Boucle du Dolmen Blanc - Beaumontois en Périgord (Nojals et Clottes)

Vous êtes à proximité du lieu-dit Peyrelevade, de l'occitan pour le 1er élément pèira : « pierre, roc, rocher » et de l’occitan pour le 2ème élément levada : « levée » Présence d’un mégalithe ou, plus simplement d’une borne de limite, de terme

Vous êtes à proximité du lieu-dit Ruffet, de l'occitan Ruffet : « rêche, rude, hérissé ». Peut-être surnom ou nom de personne

L'église, forteresse du XIIIe siècle, à cheval sur le mur d'enceinte, a subi au XIXe de lourds travaux de restauration. Placée sous le vocable de Saint Laurent et Saint Front, elle dessine un vaste rectangle de six travées d’ogives, éclairées par des baies parcimonieuses, sauf le chœur, avec son immense verrière axiale.

La bastide de Beaumont fondée en 1272, par Lucas de Thaney, sénéchal en Guyenne du roi d'Angleterre, Edouard 1er, ne fut pas créée ex nihilo, mais sur un plateau déjà habité, comme d'ailleurs la plupart des bastides aquitaines, tant anglaises que françaises.

Située à l’ouest de la ville, la porte fortifiée du XIIIe siècle est un vestige des remparts de la Bastide fondée en 1272 par Lucas de Thanay pour le compte d’Édouard 1er. Elle était flanquée à l’origine d’une tour carrée pour assurer le système défensif. Les rainures latérales, encore visibles, prévoyaient le passage de la herse et la fermeture de la porte était assurée par une simple barre en bois.

Ces monuments ont été élevés à l'époque néolithique, entre 5000 et 2000 ans avant Jésus-Christ. Cette architecture funéraire préhistorique était constituée de gros blocs de pierre. On distingue deux types de monuments : les dolmens, faits d'un assemblage de plusieurs grosses pierres formant une chambre qui pouvait abriter plusieurs dépouilles, et les menhirs, constitués d'une seule pierre fichée dans le sol.

Les rampants s’élèvent jusqu’au départ du campanile percé de deux baies jumelles plein-cintre sous la crête triangulaire du clocher-mur.