La ville de Nant doit son développement à l’eau, et à l’établissement, en 926, des moines bénédictins venant du monastère de Vabres l’Abbaye. Les moines engagent des travaux considérables entre le XIIe et XIIIe siècles. Ils canalisent le Durzon afin d’assécher les marécages, car « la rivière le Durzon ne s’était pas creusé de lit stable dans cette plaine et l’eau s’écoulait difficilement pour rejoindre la Dourbie. Les eaux du Durzon étaient stagnantes et marécageuses » (Elie Mazel)En 1135 le monastère est érigé en abbaye. L’abbaye rayonne, est respectée, devient puissante et fait des échanges avec d’autres abbayes, ce qui permet au village de s’enrichir.On y trouve toute l’industrie liée à la force hydraulique, moulins bladiers, à cuivre, et une agriculture riche grâce au réseau d’irrigation, notamment fourrage, fruits et produits de toutes sortes. Nant devient un pôle commercial avec des marchés très prisés et des foires importantes.