’une serpente l’Ourcière, dominée par le pont du Diable.


Au poteau « Dournon », suivre la D 229 vers le sud-est sur 500 m. Prendre le « Chemin des Lézines » (route) à gauche sur 500 m.
À la bifurcation, continuer à gauche par la route forestière en ignorant les sentiers à droite et à gauche sur 3,7 km. Elle franchit la combe de l’Ourcière. Poursuivre par la D 229 sur 20 m, puis monter par le chemin à droite.
Emprunter la D 103 à gauche vers Crouzet-Migette. À l’entrée du village, prendre à gauche la rue du Pont-du-Diable, puis à droite celle de la Tioupe. Au croisement, tourner deux fois à gauche et poursuivre en direction de la ferme équestre, rue des Terrasses, sur une route qui devient un chemin caillouteux.
Dans le large virage à droite, entrer tout droit dans le pré par le portillon à chaîne et longer la haie jusqu’à la sortie. Le sentier descend au parking du pont du Diable [O> accès à la cascade par l’escalier à gauche (> marches glissantes !) ; vue sur la sculpture du pont]. Traverser le pont et suivre la D 229 jusqu’à la courbe à droite. Partir à gauche, puis rester à droite sur le chemin.
Au carrefour, monter par le chemin à droite sur 250 m et tourner à gauche. Le chemin traverse la forêt. Ignorer les embranchements et garder la direction sud-ouest. Au bout, le chemin vire à gauche. Franchir le gué (> si le gué est infranchissable, longer le bief jusqu’à l’entrée du village), puis suivre la route caillouteuse à droite. Elle ramène au village. Retrouver le parking sur la droite.

TRADITIONSLa légende du pont du DiableSitué à la limite des départements du Jura et du Doubs, le pont du Diable enjambe l’Ourcière à plus de 80 mètres de haut. Il relie les villages de Dournon à Crouzet-Migette en passant par Sainte-Anne. Du haut des rambardes, on découvre les gorges profondes de la rivière. Après la descente d’un escalier, la tête sculptée du diable apparaît juste sous le pont. Les rochers découpés accentuent l’atmosphère inquiétante d’où la légende diabolique qui s’y rattache : « à peine construit, le pont s’écroula. Le maçon recommença, en vain. Alors le diable lui proposa de le reconstruire à condition que l’âme du premier passant lui appartienne. Le maçon se résigna au marché. Le pont fut magnifique. Mais, pris de remords, le maçon dans son délire réclama un prêtre. Celui-ci, pressé, emprunta le pont le premier. Le diable se précipita pour avoir son dû, mais ébloui par l’éclat du ciboire, il enjamba le parapet et tomba dans le vide. »