Parcours Balade dans le Centre Ancien de Romans

Construite en 837, par St Barnard évêque de Vienne, la Collégiale est le berceau de Romans. Mariage de style roman et gothique, elle abrite un pur joyau : les Neuf tentures brodées représentant la Passion du Christ (visible en saison et en visite guidée)Dans le chœur de l'église, des peintures murales du XIVe siècle présentent une exceptionnelle richesse de couleurs, de motifs géométriques et de représentations figuratives. La grande sacristie sert d'écrin à de superbes boiseries en noyer du XVIIIe siècle et à de nombreux objets d'art sacré. Enfin, les vitraux de la façade occidentale ont fait l'objet d'une commande publique de l'Etat. Réalisés en 2000 par l'artiste allemand Georg Ettel en collaboration avec l'atelier valentinois Thomas vitraux, ils mettent en scène l'Apocalypse écrit par l'apôtre Jean. Des expositions temporaires et des concerts ont lieu plusieurs fois par an dans cet édifice. Possibilités de visites guidées pour groupes ou individuels. En été : ouverture exceptionnelle de la sacristie et de la Chapelle du Saint Sacrement (pour voir les tentures) tous les week-ends.

La première mention de ce Pont aux Archives date de 1033. En longeant les quais de l'Isère aménagés en 1860, se profile le Pont Vieux.Ce pont permet aux Chanoines de Saint-Barnard d'établir sur les personnes, bêtes et marchandises "des péages" qui deviennent une source importante de revenus. Il n’en faut pas davantage pour que le premier hameau situé sur la rive sud du pont soit nommé, à juste titre, « Le Bourg du Péage » pour devenir plus tard BOURG DE PEAGE. Une Porte Fortifiée défendant le pont est construite en 1393...et abattue au début du XIXème siècle. Cette porte fortifiée figure sur le blason de la ville. Avant que le court de la rivière ne soit régulé par les barrages, le pont fut maintes fois endommagé par les crues violentes de l’Isère. Maintes fois emporté par les crues puis reconstruit au fil des siècles, le Pont Vieux sera pris dans la tourmente de la seconde Guerre mondiale et en partie détruit, une première fois en juin 1940 puis à nouveau en août 1944 !

Le nom de la rue est lié à sa situation géographique autrefois en accès direct à l'Isère, ainsi qu'à la présence d'un vivier à poissons appartenant aux chanoines de la Collégiale Saint-Barnard.Longtemps la rue Pêcherie qui fait face à l'entrée de la Collégiale a été l'une des rues principales de Romans. En effet, les quais de l’Isère n'ont été construits que dans les années 1860. Aujourd'hui de nombreux artisans d'art s'y sont installés

Le Nom de la Rue vient du latin "Armilla", qui rappelle la présence de bijoutiers et de joailliers dans cette rue. Au n°18 hôtel particulier Servan-Nugues, 17-18ème s., à la façade animée d'arcatures en plein cintre et d'un décor en pointe de diamants.Au n°25 maison commune du 14ème s., 1er Hôtel de Ville de Romans. On pouvait y lire la devise de la ville : "Par ses bonnes coutumes et par ses bons citoyens, Romans se gouverne".

La Maison du Mouton est l'un des plus anciens bâtiments civils du centre historique de Romans, érigée début XIVe siècle. Aujourd'hui lieu de découverte du patrimoine et de l’histoire de la ville et du territoire nord de l’Agglomération.Elle appartient sans doute alors à un riche marchand de drap, qui prospère à cette époque à Romans. Le nom de « Maison du Mouton » lui vient probablement d’une tête de mouton sculptée en façade. Après le rachat par la ville en 2020, la maison du Mouton accueillera dès l'automne 2024 la Maison du Patrimoine

La Tour haute de 37m, édifiée au XIIème siècle, est placée au sommet d'une ancienne porte de la première enceinte de la ville. Elle doit son nom à l'automate, vêtu de l'uniforme des soldats de la Révolution, qui frappe les heures avec son marteau.Au XVème, les Consuls commandent une horloge monumentale à Pierre Cudrifin, horloger de Fribourg en Suisse. Elle est dotée d'une grosse cloche en bronze qui date de 1545 et pèse 2 300 kilos. L'automate frappe les heures depuis 1429. Cet automate en bois sculptée et en zinc est habillé de la "jaque" vêtement des paysans, d'où le sobriquet de Jacquemart. Ce personnage devient le porte-parole des idées républicaines. Il mesure 2,60m de hauteur.

Le quartier Saint-Nicolas se développe au Moyen Âge entre les deux enceintes des XIIe et XIVe siècles. Il est ainsi le fruit du premier accroissement urbain.Quartier populaire dès son origine, il accueille également au XIXe siècle les familles d’ouvriers de la chaussure, puis, au siècle suivant, une main d’œuvre italienne et des familles arméniennes rescapées du génocide.

Maison du XVIème dont l'un des Premiers Propriétaires fut Claude Thomé, Notable Romanais, Juge de la Ville de Romans, puis Consul. Il accueillit le Roi François Ier lors de sa Visite à Romans en 1533. Accessible lors de Visites GuidéesMaison qui présente une Façade Renaissance, dont les 2 étages sont ornés de Fenêtres Jumelles à Meneaux. Le Rez-de-Chaussée est rythmé par 4 Arcs Boutiques. La Porte s'ouvre sur une Galerie couverte d'une Voûte renforcée par des Nervures en mollasse. Chacune repose sur des "culots" richement ornés de sirène, anges, sanglier... Cette Galerie donne accès à une petite cour intérieure. Dans un angle, une tourelle à 4 étages de style Gothique Flamboyant, éclairée par des fenêtres à meneaux.

Rue Médiévale avec pavés en têtes de chat. Sur les murs à gauche, en venant de la Place aux Herbes, on peut voir les traces laissées par le moyeux de roues de charrettes qui ont creusé la mollasse.Au n°2 rue des Trois Carreaux, se trouve la tour des Poitiers, érigée aux Xe et XIe siècles. Au sommet, d’anciens créneaux ont été transformés en fenêtres. Cette rue médiévale débouche sur d'autres rues médiévales que sont la rue Merlin et la rue des Clercs. À l’Angle de la rue Merlin et de la rue des Clercs : Maison à Échauguette.

La présence d’un marché aux herbes et aux plantes médicinales à l’époque médiévale explique le nom de cette place.On peut y voir un hôtel particulier édifié dès le Xe siècle par la famille de Clérieu, dans l’objectif d’imposer sa protection au monastère de Saint-Barnard. En 1360, un atelier monétaire s’y installe pour deux siècles. Au XVe siècle, une porte fortifiée munie de mâchicoulis vient renforcer la sécurité du bâtiment. Le monogramme qui surmonte la porte est formé des initiales de Marius Charvin, propriétaire des lieux entre 1875 et 1900.

Dès le Moyen-Age, un bourg se développe autour de la collégiale. Place centrale de la Ville Médiévale, par laquelle pendant des siècles passa la Route de Grenoble à Valence...Depuis le Xe siècle, la place accueille le marché 2 fois par semaine dont le marché du dimanche qui reste un évènement incontournable de la vie romanaise. Dans l’Impasse Saint-Barnard, la Porte Saint Jean avec son arc à dents d’engrenage présente un Style Roman Méridional. Sur la place, au n°11, on peut voir la Tourelle de l’Hôtel Sablière, construit au XVIIIe siècle.