Boucle de Montcaret - Montcaret

Le site de Montcaret, implanté dans une échancrure du plateau qui domine la vallée de la Dordogne, est abrité des vents du Nord et Nord Ouest. De nombreuses sources en assurent l'alimentation en eau parmi lesquelles la Fontaine des Fées, la Fon Pelouse, la Fon Saint Pey, la Fon Conteau, la Fon Pilonia. Ces trois dernières alimentant encore en 1823, par un ancien aqueduc romain, le bassin Saint Pierre situé au nord ouest de l'église. Élément essentiel de la vie des Celtes et des Romains, la présence de source autorisait ou non l'implantation humaine. Les Celtes divinisaient les sources qui étaient bienfaisantes et protectrices. Les Romains avaient coutume d'amener, souvent de très loin grâce aux aqueducs, l'eau claire jusqu'à leurs cités.

Nom de personne, surnom de producteur, le noyer est un arbre typique du Périgord !

Déformation d’une base probablement oronymique *cor-d- sonorisée pour donner Gourdon.

Après la révocation de l'Edit de Nantes en 1685, le Temple de Montcaret est démoli par les protestants eux même qui sont obligés de se charger de cette tâche. Le pasteur de Montcaret, Mr Marcon, est banni du royaume. Pendant cette période dite du DESERT qui dura environ 100 ans, 4 pasteurs se succédèrent dans la clandestinité. En 1803, dès la réorganisation des cultes, Montcaret reprend son rang de chef lieu de Consistoire regroupant 9 paroisses. La construction d'un nouveau Temple devient nécessaire.

Église bénédictine du XIe siècle (soubassement et chevet d’origine) qui jouxte les vestiges gallo-romains et le musée. De plan cruciforme, l’église se termine par une abside entre absidioles. Elle possède des chapiteaux romains et mérovingiens à décors d'acanthe en marbre gris. Deux bas-reliefs, représentant Adam et Ève, Saint Pierre et Saint Paul, ornent la façade ouest.