Tour of the Montagne du Buègue

The Saint-Laurent chapel is one of the remains of the church of the priory of Bodon. Originally from an abbey founded in the 6th century by a holy monk named Mary or May, in the 12th century, this priory controlled forty churches located between La Motte-Chalancon, Lemps and Sainte-Jalle, and was then attached to the abbey of Ile-Barbe, in Lyon. This small chapel was located in the southern apse of the church of which there are vestiges (private property, forbidden access).

Le plateau Saint-Laurent accueille encore chaque année un troupeau de brebis. Son originalité réside dans le fait que le troupeau vient passer une partie de l'hiver sur ce plateau d'altitude. Cela est rendu possible par la présence d'Aphyllante de Montpellier (Aphyllanthes monspeliensis), petite plante ressemblant à un "jonc", couverte de fleurs bleues au printemps. Cette plante assure une bonne ressource pour les brebis et supporte bien un pâturage automnal ou hivernal.

Le massif des Baronnies provençales abrite la plus importante colonie de vautours de l'arc alpin. Avec 305 couples identifiés comme reproducteurs en 2023, le Vautour fauve (Gyps fulvus) est, de loin, l'espèce de vautours la plus abondante et la plus facilement observable sur le territoire. Cette colonie est issue de programmes de réintroduction menés par l'association Vautours en Baronnies. Le lâcher de 61 individus de 1996 à 2001 a permis de constituer un noyau de population qui est maintenant stable.

Suivre la pente. Sur cette parcelle de lavande on observe comment les lavandiculteurs s'adaptent aux contraintes géographiques de leurs parcelles. La récolte de la lavande nécessitant le maniement d'outils sur le rang et de remorques fortement chargées, la plantation dans le sens de la pente est aujourd'hui la meilleure option pour exploiter ces secteurs en pente et éviter des situations dangereuses avec des outils risquant de se renverser.

These ruins are the last visible remains of the several farms of this side of Buègue, gradually abandoned since the end of the 19th century. The L-shaped building, frames a courtyard bounded by a wall to the south. On the ground floor, it gathered several spaces devoted to animals: A sheepfold for goats and sheeps, a stable for horses, a "pourcieu" for pigs. On the first floor, a part was reserved for living, while the other one was devoted to storing the hay.

Le Vautour moine (Aegypius monachus) est l'une des 4 espèces de vautours fréquentant le secteur. Il se distingue du Vautour fauve (Gyps fulvus) par son plumage brun très sombre, une tonsure sur la tête (d'où son nom) et par son envergure de près de 3m ! C'est le plus grand rapace d'Europe. Contrairement à son cousin fauve qui niche en falaise et en colonie, lui, prefère construire son nid sur la cime applatie de grands pins. Environ 15 couples reproducteurs ont été recensés en 2023. Depuis 2010, il se reproduit dans les Alpes (Baronnies provençales et Verdon).

The former sheepfold of La Botte is one of the most visible scenery markers of the pastoral activity which reigned on the mountain of Buègue until the post-war period. Now rehabilitated as a dwelling, the building was built with the slope: The level offset made it a ground floor destined to the animals and a first floor devoted to the hay. On the other hand, the sheepfold had been positioned on a sunny slope and near a creek.

Above the road towards the Bugeue ridge, a wood of old oaks with crooked trunks, was used to feed the flocks. Young twigs were regularly cut to feed the animals with the leaves of the trees. With each cut and each regrowth of these branches, the scars of the wood formed balls that the bark would overlay little by little. These trees are called "tadpole oaks" (with a head) because of their very specific shape.

Le retour des Vautours fauves (Gyps fulvus) a été favorisé par la présence encore forte de troupeaux sur le territoire. Les vautours se nourrissent notamment d'animaux sauvages morts dans la nature mais seulement s'ils sont bien visibles. Les troupeaux, en permettant de conserver des prairies naturelles ouvertes, favorisent ainsi les zones de prospection des vautours. De plus lorsqu'une de ses bêtes meurt, l'éleveur peut la déposer sur une placette d'équarissage : les vautours en assurent le nettoyage complet, naturel et gratuit !