Les cols autour de Grenoble

Église de montagne au clocher porche typiquement dauphinois, comportant 8 vitraux, créés par le peintre Arcabas et réalisés par le maître-verrier Christophe Berthier. Flyer et petit guide disponibles au Bureau d'Information Touristique.L'église du Sappey-en-Chartreuse tient lieu, depuis près de neuf siècles, de repère symbolique, en bordure de route, à l'entrée d'un massif marqué par la spiritualité religieuse. Attesté sur le site depuis 1115, l'édifice a été remanié au XVIIè siècle puis au XIX siècle avec l'aide des moines de la Grande Chartreuse. Les huit vitraux qui ornent l'église sont l'œuvre d'Arcabas. Ils représentent la Résurection du Christ et ont été réalisés par le maître verrier grenoblois Christophe Berthier.

Installé dans la maison d’été du peintre Ernest Hébert (1817-1908), le musée Hébert offre la possibilité de retrouver l'atmosphère d'une maison d'artiste du 19e siècle et de découvrir la carrière de ce portraitiste virtuose.Le peintre Ernest Hébert (1817-1908) se rendait souvent dans sa maison familiale de La Tronche. Il y passait quelques mois, généralement à la fin de l’été, sa saison préférée en Dauphiné, ou y faisait étape au cours de ses voyages en Italie quand il partait de Paris. Achetée par sa mère en 1821, la propriété a été transformée en musée privé par la femme du peintre, Gabrielle Hébert, en 1934. Le musée, à travers les œuvres de l'artiste et celles de ses contemporains, retrace la carrière d’un peintre académique ayant traversé le 19e siècle. Il présente, dans un parcours chronologique et thématique, l’œuvre d’Ernest Hébert, les peintures et les sculptures de ses amis ou de ses élèves. Sont abordés ses années de formation, sa vie de pensionnaire de la Villa Médicis à Rome et sa carrière parisienne, sans oublier les deux directorats qu'il exerça à la villa Médicis et ses nombreux séjours en Italie. Le mobilier d'époque et la présentation des souvenirs du peintre plongent le visiteur dans l'atmosphère de vie de l'artiste. Les fresques du 17e siècle, mises au jour au cours des travaux de rénovation de cette belle demeure dauphinoise, évoquent l’histoire des lieux. Un très beau parc de deux hectares et demi entoure la demeure dont la terrasse offre une vue magnifique sur les jardins et la chaîne de Belledonne. Labellisé "Jardin remarquable", il est composé d'un jardin à l'italienne et d'un jardin à l'anglaise où bruissent l'eau des bassins et fontaines. Une invitation à la flânerie entre ombre et lumière. L'ensemble constitue un domaine de charme, un des rares témoignages de maison d’artistes dans la région. Le musée Hébert a reçu en 2012 le label "Maison des illustres". Ce label est décerné aux lieux qui conservent et transmettent avec talent et originalité la mémoire des personnalités artistiques, scientifiques, politiques... qui les ont habitées.

Seconde porte de la ville préservée parmi les cinq portes que comptait l'enceinte du XVIIe, la Porte Saint Laurent fut édifiée en 1615 et permettait de gagner la Savoie par la rive droite de l'Isère dans la vallée du Grésivaudan.Incluse dans les nouvelles fortifications casematées construites vers 1830 par le général Haxo et sauvée de la destruction, dans la deuxième moitié du XIXème siècle, par la réalisation des quais de l'Isère qui ont ainsi accueilli les flux de circulation, la Porte Saint Laurent est toujours un bel exemple d'architecture défensive du XVIIème siècle. A cet égard, la façade extérieure, côté La Tronche, est la plus intéressante. On y observe toujours le mâchicoulis protégeant le passage voûté et les deux bretèches destinées à défendre les portes piétonnières. La porte Saint Laurent est la seule également à avoir conservé ses lourds vantaux de bois, datés du XIXème siècle. Jusqu'en 1864, les portes de la ville étaient fermées de 22h00 à 7h00 du matin. La porte Saint Laurent, elle, était ouverte dès 5h00 du matin. Edifice inscrit en 1931.

Au pied de la Bastille, le quartier Saint-Laurent a été pendant longtemps le lieu d'accueil de la communauté italienne de Grenoble, dont il a conservé les influences et ...les restaurants !En rive droite de l'Isère, c'est aujourd'hui un quartier où se mêlent ateliers d'artistes, galeries et cafés populaires. Une brocante, véritable institution grenobloise, s'y tient chaque trimestre, dressant ses étals bigarrés à proximité des hauts lieux du patrimoine historique de la ville : la crypte St Oyand, du VIe siècle, mise en valeur au sein du MAG, le Musée Archéologique de Grenoble Saint-Laurent ou la Porte de France, édifiée au XVIIè siècle par Lesdiguières pour défendre l'entrée nord de la cité. Le quartier St Laurent est facilement accessible depuis le centre-ville par la passerelle du même nom, construite en 1837 sur le site du premier pont lancé au Moyen Age entre les deux rives de l'Isère.