En 1597, Jean-Louis de Nogaret de la Valette, duc d’Epernon, commande la construction d’une chapelle à Pierre Biard, sculpteur et architecte parisien, l’un des plus renommés de l’époque. Le duc d’Epernon voulait y abriter la sépulture de son épouse, Marguerite de Foix-Candale, décédée en 1593. La porte extérieure de la chapelle, la séparant du chœur de la collégiale, est datée de 1606, achèvement probable des travaux. Cette clôture remarquable est en pierre blanche incrustée de marbre noir. L’architecture de l’ensemble, avec ses boiseries, l’autel et son retable ont été conservés sans modi cation. Le tabernacle a été ajouté au XIXe siècle. Le mausolée, exécuté à l’imitation des tombeaux royaux de Saint-Denis, en marbres polychromes et bronze doré, a été considéré en son temps, comme l’un des plus somptueux de France. Il a fait l’admiration de tous les visiteurs de la chapelle.