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La Baïse, rivière sauvage au pays de l'Armagnac

La Baïse, rivière sauvage au pays de l'Armagnac
Crédit : Jibi44

Description

La Baïse prend sa source sur le plateau de Lannemezan vers Capvern-les-Bains, dans les Hautes-Pyrénées, et se jette dans la Garonne à Saint-Léger. En période d'étiage, son cours est maintenu pour l'irrigation et pour les besoins d'alimentation en eau potable et de salubrité par le canal de la Neste.

Navigation
Jusqu'à Henri IV, la navigation fut irrégulière du fait de passelis ou payssières extrêmement dangereux. Sully fit remplacer 5 payssières (Buzet, Vianne, Lavardac, Bapaume et Nérac) par des écluses. Malgré cela, le passage n'est véritablement amélioré que jusqu'à Lavardac. Il faudra attendre les années 1830 et la venue du sous-préfet Haussmann pour voir se réaliser les travaux nécessaires pour remonter jusqu'à Condom, puis jusqu"à l'Isle-de-Noé. Lavardac sera le point de rupture de charge. En 1852, passe 80 000 tonnes. En 1932, près de 13 000 tonnes de marchandises quitteront ainsi l'Albret (vin, moellons, bois des Landes et céréales) alors que 27 000 tonnes sont remontées (graviers, sable, denrées coloniales). Tout le trafic cesse au mois de janvier 1952. Actuellement navigable pour la seule plaisance uniquement dans sa partie aval entre Valence-sur-Baïse et sa confluence avec la Garonne, elle fut autrefois navigable jusqu'à Saint-Jean-Poutge. Elle communique avec le canal de Garonne à Buzet-sur-Baïse par une double écluse.

Informations techniques

Bateau
Difficulté
Non renseignée
Dist.
59 km
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Profil altimétrique

Point de départ

32310   Valence-sur-Baïse
Lat : 43.880727Lng : 0.3792

Points d'intérêt

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Nérac

L'apogée de la ville se situe au xvie siècle, lorsque les seigneurs d'Albret, qui s'y étaient installés vers le xie siècle (venant de Labrit, dans les Landes) deviennent rois de Navarre suite au mariage de Jean III d'Albret avec Catherine de Foix en 1484. Peu après, leur fils Henri II d'Albret épouse en 1527 Marguerite d'Angoulême, sœur de François Ier, une des premières écrivaines en langue française (Heptaméron). Elle attire à Nérac des humanistes et des écrivains (Lefèvre d'Etaples, Marot). Sa fille Jeanne d'Albret épouse Antoine de Bourbon (1548) et se convertit à la religion protestante. Dans les années 1530 et suivantes, sous l’influence de Jeanne d'Albret, la population de Nérac se convertit au protestantisme, pour être entièrement huguenote au début des guerres de religion. En 1572, Jeanne d'Albret et Catherine de Médicis, respectivement reine de Navarre (protestante) et reine de France (catholique) marient leurs enfants : Henri de Navarre et Marguerite de Valois (Reine Margot). Décédée peu avant, Jeanne n'assiste pas à ces « noces de sang » . Il est possible que Catherine ait ordonné le massacre des chefs protestants le jour de la Saint Barthélémy profitant de leur venue à Paris mais cette hypothèse est sujette à controverse. Après ce funeste événement, elle retient son gendre au Louvre jusqu'en 1576. Au xviiie siècle, elle connut une prospérité économique grâce au commerce des farines-minots en direction des « Isles d'Amérique » (Saint-Domingue). Au xixe siècle, elle voit les débuts du Baron Haussmann qui est sous-préfet de 1832 à 18409, de l'écrivaine George Sand et d'Armand Fallières qui fut maire, conseiller général et député de Nérac dans les années 1871-1880. Source : Wikipédia

Rue de la Cale Haute 47600 Nérac
- Balades Fluviales Fabienne Lemoine Fondateur -
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Buzet-sur-Baïse

Vraisemblablement à partir de la fin des guerres de religion, le petit hameau de vignerons situé au bord du ruisseau de Bénac (ruisseau de la Paix) s’est développé. Le bourg de Lagravère est progressivement devenu plus peuplé que le bourg du haut qui fut abandonné entre 1830 et 1860. Les châtelains ont d’ailleurs racheté toutes les maisons qui restaient ainsi que l’ancien hôtel-de-ville et l’église paroissiale pour créer un superbe parc paysager. Les Buzéquais ont donc développé Lagravère en y bâtissant un nouvel hôtel-de-ville (1838), un presbytère (1858) et une église (terminée en 1858 et consacrée en 1862). C’est donc un village rue aux maisons assez simples datant pour la plupart du xixe siècle. Le creusement du canal latéral à la Garonne (inauguré en 1856) a quelque peu modifié le paysage de Buzet mais a surtout permis le développement des activités commerciales déjà importantes grâce à la Baïse. L’activité principale a toujours été l’agriculture et en particulier la viticulture ce dont attestent les documents d’archives ainsi que la carte de Belleyme (fin du xviiie siècle). Il y avait également une intense activité de minoterie dans les différents moulins du ruisseau de Bénac mais surtout dans l’imposant moulin de la Baïse (qui appartenait à l’origine aux comtes de Flamarens). Au lendemain de la guerre de 1914-1918, il fut transformé en usine de crayons par des industriels belges (usine « Franbel ») et cette activité fit connaître Buzet dans toute la France durant l’entre-deux-guerres et jusque dans les années cinquante. Au début des années 1960, l’activité cessa et le bâtiment fut transformé en cellulose qui n’entra jamais en production. Depuis le site est laissé à l’abandon sauf pour une activité marginale de production d’électricité. Il existe quelques jolis manoirs sur le territoire de la commune comme celui du Genthieu, sur la route de Damazan ou de Gache sur le coteau. Mais la puissance et la richesse des seigneurs de Buzet a, jusqu’au xxe siècle, écarté toute concurrence ! Buzet est désormais connu dans le monde entier grâce à la Cave des Vignerons qui a vu le jour dans les années cinquante grâce à la volonté d’une poignée de viticulteurs ayant voulu s’affranchir de la tutelle des négociants. C’est une réussite autant qualitative que commerciale, au-delà des espérances de ses créateurs. Source : wikipédia

D12 47160 Buzet-sur-Baïse
- Balades Fluviales Fabienne Lemoine Fondateur -
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Information complémentaire

Navigation de Valence-sur-Baïse à Saint-Léger

Longueur : 63 km - Nombre d'écluses : 21 - Gabarits : 30m x 4,2m (30m x 5,2m de Lavardac à St Léger). T.E. : 1m (1,5m de Lavardac à St Léger). T.A. : 3m (3,5m de Lavardac à St Léger)

Temps : environ 12h30

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Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾