Rochers de l'Isop

Les rochers de l'Isop est un site naturel inscrit depuis 1989. La protection concerne la vallée de l’Isop sur une partie où la rivière s’est frayée un passage dans un massif de diorites. L’encaissement de l’Isop a généré un relief singulier parsemé de rochers dont le nombre, les dimensions, les formes et les dispositions donnent une dimension pittoresque aux lieux. Les rochers sont issus d’un lent processus de désagrégation en boules. Les noyaux de roche que l’on peut observer aujourd’hui ont résisté à l’érosion mécanique ainsi qu’à la décomposition chimique puis ont été mis au jour par le déblaiement des arènes qui les enveloppaient. (Source : DREAL Nouvelle Aquitaine)

L’Isop, de "Is" signifiant eau, est un ruisseau long d'environ 20 km, affluent de la Blourde qui se jette elle-même dans la Vienne. Il coule au pied des villages de Saint-Martial et Saint-Barbant en jouant un rôle discret dans le paysage, caché par une végétation épaisse de fond de vallon et des bois de pentes. Son lit peu profond est parfois encombré de roches de toutes tailles, formant de-ci de-là de petits rapides. (Source : DREAL Nouvelle Aquitaine)

Lors de la guerre de 1870, un déserteur prussien se serait réfugié dans l'un de ces amas rocheux et l'aurait aménagé. En se servant d'énormes rochers massifs, il aurait construit une sorte de grotte dont on distingue encore l'entrée.

L’église de Saint-Martial-sur-Isop possède une architecture complexe qui s’explique par des modifications réalisées au fil des siècles. Une église de type « grange » fut construite à l’époque carolingienne. Un peu plus tard, l’église est alors modifiée pour lui donner une forme plus arrondie, davantage au goût de l’époque. En 1896, la voûte de l’église s’écroule et oblige les habitants à la rénover. La crypte romaine qui se situe en dessous de l'église possède une source qui fut utilisée pour baptiser les croyants. L'église est par ailleurs reconnue pour son acoustique exceptionnelle.