Argiles grises du lias riches en fossiles. Ici, les potiers de St-Jean du Bruel venaient s'approvisionner en argile grise (ou bleue) pour la mélanger à l'argile rouge prise le long du chemin allant à Dourbias. L'argile obtenue de ce mélange n'étant pas réfractaire, la production se limitait donc à de la vaisselle (cruches, assiettes, vases, pots de chambre...), à des matériaux de constructions (tuiles, briques, épis de faîtage...). Dès le milieu de XIXème s., les potiers de St-Jean se spécialisèrent dans la fabrication de "faisselles", moules destinés à l'affinage de fromages au lait de brebis, et le succès des fromages de Roquefort contibua à l'augmentation du nombres d'ateliers de potiers dans le village. On peut voir encore aujourd'hui la cheminée du four de potier au niveau du Pont Neuf.