Sentier de la Dune au Marais - Pédestre

Dirigez-vous sur la partie à gauche du parking. Passez les barrières en bois et empruntez le sentier le long des dunes. Vous allez suivre le balisage matérialisé par de petites plaques avec un dessin de roseau, tout au long du parcours. Celles-ci sont accrochées aux arbres assez haut pour éviter le vandalisme. Veillez donc à lever un peu les yeux pour les repérer. Vous pouvez monter les escaliers qui seront sur votre droite pour accéder à la plage du Pont d'Yeu. A quoi cette plage doit-elle son nom ? La légende du Pont d'Yeu veut que Satan ait promis à Saint Martin de lui construire une voie pour rejoindre l’Île d'Yeu, en échange de la première âme qui l'emprunterait. Le Saint qui voulait évangéliser les islais accepta, à condition que cette voie soit terminée le lendemain avant le chant du coq. Satan mit ses hommes au travail le soir venu et enivra le coq afin de prolonger son sommeil. Or, le coq se mit à chanter en pleine nuit, brisant les promesses de Satan et les rêves de Saint Martin. De cette légende ne subsiste que ce pont imaginaire composé de rocailles qui se découvre à marée basse et à forts coefficients, en direction de l'Île d'Yeu. A 400 m, à l'intersection avec le petit chemin qui mène à la plage, continuez tout droit en longeant les cyprès.

A l'intersection avec le sentier équestre, continuez tout droit. Vous longez alors l'hippodrome. Vous trouverez des plantes nommées "Immortelle des dunes" qui sont présentes toute l'année : elles sont caractérisées par des tiges vertes, et des fleurs jaunes d'avril à septembre. Cette plante est adaptée au milieu dunaire car sa morphologie est faite pour économiser l'eau, et ses racines sont bien accrochées au sol. L'Immortelle des dunes est une espèce protégée en France, merci de ne pas la couper ou la ramasser.

Des petites barrières ont été installées pour protéger la dune des pas des visiteurs. Merci de respecter cet environnement. Au XIXème siècle, un décret ordonne la plantation de végétaux propices à la fixation du cordon dunaire. En effet, jusque dans les années 1850, un seul banc de sable longe le littoral, ce qui est assez problématique car lors de fortes tempêtes, les villages sont menacés d'ensablement. Les premiers pins maritimes sont alors plantés : ils sont les seules essences capables de se développer sur ces terres et de résister au vent et à l'écume de mer. Dès la fin du grillage et de l'ensemble boisé de cyprès, continuez sur le sentier, tout droit le long de la dune.

Le cyprès est présent ici afin de protéger les pins, car il est plus résistant. Ainsi, il pourra recevoir le vent, la pluie et le sel, sans être abîmé. Vous allez maintenant être dos à la mer, et vous diriger vers la forêt. Prenez le sentier qui descend jusqu'à la piste cyclable. Empruntez la piste cyclable en allant vers la gauche, en direction de la forêt. Attention, priorité à nos amis cyclistes ! Passez les barrières en bois, sortez du sentier. Longez la route vers la droite. Attention à la circulation !

Au stop, prenez à gauche, puis tout de suite à droite.

Attention à la circulation, ne prenez pas de risques et respectez les consignes du code de la route. Traversez la RD38, en allant tout droit, chemin de la Maison Rouge. Celui-ci a un revêtement rocailleux. Le marais est protégé par des digues et des dunes car les terres, en dessous du niveau de l'océan, étaient autrefois soumises aux raz-de-marée. Des vannes, empêchant les eaux salées de remonter, ont été mises en place afin de rendre le marais compatible avec l'agriculture.

Vous allez arriver à une intersection entre le chemin de la Maison Rouge, et le chemin des Quatre Charrauds. Tournez à gauche, puis de nouveau à gauche pour vous retrouver sur le chemin de la Ménardière. Vous trouverez, à une centaine de mètres, des tamaris. Ses fleurs, qui forment de nombreux chatons de couleur rose ou blanchâtre, se montrent de mai à juillet.

Au loin, à droite du chemin, vous apercevrez le bourg de Notre Dame de Monts et son église ! Vous allez passer devant une longère nommée "Le Patis". Le patis signifie un terrain en friche où on laisse paître les animaux. La longère est une habitation datant du XVIIIème siècle, répandue dans l'Ouest de la France. On remarque une construction en longueur, une orientation plein Sud, et un pignon à l'Ouest pour se protéger du vent. La longère appartenait à la classe sociale des paysans et artisans. Ils y cohabitaient avec le bétail. Suivez le chemin.

Continuez jusqu'au rond point, que vous traversez pour prendre en face le chemin du Pont d'Yeu. Suivez ce chemin jusqu'au point de départ.