Fleurines, au cœur de la forêt

Cette église, citée au 13e s., est bâtie sur un plan particulier, sa nef double sur voûtes à croisées d’ogives (datée de 1419) est couverte par une unique et vaste toiture et se termine par un chœur plat. A l’intérieur, différentes œuvres d’art (vitraux, statues) rappellent des traditions culturelles majeures : les coquilles St-Jacques du portail évoquent le pèlerinage vers Compostelle ; saint Hubert et saint Gilles sont tous deux indissociables de la chasse.

D’une altitude de 185m., la butte domine largement la clairière de Fleurines et les environs. C’est une « butte-témoin », accumulation de nombreuses couches géologiques mises à jour par l’érosion (eau, vent), et exploitées par les hommes. A son sommet, quelques moines y établissent une communauté vers l’an mil. Un cloitre entouré de bâtiments y est construit. De nombreux rois de France y séjournent, notamment Philippe IV le Bel ou Philippe VI. Le cardinal de Bernis en est le dernier prieur. Aujourd’hui ne subsistent de cet ancien prieuré que la chapelle ruinée, la grande et sobre maison prieurale d’architecture classique (1764) et la ferme « des Moutons blancs » (privées).