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JEANNE D’ARC ROUEN

JEANNE D’ARC ROUEN
JEANNE D’ARC ROUEN

Description

Jeanne d’Arc, Rouen : entre la ville de son martyre – ville où fut, aussi, prononcée son innocence en 1456, à l’issue du procès en annulation de la condamnation de 1431 – le lien est indissociable, immémorial.
Ce petit guide vous invite à (re)découvrir les différents lieux du patrimoine et du paysage rouennais où elle connut les épreuves et le supplice, où demeure aujourd’hui encore son souvenir. Du donjon au Vieux-Marché en passant par Saint-Ouen et la Cathédrale, ces hauts lieux du patrimoine monumental rouennais, véritables témoins de l’Histoire, sont désormais complétés par l’Historial Jeanne d’Arc, que la Métropole a créé en 2015 dans les lieux-même de son procès pour rendre à l’héroïne un hommage à la hauteur de sa légende. En un an, cet équipement original et novateur a conquis le public.
L’Historial, mais aussi deux autres lieux d’exposition incontournables où Jeanne occupe une place éminente – le Musée des Beaux-Arts, qui conserve de nombreuses oeuvres remarquables consacrées à l’héroïne, et le Panorama XXL, où est présentée en exclusivité mondiale une fresque monumentale faisant revivre Rouen en 1431, à l’époque de Jeanne d’Arc, en incarnation quintessentielle de la cité gothique – font de Rouen une véritable capitale johannique.
En parcourant les rues pittoresques de Rouen sur les traces de Jeanne, chacun fera de belles, d’émouvantes, d’inoubliables découvertes qui contribuent à faire vivre le souvenir – et par là l’hommage – de cette figure unique dans l’Histoire de France.

LA GUERRE DE CENT ANS
Depuis 1337, la France est troublée par la guerre de Cent ans qui oppose la France et l’Angleterre. À cette guerre de succession s’ajoute une guerre civile entre Armagnacs, partisans du futur Charles VII, et Bourguignons, alliés aux Anglais. En effet, en France la folie gagne le roi de France Charles VI et de nombreux complots secouent le royaume.

En Angleterre, Henri V accède au pouvoir en 1413 et se proclame roi de France. Il débarque en Normandie en 1415 pour s’emparer du pays et gagne la bataille d’Azincourt. En 1419, il prend Rouen après un siège de 6 mois qui met la population à genoux. La ville devient la capitale des occupants anglais. Henri V et Philippe Le Bon, duc de Bourgogne s’allient alors contre le dauphin (futur Charles VII) et signent le traité de Troyes en 1420. Conformément à ce traité, Henri V épouse Catherine de Valois, fille légitime de Charles VI, ce qui exclut Charles VII de la succession et place le futur roi d’Angleterre (Henri VI) sur le trône de France. Mais en 1422 Charles VI meurt quelques semaines après Henri V qui laisse un fils de 10 mois.

LA VICTOIRE À ORLÉANS ET LE SACRE DE REIMS
C’est dans ce contexte que naît Jeanne d’Arc en 1412 à Domrémy d’une famille de laboureurs. Vers 12 ans elle dit entendre des voix lui intimant d’aider le Dauphin, fils de Charles VI, à regagner son trône. Avec l’aide du capitaine de Baudricourt, elle gagne Chinon en 1429 et convainc le Dauphin de la laisser délivrer Orléans assiégée par les Anglais. Elle libère la ville le 8 mai 1429. Après avoir défait les Anglais lors de la bataille décisive de Patay, qui efface le désastre français d’Azincourt, elle conduit Charles VII à Reims pour l’y faire sacrer, comme il est fait traditionnellement pour les rois de France, lui donnant ainsi toute sa légitimité sur le trône.

LA FIN DE L’ÉPOPÉE DE JEANNE
Dès lors, Charles VII change de politique et laisse Jeanne tenter, seule, de reprendre Paris. Cette tentative se solde par un échec. Jeanne d’Arc poursuit cependant sa campagne. Elle se rend à Compiègne pour la délivrer des Anglais et des Bourguignons, mais elle y est faite prisonnière le 23 mai 1430. Elle est ensuite vendue aux Anglais et conduite à Rouen où se déroulera son procès.


Des vestiges de la tour de la Pucelle au pont Boieldieu, ce parcours retrace les derniers mois de la vie de Jeanne d’Arc. Cet itinéraire est aussi l’occasion de découvrir les lieux et les œuvres d’art qui, dans la ville, rendent toujours hommage à Jeanne. Vous pourrez ainsi parcourir la salle du Musée des Beaux-Arts qui lui est dédiée, profiter de la place du Vieux marché ou encore visiter l’Historial.

LA PRISON
Capturée près de Compiègne, Jeanne d’Arc est emmenée à Rouen pour être jugée. Elle est d’abord conduite dans le château construit au XIIIe siècle par Philippe Auguste et occupé alors par les anglais, sous la responsabilité du Capitaine de Normandie, le Duc de Bedford. On l’interne dans une tour, dite plus tard «Tour de la Pucelle» (1), dont quelques vestiges subsistent encore au n° 102 de la rue Jeanne-d’Arc. Bien qu’inculpée d’hérésie par un tribunal religieux, elle est placée dans une prison laïque et gardée par des geôliers anglais et non par des femmes. Rue Bouvreuil, on peut encore voir et accéder au donjon (2) dit aussi tour Jeanne d’Arc dans lequel elle n’entre qu’une seule fois pour subir la torture à laquelle les juges décident de renoncer.


LE PROCÈS
Le procès commence le 9 février 1431. Les interrogatoires conduits par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais, ont lieu dans l’enceinte de la forteresse. Les 70 articles du réquisitoire sont récusés par Jeanne ; seul un condensé de 12 articles est soumis aux théologiens et docteurs qui la condamnent comme hérétique, blasphématrice, schismatique.
Le 24 mai 1431, Jeanne est amenée au cimetière Saint-Ouen (5), devant le portail des Marmousets, pour la séance publique de l’abjuration, destinée à lui faire renoncer à ses propos qualifiés d’hérétiques. Pour aboutir à ses fins, l’évêque Cauchon use d’une supercherie : le texte que signera Jeanne d’une croix, ne lui est lu que partiellement. De retour dans sa prison, Jeanne reprend l’habit d’homme. Elle se rend ainsi une nouvelle fois coupable d’hérésie, ce qui permet à l’évêque d’ouvrir le procès de relapse.
Les juges rendent la sentence de la condamnation au bûcher dans la salle de l’Officialité de l’Archevêché. Aujourd’hui il ne subsiste de cette salle que le pignon nord, ouvrant sur la rue Saint-Romain, par lequel se fait l’entrée de l’Historial Jeanne d’Arc (6). L’archevêché a, quant à lui, été classé aux monuments historiques en 1909. La partie qui abrite l’Historial a été complètement restaurée depuis 2013. Sur près de 1000 m2, ce musée d’un nouveau genre retrace l’épopée de Jeanne à travers un parcours audio-visuel immersif. Il nous invite ensuite à mieux comprendre, dans un espace multimédia interactif, la construction de sa légende.


LE SUPPLICE
Le 30 mai 1431, sur la place du Vieux-Marché (8), Jeanne est brûlée vive, devant les autorités anglaises, les représentants de l’Église et une foule nombreuse. Coupable d’hérésie et excommuniée, elle reçoit néanmoins l’eucharistie avant son supplice. Elle demande une croix qui lui est présentée. L’évêque Cauchon n’obtient pas la renonciation qu’il escomptait. Afin de ne conserver aucune relique de Jeanne, le bourreau jette, près de l’entrée actuelle du pont Boieldieu (9), les cendres et le coeur de Jeanne.

LA RÉHABILITATION
En 1455, la mère de Jeanne, Isabelle Romée, obtient du pape l’autorisation de demander la révision du procès. Le procès en réhabilitation est finalement conduit dans l’Archevêché, mais le 7 juillet 1456, c’est dans le cimetière Saint-Ouen qu’a lieu la séance solennelle de réhabilitation. Dans leurs conclusions, les juges stipulent que la ville de Rouen doit édifier une croix à l’emplacement du supplice. Jeanne ne sera béatifiée qu’en 1909 et canonisée en 1920. Dès cette époque, une loi prévoit la construction à Rouen d’un monument de la reconnaissance nationale à Jeanne (8).


LA MÉMOIRE DE JEANNE D’ARC À ROUEN
Dans une nouvelle salle consacrée aux interprétations artistiques suscitées par l’histoire de Jeanne d’Arc, le musée des Beaux-Arts de Rouen (3) vous invite à découvrir combien l’héroïne et les épisodes de sa vie ont inspiré d’images diverses tout au long du 19e siècle en passant de l’icône romantique de Paul Delaroche à la bergère visionnaire de Léon Bénouville ou encore la vierge guerrière de George William Joy.
À proximité du musée, l’Hôtel de Ville (4), ancien dortoir des moines de Saint-Ouen, présente dans le hall une grande statue de Jeanne réalisée par Jean-Jacques Feuchère en 1845.
Dans la cathédrale (7), une chapelle est dédiée à la sainte dans laquelle une statue de Georges Saupique représentant Jeanne au bûcher et deux vitraux retraçant l’épopée de Jeanne ont été placés après la Seconde Guerre mondiale.
En 1979, Louis Arretche a achevé la construction, sur la place du Vieux-Marché (8), de l’église Sainte-Jeanne d’Arc, qui sert d’écrin aux magnifiques vitraux de l’église Saint-Vincent, rescapés de la Seconde Guerre mondiale et – dans son prolongement – d’un monument civil commémoratif qui intègre la belle statue de Jeanne par Real del Sarte (1928) et affiche les mots célèbres prononcés par André Malraux en 1964. Sur cette même place, une grande croix a été construite à l’emplacement où Jeanne fut brûlée.

Informations techniques

Marche
Difficulté
Non renseignée
Durée
2h (1j)
Dist.
2.5 km
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Profil altimétrique

Point de départ

102 Rue Jeanne d'Arc , 76000   Rouen
Lat : 49.44656Lng : 1.09331

Points d'intérêt

image du object

L’Hôtel de Ville

Rouen a connu plusieurs hôtels de ville, dont l'emplacement a changé au cours de l'histoire, dû à son accroissement et de l'importance de l'administration. L'hôtel de ville tel qu'on le connait aujourd'hui, s'installe le 30 Mai 1800 dans l'ancienne Abbatiale Saint-Ouen. Le bâtiment était l'ancien dortoir des moines, réalisé par les architectes rouennais Defrance et Le Brument. Certains bâtiments de l'abbaye ont été détruits afin d'aménager une place devant le nouvel hôtel de ville. C'est en 1825 que l'édifice est transformé pour qu'il réponde architecturalement à sa nouvelle fonction, sous la direction de Maillet du Boulay. Le bâtiment est composé de deux étages, de deux ailes et d'un hall central qui sert au rez de chaussée de vestibule d'honneur La façade côté jardin n’a pas été modifiée. Durant plusieurs années, le deuxième étage servait de muséum et de bibliothèque, avant qu'ils ne soient transférés dans de nouveaux locaux. Pendant la nuit du 30 au 31 décembre 1926, un incendie survint, brulant ainsi les archives conservées durant la période 1800-1926 . La salle des mariages et celle du conseil municipal furent épargnées par les flammes. Par chance, de nombreux tableaux et statues dont celle de Louix XV ont été sauvé. L'architecte Edmond Lair reconstruit l'édifice en 1928. Cependant, la seconde guerre mondiale n'épargne pas la nouvelle construction. L'escalier sud est complètement détruit par une bombe. Source : Ville de Rouen

51 Place du Général de Gaulle 76000 Rouen
- Métropole Rouen Normandie -
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Information complémentaire

A 2 Pas d'Ici

Tout l'été, découvrez 30 propositions de visite ou balade à réaliser sur les communes de la Métropole Rouen Normandie. Pour prendre connaissance de la totalité du programme, rendez-vous sur le site Internet Rouen Tourisme, rubrique A 2 Pas d'Ici.

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Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾