La rue remontant la ville, celle qui longe le parc, laisse imaginer le faste passé et la vie douce des habitants de ces maisons de maîtres. De grandes fenêtres, des loggias surmontées de terrasses, tout était bon pour profiter de la vue du parc en contrebas.
Tout en haut, la petite place donne sur l’arrière du Grand Théâtre de la ville. Edifié à la fin du XIXe siècle, il remplace le théâtre de la Place Verte, devenu trop petit pour les habitants toujours plus nombreux à profiter de la vie culturelle bouillonnante de l’époque. L’architecte, Charles Thirion, conçoit un vaste quadrilatère classique, élevé de deux niveaux, sur le modèle des théâtres à l’italienne.