Petite cité de caractère, Saint Benoît sur Loire, appelée autrefois Floriacum, est située sur le Méridien de Paris, dans une courbe de la Loire. Son évolution commence au 7ème siècle par la création de la paroisse de Saint Sébastien à Fleury en 605 et la fondation par Léodebold d'un monastère qui s'enrichit bientôt des reliques de Saint Benoît rapportées du Mont Cassin par les moines bénédictins. Pour se protéger des incursions normandes, l'abbaye s'entoure d'une enceinte fortifiée puis de fossés et la population se rapproche pour s'y mettre à l'abri. C'est ainsi que ce nouveau village prendra le nom de Saint Benoît sur Loire. Jusqu'au 15ème siècle, les activités des habitants se partagent entre un artisanat très actif, la culture de la vigne et des céréales, l'élevage et la marine de Loire au Hameau du Port. Le Monastère est vendu comme bien national pendant la Révolution. Quelques moines reviennent au 19ème siècle mais c'est en 1944 que la communauté religieuse se reconstitue. La culture maraichère très intense à partir des années 1950 met la betterave à l’honneur. Sa célèbre basilique, connue dans le monde entier, est visitée par un grand nombre de pèlerins et de touristes. Le Belvédère, centre d’interprétation de l’art roman explique l’histoire de celle-ci. Saint Benoît sur Loire garde le souvenir du sculpteur verrier Henri Navarre et la mémoire fidèle du poète Max Jacob. Tous deux reposent au cimetière de Saint Benoît.