Boucle de La Chapelle Grésignac

L’église Saint-Étienne vient remplacer la première église romane, du XIIe siècle, de La Chapelle-Grésignac, dont il ne reste que des vestiges. Cette seconde église est édifiée au XVIIe siècle et appartient à Aubeterre. Elle n’est alors considérée que comme une « chapelle annexe » dans le sens où la première église Saint-Jean est encore paroissiale. Construite selon un plan allongé à un vaisseau elle présente un clocher carré occidental, une nef rectangulaire avec fausse voûte en berceau segmentaire et un toit de tuiles creuses. Elle se voit maintes fois restaurée au cours des XVIIIe et XIXe siècles. À l’intérieur, on trouve des retables figurant les deux patrons de la commune, saint Jean et saint Étienne.

Construit dans les matériaux classiques de la région, pierre de taille et calcaire, selon un plan rectangulaire symétrique, le château de Beaumont présente un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré percé de fenêtres et enfin un étage de comble sous un toit à longs pans brisés. Le château de Beaumont est assez typique des constructions du XIXe siècle.

De l’époque médiévale restent à La Chapelle-Grésignac des vestiges d’une première église romane. Elle date du XIIe siècle, époque où le bourg est défendu par une motte castrale en surplomb de la vallée de la Pude. Les seigneurs du lieu, dépendant de l’évêché d’Angoulême, sont alors très puissants. L’église Saint-Jean est encore paroissiale jusqu’au XVIIe siècle, époque où l’on construit la nouvelle église de la commune. On sait que cette église romane, bâtie avec les matériaux de la région, possédait un clocher, un chœur et une chapelle du côté de l’Évangile. Il n’en reste aujourd’hui que des vestiges : deux arcs en plein cintre retombant sur des colonnes aux chapiteaux cubiques.