Pendant très longtemps, l’oléiculture a occupé une place fondamentale dans la vie des Cuersois. Les oliviers couvraient de vastes surfaces et alimentaient du XVIIIe au XXe siècle une trentaine de moulins privés, tels que celui dont les « chapelles » sont à voir près du Jardin Fournier. Seul survivant du gel de 1956 qui a impacté de nombreux vergers, le Moulin des cinq ponts conserve ses pressoirs à vis, un moulin avec ses meules jadis mues par un système d’engrenage et sa roue à godets qui l’actionnait, alimentée par le « ruisseau des Arrosants de la Foux » comme bien d’autres moulins. Coopérative oléicole depuis 1920, il triture désormais avec des moyens modernes 100 à 300 tonnes d’olives par an. Classée en AOC, la bonne conservation et la douceur de son huile reposent sur son élaboration à partir d’olives dénoyautéesissues d'oliveraies de Cuers et des environs.
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