Le 15 août 1944, le dernier train de déportés quitte la gare de Pantin pour le camp de concentration de Buchenwald pour les hommes, et celui de Ravensbruck pour les femmes. Le voyage s’effectue dans des conditions effroyables. À son bord : 2 400 résistants, dont 330 étrangers (américains, britanniques, canadiens ou encore australiens).
Le 16 août, le pont enjambant la Marne vient d'être coupé par l'aviation alliée, ce qui ralentit toute progression. Durant toute la journée du 16 août, entre la plaine de Luzancy et la gare de Nanteuil-Saâcy, les prisonniers vont devoir, encadrés par les SS, transporter le butin de leurs bourreaux puis emprunter un train qui les conduira jusqu'en Allemagne. 65 % d’entre eux n’en reviendront jamais.
Quelques noms parmi les déportés du "dernier convoi" témoignent d’une grande diversité d’appartenance à la Résistance. Parmi eux : Florentine Auribault d'Émerainville, le marquis De Roy de Villecerf, Maurice Braun, chef du réseau Ernest Publican, l'abbé Hénocq, René Piketty, directeur de la "Générale meulière" de La Ferté-sous-Jouarre.