Jouxtant la Porte de la Mer, le passage (ou guet) ou chemin de service, que l’on nomme aussi carruet, partiellement conservé derrière l’enceinte forti ée, était destiné à la circulation des soldats autour de la ville et à l’accès aux archères. Léo Drouyn, le célèbre archéologue, spécialiste de l’architecture militaire, le décrit ainsi : « On peut étudier la disposition des remparts dans cette longue ligne de courtines : on remarque qu’ils étaient séparés des maisons par un étroit couloir, un chemin de ronde au niveau du sol, où se tenaient les archers desservant les meurtrières, et permettant à la garnison de faire sans obstacle le tour intérieur de la ville et de pouvoir se transporter facilement sur les points attaqués. Cette disposition avait aussi l’avantage de ne pas laisser à certains bourgeois le soin de défendre la partie des remparts contre laquelle s’appuyaient leurs maisons.