Saint Savin : entre patrimoine exceptionnel et bois mystérieux

La vallée de l’Eguillon venant de « l'ègue », l'« eau » en parler local, vous fera cheminer dans des sous bois mystérieux peuplés de buis qui vous donneront l’impression étrange que vous risquez de voir surgir devant vous soudainement des êtres elfiques !

Descendez les marches à côté du pont pour cheminer le long de la Gartempe. Vous bénéficierez ainsi d'un autre point de vue sur l'abbaye de Saint Savin et les jardins de l'abbaye.

Suite à l’effacement du barrage de Maisons-Rouges (aval de la confluence de la Creuse avec la Vienne) en 1999, la lamproie marine a recolonisé très rapidement le cours de la Gartempe, au-delà des espoirs des scientifiques. Cette espèce migratrice aménage de véritables nids de ponte juste en amont de radiers, sur les plats courants, dans lesquels s’installent les œufs fécondés. Vous pouvez en apercevoir à la fin du printemps (mi-mai à fin juin) sur les sites de ponte en contrebas de l'arrière de l'abbaye. La ponte, collective, est faite dans un nid construit par un groupe de mâles et femelles, toujours en eau douce et entre le début du printemps et le début de l'été.Après une période larvaire de quelques années enfouies dans les sédiments (débris organiques), leur métamorphose les dote d'une bouche-ventouse munie d'un anneau de dents tranchantes, la plupart des lamproies gagnent la mer en deux ans , Elles vont grandir et préparer leur maturation sexuelle en mer et se déplacent parfois sur de grandes distances en s'accrochant et en parasitant à d'autres poissons ou parfois à des mammifères marins au moyen de leur ventouse. extrait de wikipédia fr.wikipedia.org/wiki/lamproie

Il faisait partie du domaine de l'Abbaye (les moines possédaient alors 12 moulins sur 4 cours d'eau). Moulin banal dit "moulin rose" mentionné dans les textes à partir du XVI é S. M. Léon Edoux, une figure locale méconnue mais très importante au niveau national, fit installer une roue hydraulique et une turbine afin de faire fonctionner une pompe centrifuge pour monter l'eau dans le réservoir en haut de la tour crénelée, en même temps qu'une génératrice fabriquait de l'électricité. En 1892 , un éclairage public était ainsi installé sur la commune.

Flânez au bord de l'eau en empruntant cette promenade sur les bords de la Gartempe, sur la rive opposée , jetez un oeil à la petite église de Saint Germain. Celle ci vaut le détour avec saune nef unique à charpente en berceau de bois et une abside semi circulaire englobée dans un chevet rectangulaire.Ne manquez pas d'aller voir l’ensemble du cœur qui a été décoré de peintures murales «en grisailles» signées Octave Pichault (peintre régional). Le vitrail «Le Bon Pasteur» fin 19e siècle de L’Atelier Gesta, fils Maître verrier à Toulouse. Cette charmante petite église est intégrée dans le parcours «La Vallée des Fresques», dont le fleuron se trouve être l'abbaye de Saint Savin avec ses fresques classées au patrimoine mondial de l'UNESCO.

L’ensemble abbatial est composé de l’église, du bâtiment conventuel, du logis abbatial et des jardins. L’église romane abrite le plus vaste ensemble connu de peintures murales d’où la reconnaissance par l’UNESCO en 1983. L’Eglise comprend un clocher-porche (rez-de-chaussée et tribune) une nef et un chevet, un déambulatoire et cinq chapelles rayonnantes. Sous le chœur deux cryptes : l’une entièrement peinte dédié à Saint Savin et Saint-Cyprien et l’autre à Saint-Marin.La flèche octogonale d’une hauteur de 78m au dessus du parvis. Le bâtiment conventuel datant du 17e siècle est construit dans la tradition des moines bénédictins. Il comprend le grand réfectoire, la salle capitulaire et le grand escalier de pierre qui conduit dans les cellules des moines aménagées par un parcours scénographique et au dernier étage l’auditorium. L’accès du jardin en terrasse se fait par l’entrée dans le monument. En savoir plus : www.abbaye-saint-savin.fr