Les collines de l'Artois - grande boucle

Au pied de la colline de Lorette, à Souchez, au milieu des anciens champs de bataille, un bâtiment à l’architecture inédite signée Pierre-Louis Faloci, fait de béton noir et de verre, accueille le centre d’Histoire du Mémorial’ 14-18 (anciennement appelé le Lens 14-18). Le parcours de ce centre d'interprétation retrace l'histoire de la Première Guerre mondiale en Nord Pas-de-Calais à travers de nombreuses photographies, films, objets et cartes interactives.

Le bois des bruyères est un massif boisé, entouré de prairies et parsemé de clairières où se développe dans l’une d’entre elle la Callune commune (fausse bruyères) d’où le site tire son nom. Situé sur le versant Nord-Ouest d’un rebord du plateau de la Gohelle, ce site constitue un poumon vert à la périphérie sud de l’agglomération de Lens-Liévin.

Point de repère pendant le circuit.

A proximité du mémorial national canadien de Vimy, un édifice plus modeste est dédié « à la mémoire (…) des officiers, sous-officiers et soldats de la Division Marocaine tombés ici glorieusement les 9, 10 et 11 mai 1915 » Avant que les Canadiens n’arrivent sur la crête de Vimy, d’autres soldats avaient déjà tenté leur chance mais ils n’avaient pu rester faute de renforts et d'artillerie. Ces hommes, ce sont les zouaves et les tirailleurs marocains, accompagnés dans la Division Marocaine par des volontaires de la Légion étrangère venus de 52 pays.

Au cœur d’une forêt de 107 hectares, le Parc commémoratif du Canada vous invite à découvrir son monument imposant dressé face à la plaine qui rend hommage aux 66 000 soldats canadiens morts en France durant le conflit. Érigées au point culminant de la crête, là où les troupes canadiennes ont remporté la bataille de Vimy en avril 1917, les deux tours blanches du mémorial dominent la plaine de Lens. Hautes de 27 mètres et bâties avec 6 000 tonnes de pierre, elles sont l’œuvre de l’architecte et sculpteur canadien Walter Seymour Allward. Elles symbolisent l’union par delà l’Océan du Canada représenté par la feuille d’érable et de la France avec la fleur de lys.

Pour compléter la visite du monument national canadien, il est également possible de découvrir le centre d'accueil du mémorial avec une exposition autour de l'histoire de Vimy. Vous découvrirez pourquoi les Canadiens sont venus combattre et mourir là, pourquoi Vimy reste spécial pour les canadiens et comment Vimy, ainsi que d’autres batailles de la Première Guerre mondiale au cours de laquelle les canadiens se sont battus, ont changé pour toujours le statut du Canada sur la scène mondiale. Entrée libre. Adresse : Route des Canadiens, 62580 Vimy Horaires : lundi 11:00 –17:00 / mardi - dimanche : 09:00 – 17:00

Ce monument célébre la mémoire du général Ernest-Jacques Barbot. Originaire de Toulouse, il est diplômé de Saint-Cyr à 20 ans. Début septembre 1914, il est promu général à la tête de la 77e division d’infanterie. Bien qu’officier, il conserve sa tenue de chasseur alpin, reconnaissable sur la statue. Début octobre, il empêche les troupes allemandes de prendre la ville d’Arras. A la suite de cette bataille, la ligne de front se stabilise sur la colline de Notre-Dame-de-Lorette et la crête de Vimy. Le 10 mai 1915, pendant la deuxième bataille d’Artois, il est mortellement blessé par un éclat d’obus au ventre. Le général Barbot repose aujourd’hui à la nécropole Notre-Dame-de-Lorette aux côtés de ses hommes.

Ce monument a été érigé par les associations d'anciens combattants d'Afrique du Nord en mémoire des 700 jeunes du Pas-de-Calais tués entre 1952 et 1964.

Le bois du Carieul, qui couvre un peu plus de 9 ha, est un petit bois situé au cœur du village de Souchez. La cascade de Souchez est un endroit de pique-nique idéal !

Ablain-Saint-Nazaire a deux églises. Une nouvelle église, construite pendant la période de l'entre-deux-guerres et celle-ci, la Vieille Eglise, qui est en ruine. A l'origine, c'est un édifice gothique, exécuté par Jacques Le Caron, architecte de la partie supérieure du beffroi d’Arras et construite au XVIe siècle par Charles de Bourbon-Carency, seigneur du lieu, soucieux de témoigner sa reconnaissance à saint Nazaire qui avait contribué à la guérison de sa fille. Pendant la guerre, Ablain est un lieu stratégique occupé par les Allemands, au pied du plateau de Notre-Dame de Lorette. En mai 1915, les offensives françaises permettent de reconquérir Carency, Ablain et Notre-Dame de Lorette, mais tout est en ruine, dont l'église. A la fin du conflit, la Commission des Monuments Historiques qui a classé cette église en 1908, décide de ne pas la reconstruire. Elle garde donc son état de ruines, pour témoigner des destructions de la guerre et des aléas de la reconstruction.

Ce site rassemble le plus grand nombre de tombes militaires individuelles en France, a été l’un des principaux champs de bataille de la Première Guerre mondiale en Artois. La colline de N-D de Lorette est un point stratégique occupé par les Allemands dès le début du conflit et elle est marquée par de terribles combats jusqu’à sa reprise par les Français en mai 1915. Les pertes y sont telles qu’elle est surnommée « la colline aux 100 000 morts ». A la fin du conflit, la décision est prise d’y ériger un cimetière regroupant les soldats tués sur les fronts de Flandres et d’Artois. Inauguré en 1925, il rassemble 20 000 tombes individuelles et les restes de plus de 22 000 soldats inconnus dans 8 ossuaires. Au centre du cimetière, il y a une chapelle, qui remplace une petite chapelle détruite en 1914, et une tour de 52m en guise de « lanterne des morts ». Le site offre un beau panorama sur le Bassin minier et les collines d’Artois. Depuis 1928, l’association des Gardes d’honneur de Notre-Dame-de-Lorette, qui compte près de 4 000 membres aujourd’hui, accueille le public sur le site et aide les familles à retrouver la tombe d’un défunt.

Pour le centenaire de la Grande Guerre, le Conseil Régional Nord – Pas de Calais a souhaité construire un monument de dimension internationale qui vise à dépasser les mémoires nationales de la tragédie. Erigé symboliquement en face de la nécropole de Notre-Dame-de-Lorette et inauguré le 11 novembre 2014 en présence du Président de la République, ce mémorial réunit les noms de 580 000 soldats issus du monde entier tombés sur le sol des départements du Nord et du Pas-de-Calais durant le conflit. Présentés par ordre alphabétique sans distinction de nationalité, l’ensemble de ces noms souligne les notions de paix, de fraternité et de liberté entre les peuples. L’architecte Philippe Prost a choisi le motif d’un anneau, comme la forme d’une ronde d’enfants, pour symboliser la paix.

Derrière la nécropole Notre-Dame-de-Lorette se trouve un musée de collectionneur avec plus de 3000 pièces de collection ainsi que des reconstitutions grandeur nature de scènes de guerre et d'abris souterrains avec animations bilingues. A l'extérieur, une reconstitution de tranchées permet une immersion complète dans le quotidien des soldats. Horaires : Tous les jours de 09h00 à 19h00

Situé sur la colline de Notre-Dame de Lorette, près du musée vivant et de la ferme pédagogique, cet estaminet d'après-guerre sur un grand site historique propose une cuisine traditionnelle et régionale (salon de thé avec pâtisserie maison et vente de produits régionaux). Profitant d'un cadre historique et verdoyant, il dispose aussi d'une ferme pédagogique (ânes, moutons, chèvres, cochons). Horaires : Fermeture annuelle décembre, janvier, février. Ouvert tous les jours et les jours fériés le midi de 8h30 à 18h30. Adresse : 2 place de Notre Dame de Lorette, 62153 Ablain-Saint-Nazaire Téléphone : 03 21 45 29 07

Ce restaurant propose une cuisine bistronomique avec vue panoramique sur le Bassin minier. Adresse : 102 Rue Pasteur, 62153 Souchez Horaires : Ouvert du lundi au dimanche midi (sauf le samedi) et les vendredi et samedi soir. Téléphone : 03 21 64 02 76