Le Mas-d'Agenais, du canal à la forêt

L'actuelle église paroissiale Saint-Vincent du Mas-d'Agenais est le fruit de constructions successives. Vers 450, les restes de saint Vincent sont portés, 150 ans après son martyre, dans une chapelle bâtie en face des ruines de l'ancien temple païen de Vernemetis. Trop petite face au nombre croissant de pèlerins, l'évêque de Bordeaux fait construire une basilique. Liée au prieuré Saint-Vincent au moment de sa fondation, elle est remplacée par une nouvelle église, construite vers le milieu du XIIe siècle, dans le style roman.

Le lavoir du Mas-d'Agenais est installé dans un renfoncement, au bas de la ville. Il est situé le long d'une rue descendant de la halle aux blés au canal. Il est alimenté par une source provenant d’une fontaine, dite fontaine Galiane. Celle-ci, dont le nom rappelle l'occupation gallo-romaine du site massais, a vraisemblablement été construite au XIe siècle.

En 1804, la famille Duffour, famille d'origine massaise installée depuis la fin du XVIIIe siècle à Dunkerque, fait don à la paroisse du Mas d'un tableau représentant la Crucifixion. Le Christ en croix de Rembrandt serait le premier d'une série de six tableaux commandés à l'artiste par le prince Frédéric-Henri d'Orange-Nassau entre 1631 et 1646.