Vous vous situez ici à la frontière entre la France et la Belgique, où la contre-bande était très répandue. Dès la fin du XVIIème siècle, la population a recours à la fraude pour se procurer en Belgique tous types de produits moins chers : alcool et tabac bien sûr, même surtout pour les produits élémentaires comme le pain ou le chocolat.
Cette zone frontalière en pleine campagne permettait de passer la frontière très facilement. C’est en effet un véritable jeu de chat et de la souris que se livrent les douaniers et les contrebandiers, poussant ainsi les douaniers à rester cachés dans les champs pendant de très longues heures.
Les fraudeurs avaient également toutes sortes d’astuces pour faire passer le plus discrètement possibles les marchandises : dans les langes des bébés, sous les vêtements des dames, dans les landaus ou encore le cadre de la bicyclette.
On eut même recours aux chiens pour transporter davantage de marchandises en leur fixant sur le dos la marchandise.