L'ascension vers le col de Méhatché reprend ici à droite (fléché « Artzamendi ») par un court passage à 15 %, histoire de se remettre dans l'ambiance. La route remonte ensuite en marches d'escaliers sur la rive gauche orographique de la vallée du Laxia, dans la forêt, un vrai casse-pattes à aborder sagement. Un pont (11 km) vous fait passer sur la rive opposée et, au détour d'un virage à droite en équerre, une rampe de 500 m à 16 % laisse la fâcheuse impression d'être collé au goudron. Un répit de 800 m est accordé dans la traversée du quartier Berandotze (12,3 km). Dépasser le bar Saint-Pierre (pause indispensable ?) et poursuivre en fond de vallée. Après un pont, la route tricote trois courbes à près de 20 % et atteint plus haut une nouvelle intersection en Y. C'est bien à gauche, par le « mur » sans équivoque, que l'ascension se poursuit. Les pourcentages sont perpétuellement redoutables, 15 % de moyenne sur 1,5 km, avec des pointes à 20 %. Mais le point de vue est magnifique et justifie à lui seul quelques pauses (en profiter pour souffler...). Les 400 derniers mètres vous séparant du col de Méhatché sont nettement plus humains. Au col de Méhatché , pour ceux qui ont encore quelques réserves, on peut continuer sur la route au-delà de la pierre levée. Encore 1,5 km de bitume très raide (13,5 % de moyenne) pour rallier le sommet de l'Artzamendi (radars).
Au retour, pour éviter de remonter au col de Légarré, il est plus facile de faire toute la descente jusqu'au quartier Laxia (route en mauvais état) où, à gauche par le Pas de Roland, on rejoindra Itxassou. Ici, la D249 ramène à Espelette.