Descubra el canal de Lalinde
Para facilitar la navegación por el Dordoña, principal vía de comunicación del sur del Périgord desde la Alta Edad Media, se excavó el canal de Lalinde entre Mauzac y Tuilières entre 1838 y 1843. A lo largo de ella, encontrará esclusas, cuencas, acueductos, casas de los escluseros y, en particular, la escalera de Tuilières
Pour faciliter la navigation sur la Dordogne, axe de communication privilégié du Périgord méridional depuis le Haut Moyen Age, le canal de Lalinde fut creusé de 1838 à 1843 entre Mauzac et Tuilières. Tout le long, des écluses, des bassins, des aqueducs, des maisons d'éclusiers et en particulier l'escalier de Tuilières furent construits.
Cette passerelle avait été construite au ras de l’eau (80 cm). Il a été décidé de la rehausser, comme l’avait été celle du bassin de Lalinde, de façon à permettre le passage des gabares et de leur encombrantes mais précieuses jumelles.
Cette passerelle enjambe le canal. Elle est en place de façon quasi permanente et a été conçue pour permettre l’accès PMR. Lorsqu’une gabare se présente, le pilote fait pivoter la passerelle à l’aide d’une télécommande et la remet en place une fois le passage franchi.
Découvrez sur le pan de la maison une échelle des crues de la rivière Dordogne
Le franchissement du canal n’est possible que grâce aux six ponts construits sur ses quinze kilomètres de longueur. Il faut, cependant, que les ruisseaux venant des coteaux puissent rejoindre la Dordogne. De même, des marcheurs ne sont pas prêts, faute de barque, à effectuer un détour de plusieurs kilomètres pour rejoindre la berge d’en face. C’est pourquoi une dizaine d’aqueducs sont percés sous l’ouvrage pour permettre de le franchir.
Le 11 juillet 1964, le Tour de France remonte le canal. Un camion citerne qui assure l’approvisionnement de l’hélicoptère de la gendarmerie arrive trop vite de Bergerac et aperçoit trop tard le virage. Percutant la foule qui se masse pour voir passer les coureurs, il bascule dans le canal faisant huit morts, dont trois enfants, et treize blessés. Afin d’adoucir la courbe du virage, le canal est busé. Aucune embarcation ne pourra plus passer.
Cette cheminée en brique, entre le canal et la voie ferrée ne correspond pas à une usine mais à une petite chaudière qui permettait de faire bouillir l’eau. Lorsque les motrices à vapeur se présentaient au passage à niveau, elles pouvaient se ravitailler, économisant ainsi du charbon.
En 1838, le « Chemin de grande communication Périgueux-Cahors » arrivait à Sauveboeuf. De là, un bac permettait aux voyageurs de franchir la Dordogne et d’atteindre la rive gauche à Badefols. Ceci explique la présence d’un pont aujourd’hui totalement inutile sur le canal.
L’ingénieur Vauthier, concepteur du canal avait prévu l’éventualité d’une crue passant au dessus de l’écluse de Mauzac. Les eaux se seraient alors déversées sur Lalinde sans obstacle. C’est pourquoi le déversoir de Sauveboeuf a été aménagé de façon à détourner vers la Dordogne le trop plein en eau.
La vocation première de cet ouvrage et de créer un réservoir permettant l’alimentation constante en eau du canal. C’est, en 1838, le plus long barrage de France. Il est doté en 1847 d’une échelle à poisson. Un canal de dérivation est construit en 1921 sur la rive gauche. Il alimente l’usine hydroélectrique de Calès. Aujourd’hui, le vaste plan d’eau qui s’étend jusqu’au cingle de Trémolat est apprécié des plaisanciers.
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Point Information Tourisme de Lalinde
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