Circuit découverte de Monpazier. Plus beaux villages de France

Monpazier est une cité fortifiée fondée en 1284, sous le règne du roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine, Edouard I. Son plan rectangulaire se développe autour de la place des Cornières, entourée de maisons construites entre le XIIIe et le XVIIe siècle.

Avec ses galeries à arcades gothiques, la place possède toujours son ancienne halle, dont la charpente du XVIe siècle est portée par des piliers en bois reposant sur des blocs de pierre.

Cette bastide était entourée de remparts et on y pénétrait par 8 portes gardées. Seules, 3 portes existent encore aujourd'hui. À l'intérieur des bastides, les habitants étaient libres. Ainsi, les filles pouvaient épouser qui elles voulaient sans demander l'avis au seigneur. Les garçons n'avaient pas besoin de dot pour entrer dans les ordres. Pour s'installer dans la bastide, il fallait pouvoir payer une taxe. Ceux qui n'en avaient pas les moyens ne pouvaient donc pas entrer dans Monpazier car chaque porte était gardée. Alors, ils avaient trouvé un passage. Les égouts de la ville se déversaient à l'extérieur par une petite porte. Ils essayaient de remonter le courant et pénétraient dans Monpazier. Cette porte était appelée la porte du Paradis. Si pendant un an, ils arrivaient à se cacher ou à être abrités par les citadins, ils étaient libres.

Dans une bastide, on distingue plusieurs types de voies en fonction de leur largeur : les carreyras, rues charretières qui longeaient les façades des boutiques et les carreyrous, rues piétonnes qui coupent en plusieurs parties les îlots d’habitation permettant d’accéder aux maisons par l’arrière.

Maison dite " Du Chapitre " Située derrière l'église, cette ancienne maison de 3 étages (XIIIe siècle) servait autrefois de grange aux dîmes, dans laquelle les parts des récoltes réquisitionnées pour l'impôt étaient entreposées.

L'église a été construite au Nord Est du pal qui est le centre du village. La Nef a été commencée en 1289 grâce aux amendes des jeunes qui venaient construire à Monpazier. En 1490, Pan de Salignac, évêque de Sarlat, a décidé la construction du choeur.

Le « pal » est le centre géométrique de la commune.