Arrivé au rond-point, c'est sur l'un des murs de l'ancien cabinet médical que nous retrouvons l'oeuvre de Rouge.
En 2014, Rouge choisit un nom qu’elle souhaite proche de son travail de rue : commun, appropriable, multiple. Il y a dans la pratique de Rouge l’idée qu’une image, c’est précieux, et qu’en fabriquer une de qualité, c’est‑à‑dire épaisse en narration, en générosité picturale et en poésie, c’est une fête rare à laquelle elle aime à consacrer du temps, et dont la conception se forge dans le contact et l’exploration de ses alentours. Convaincue par un art accessible et pris dans le tissu du monde, elle travaille depuis ses débuts par collage ou fresque dans la ville, parallèlement à une pratique rigoureuse en atelier. Le mur, le quartier, comme la toile et le papier lui offrent l’occasion de figurations jamais symboliques mais toujours narratives. Ses compositions proposent une tension vers le manifeste, la fable ou le poème, avec une attention au cadrage héritée de la vidéo, et toujours animées par le plaisir de peindre en lui‑même.
Pour continuer le circuit, prenez la direction de la centrale.