L’église Saint-Nicolas étonne celui qui la découvre. Elle semble tourner le dos bien qu’elle soit dans la bonne orientation ouest pour la façade et est pour le Chœur.
Faites le tour, ses belles proportions avec son mélange de pierres blanches pour les murs et de grès pour les soubassements sont rythmées par quelques contreforts. Incrustées dans les murs, quelques anciennes plaques funéraires, dont une côté nord présentant un prêtre en chape priant à genoux, et l’on remarque également un cadran solaire du XVIe ou XVIIe.
En arrivant devant le porche, on est saisi par son effet non symétrique occasionné par l’escalier menant au clocher. L’église offre un exemple d’édifices flamands à trois nefs, une construction typique appelée « hallekerque ».
Elle semble avoir adopté définitivement ce plan après une reconstruction vers 1684 suite à un incendie de l’église primitive en 1656. Avant de poursuivre, notez que le Monument aux Morts porte le nom des hommes de Péronne morts lors de la guerre de Crimée sous Napoléon III.
Incrustée dans le mur, côté nord, une ancienne plaque funéraire présente un prêtre en chape priant à genoux. On remarque également un cadran solaire du XVIe ou XVIIe.