Lors de la création d’une bastide et notamment celle de Laparade, les terrains « communaux », étaient laissés indivis afin que les pauvres gens puissent faire pâturer leurs bêtes ou ramasser des fagots. Les forêts et les carrières voisines fournirent le bois et la pierre à bâtir. Une fois le plan tracé, les lots, tous égaux, furent attribués par adjudication, l'acte de paréage fixant les redevances à payer. Les habitants s'étaient engagés à construire leur maison dans l'année sur une ossature de pans de bois garnie de torchis, de pisé ou de tuiles plates disposées en épi. La protection d'Alphonse de Poitiers la mettant à l'abri de l'oppression seigneuriale et des exactions des pillards, la bastide se peupla vite. A la mort du prince (en 1271), Guillaume de Cohardon reçut au nom du roi le serment de fidélité de Castelseigneur.