La situation de Bergerac au bord de la Dordogne fit de cette ville un port fluvial important jusqu’à l’arrivée du train, ce que rappelle le quai Cyrano, vaste quai qui accueille l’Office de Tourisme et la Maison des Vins de Bergerac. Au milieu du XIXe siècle, la rivière assurait près des deux tiers du trafic entre Bergerac et le Bec d’Ambès. À partir de 1860, plus de 200 000 tonnes y transitaient chaque année : ce sont bien sûr du vin et d’autres productions locales comme des céréales ou du tabac, mais aussi du bois, du papier, des pierres de construction ou des peaux. Les productions des territoires en amont passaient aussi par Bergerac comme les charbons des mines d’Argentat, les productions des forges de la Vézère ou les fromages d’Auvergne.