Les sorcières d’Issigeac sont contemporaines. La propriétaire du terrain était médecin homéopathe, souvent qualifiée de sorcière, tout comme une de ses amies, ancienne institutrice et guérisseuse, que les enfants surnommaient « gomi-goma » car elle soulageait les petits bobos. Cette dernière a inspiré Michel Jeury pour l’écriture de l’un de ses nombreux romans à succès, La Grâce et le venin. Mais avant de décrire le terroir, Michel Jeury était surtout connu comme une référence de la science fiction (SF) française, au point qu’Issigeac fut décrit comme un lieu de pèlerinage de la SF dans les années 1970 : simples fans comme auteurs confirmés venaient rendre visite à celui que l’on considère encore aujourd’hui comme le Philip K. Dick français.