Château de Genoud
Description
Bel exemple de châteaux en brique typiques de la région. A l'origine, demeure des seigneurs de Genoud ou Genost (vers 1300).
Château édifié au début du XIVe s. Des communs en hémicycle entourent la porte d'entrée principale. La tour carrée a été remontée vers 1853. A l'origine, l'ensemble se composait de trois tours et de deux ponts-levis démontés pendant la Révolution. Le logis de 1672 conserve un intérieur du XXe siècle, époque à laquelle fut ajouté un escalier d'accès à la tour.
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Mis à jour par
Bourg-en-Bresse Destinations - Office de tourisme - 18/05/2024
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Période d'ouverture
Propriété privée, le château est habité
Contact
Email : accueil@bourgenbressedestinations.fr
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Portrait
Edgar Quinet (1803-1875)
A sa naissance, la famille Quinet est établie en Bresse depuis trois siècles et possède une propriété à Certines. Edgar naît dans la maison d’hiver que détiennent ses parents à Bourg-en-Bresse, l’ancien hôtel des Varenne de Fenille, soit le collège Saint-Pierre actuel (rue Samaritaine). Edgar entre au Collège de Bourg (lycée Lalande actuel), puis il étudie la philosophie à Lyon et le droit à Paris. Il se lie d’amitié avec Jules Michelet (grand historien). Sa première publication, Tablettes du juif errant, paraît en 1823. Diplômé Docteur ès Lettres, il est nommé au Collège de France. Quinet se réjouit de la proclamation de la République de 1848. Elu député de l'Ain, il présente des arguments en faveur de l'école laïque car il attache une grande importance à l'éducation. Son ouvrage, L'enseignement du peuple (1850), prône l'enseignement gratuit, laïc et obligatoire : des idées qui inspireront Jules Ferry...
En 1851, il s’oppose fermement au coup d’état de Napoléon III et proscrit, doit s’exiler. Ses Lettres d'exil, en quatre volumes, décrivent ce que fut sa vie pendant près de vingt ans : période d'intense activité intellectuelle, il suit de près la politique de la France, dénonçant la politique de Napoléon III. Dans son ouvrage L'esprit nouveau, il demande que les femmes ne soient plus victimes de la législation du mariage et de l'ignorance, que soit rendue leur dignité aux paysans et aux ouvriers, que cessent les guerres sociales de classes. Mais Quinet meurt avant l'établissement définitif de la IIIe République. Ses funérailles ont lieu à Paris, suivies par une foule énorme, parmi laquelle se trouvaient Gambetta et Victor Hugo.
A Certines, vers l'église, subsistent un pan de mur et une porte, uniques vestiges de la maison dans laquelle Edgar Quinet aima passer son enfance.
Compléments de localisation
A l'entrée de Certines
