Boucle Trail Parthenay

façade intéressante de type art roman avec des modillons sculptés

Ancienne chapelle

Le chemin du Rosaire relie le faubourg Saint-Jacques au faubourg Saint-Paul. Contournant la cité médiévale, sur les hauteurs, il offre un magnifique panorama sur les remparts de Parthenay et plus particulièrement la Citadelle dans le prolongement du château. Ce point de vue qui s’offre désormais aux promeneurs a été rendu possible par les travaux de réaménagement de la Prée opérés en 2016. Une centaine de peupliers a été arrachée et remplacée par des bosquets de chênes, de frênes, d’aulnes afin de favoriser l’observation, depuis le chemin, d’une partie de l’appareil défensif de la cité médiévale. Celui-ci comprenait trois remparts et une trentaine de tours, répartis sur trois niveaux et s’étalant sur plus de trois kilomètres.

chemin agréable le long du Thouet avec vue sur le Viaduc de Parthenay

chemin le long du Thouet

Musée d'art et d'histoire avec des collections permanentes liées à l'histoire de la ville et ses fouilles archéologiques. Programme riche d'expositions temporaires

Prosper Mérimée, inspecteur des monuments historiques au XIXe siècle, cite dans une de ses lettres « une jolie porte de Parthenay d’une conservation parfaite et d’une élégance rare. Elle est percée de deux tours, surmontées de mâchicoulis. Cela me paraît de la fin du XIVe siècle ». La porte Saint-Jacques est une des seules à subsister parmi les cinq qui protégeaient la cité. Construite au XIIIe dans un but purement défensif, remaniée au XVIe à des fins plus ostentatoires et restaurée au XIXe siècle, elle est devenue l’emblème de Parthenay. On la retrouve sur les affiches publicitaires pour inciter au tourisme.

Le Centre d'Interprétation de l'Architecture et du Patrimoine est un outils qui permet de sensibiliser les visiteurs au patrimoine local. Des expositions semi-permanente apporte des clés de lecture pour appréhender les atouts du territoire. Le CIAP dispose aussi d'une boutique de souvenirs. C'est de ce lieu que partent toutes les visites guidées de la cité médiévale de Parthenay.

Plus grande rue médiévale d'Europe avec ses 334 mètres de long, elle conserve les plus beaux exemples de maisons à pans de bois de Parthenay, qui datent du XVème siècle. Cœur actif de la cité avec ses échoppes, ateliers, auberges, la Vau Saint-Jacques est au Moyen Âge un lieu grouillant de vie. Artère principale de la cité, elle doit son nom à sa situation au fond d’une vallée bien protégée et sur un axe secondaire menant vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Quartier dédié à l’artisanat textile, il contribue à la prospérité et à la renommée de Parthenay jusqu’en Angleterre et en Flandres. Les belles demeures à pans de bois du XVe siècle abritent au rez-de-chaussée la boutique, avec auvent pour les étals et ouvroir pour la confection, la résidence familiale au premier étage, et le grenier au second étage. Certains décors de façades gardent encore les traces de l’activité du lieu.

Site dédié au marché aux bestiaux au Moyen Âge, la place du Vauvert était également un lieu de rassemblement où les habitants du quartier Saint- Jacques avaient pour habitude de se réunir dans le cadre de célébrations et de fêtes communautaires. Feux de joie, chants, repas collectifs ou fêtes de patronages pouvaient ainsi y être organisés. Aujourd’hui lieu tranquille, il est bordé par le jardin des roses anciennes aménagé au début des années 2000 par le service Espaces verts de Parthenay en remplacement d’un ancien lavoir. S’y mêlent les odeurs de buis, de roses, de valériane et de lavande, aux pieds des remparts de la Citadelle. Par ailleurs, la statue du pèlerin trône au centre de la place. Inaugurée en 2012 dans le cadre des festivités du Millénaire de Parthenay, cette statue de bronze rappelle le passage des pèlerins empruntant la voie des Plantagenêts pour rejoindre Compostelle.

C'est la deuxième porte fortifiée conservée de Parthenay. Par définition lieu de passage, la porte de la Citadelle fermait l’accès au quartier où, à l’abri de la populace, les clercs et le seigneur de Parthenay dirigeaient la Gâtine. Aménagées à même les remparts, les geôles sont encore visibles à proximité de l’actuel jardin des Prisons. Elles font écho au fait que la justice était rendue par le baron pour les crimes graves, par son bailli pour les délits et affaires mineures. La question était largement administrée à des accusés « mis sur la sellette », qui se voyaient interrogés et torturés. La sentence ultime demeurait la longue pendaison. Dans le cas d’un délit grave, les portes étaient d’ailleurs utilisées lors des pendaisons. Celles-ci attiraient nombre de Parthenaisiens. En effet, le supplicié y était exhibé nu de façon à vérifier son trépas.

L’ancien hôtel de ville est depuis plus de 30 ans la médiathèque de Parthenay. Edifié en remplacement de l’ancienne mairie aménagée dans une maison à pans de bois, ce bâtiment a connu mille et unes vies. Délaissé par les élus municipaux en 1948, le bâtiment recueille par la suite les fonds de la bibliothèque et les collections du musée de Parthenay provenant de legs et de dons faits par des notables locaux. La bibliothèque-musée menacée d’effondrement quitte donc le quartier Saint-Laurent pour s’installer face à la porte de la Citadelle. Les ouvrages comme les collections muséales y sont déjà accessibles gratuitement. La situation perdure jusqu’en 1982, date à laquelle le musée est déplacé de nouveau tandis que des travaux sont initiés pour faire de la bibliothèque une médiathèque.

Site monastique dédié originellement à l’accueil des voyageurs et des pauvres, le prieuré de la Maison-Dieu a été abandonné à la Révolution française. Tombé en désuétude, il est restauré à la fin des années 1980. Les travaux permettent ainsi de reconstituer une partie du décor peint à l’intérieur. Les armes d’Arthur de Richemont, seigneur de Parthenay et duc de Bretagne, y sont notamment représentées suite à un don de sa part afin d’obtenir l’absolution ou l’accès au Paradis. La Maison-Dieu était également un lieu de soin où les moines avaient pour habitude de recueillir les plus pauvres.

Par définition lieu de passage, la porte de la Citadelle fermait l’accès au quartier où, à l’abri de la populace, les clercs et le seigneur de Parthenay dirigeaient la Gâtine. Aménagées à même les remparts, les geôles sont encore visibles à proximité de l’actuel jardin des Prisons. Elles font écho au fait que la justice était rendue par le baron pour les crimes graves, par son bailli pour les délits et affaires mineures. La question était largement administrée à des accusés « mis sur la sellette », qui se voyaient interrogés et torturés. La sentence ultime demeurait la longue pendaison. Dans le cas d’un délit grave, les portes étaient d’ailleurs utilisées lors des pendaisons. Celles-ci attiraient nombre de Parthenaisiens.

Classée Monument Historique, l'église Sainte-Croix a été fondée par les seigneurs de Parthenay, à proximité de leur château, dans le quartier de la citadelle. Fondée à la fin du XIème siècle, cette église aurait accueilli des reliques de la Vraie Croix. La façade sculptée a disparu au XVIIIème siècle alors que les deux portes latérales conservent leur cachet roman. Au XVème siècle, Arthur de Richemont fit construire la tour-clocher qui a perdu sa flèche depuis lors.

L'église Notre-Dame de la Couldre a été édifiée au début du XIIème siècle, au coeur de la citadelle et a été le siège de l'archiprêtré de Parthenay. Seule subsiste la façade de cet édifice important, détruit au XVIIème siècle. Prenez le temps de contempler les magnifiques sculptures qui ornent le portail central illustrant le thème de l'annonciation.