Boucle du patrimoine - Varennes

Nouveau maire de Varennes, Maître Papetier, avec la promesse d’une usine, Monsieur Prat- Dumas obtint du Conseil municipal, toujours réticent, la construction de l’école (inaugurée en 1900)

Datée du XIIème siècle, l’église romane St Avit, plusieurs fois remaniée après destructions, garde le mystère de son origine. Le retable baroque en bois polychrome en place depuis 1650, (restauré récemment), honore les saints Avit et Secondin.

La route départementale D36 qui traverse le bourg, a tranché le mur d’enceinte, le cimetière et séparé à jamais l’ancien prieuré de l’église.

Le vaillant petit Couzeau a actionné plusieurs moulins. Il en reste deux : celui de Laussine et l’imposante ruine du « Port de Lanquais » Noyés par la retenue du barrage de Tuilières, sept cluzeaux taillés dans la berge de la Dordogne témoignent en secret de la pugnacité des Varennois. La Brongidoire, ou Fontaine des Amoureux Brundir en langue d’Oc est un petit bruit bourdonnant, un murmure de mots doux….. Brongidoire est aussi un mot d’origine germanique, qui signifie la Source.

Beaucoup de fermiers allaient y chercher l’eau pour leurs bêtes. Elle se présente comme une petite tour de pierre, de forme ronde, d’où jaillissent les tuyaux pour l’écoulement de l’eau. On ne connaît pas la date de sa construction, mais les archives montrent que la fontaine de Varennes a subi des réparations en 1834. Depuis la nuit des temps, elle abreuvait généreusement les Varennois, et ce, jusqu’à l’arrivée de « l’eau de la ville » » au cours des années soixante ; car, alors, petit à petit la fontaine s’est tarie…

Cette Maison-Forte fut la résidence d’un officier détaché de Lanquais durant la guerre de Cent Ans, et oublié depuis longtemps. Varennes n’a gardé que le souvenir du dernier artisan, tissant dans ces murs.

Quand le chemin de fer est arrivé à Couze, le projet d’un luxueux relais poste, comprenant hôtel, restaurant, écuries, n’a pas abouti.

Au XIXème siècle une prospérité nouvelle a permis la construction de belles fermes aux murs de pierres blondes, et le rêve inavoué de tours a été compensé par d’aimables pigeonniers.

Le bâtiment aux multiples ouvertures témoigne de la volonté d’un Maire qui voulait doter son village d’une papeterie.

Vous vous trouvez devant la 1ere école publique de la commune de Varennes. Pour appliquer la loi rendant l’école obligatoire, et avec la bénédiction de l’Académie, le Maire de l’époque, François Rongière dut braver le refus de son Conseil municipal et louer une maisonnette.