Brasparts : Circuit pédestre du Gorré

Située à 4 km du bourg sur la route du Faou. Cette chapelle, en granite d’extraction locale (carrière du Goël) construite en 1660, est dédiée à Saint Sébastien, à qui on attribue, au XVIIème siècle, le pouvoir d'arrêter les épidémies de peste. Au XIXème siècle, on récite encore les neuvaines pour que les malades soient guéris rapidement : 9 personnes doivent se rendre en silence à la chapelle et en faire le tour en récitant le chapelet. Cette chapelle est en forme de croix latine avec chevet à noues multiples. Dans les années 70, grâce aux fonds collectés lors de pardons par la section des anciens combattants, la chapelle fut entièrement réparée. En plus de la statue de Saint Sébastien, la chapelle possède les statues de Saint Jean Baptiste, Saint Roch et Saint Evêque. Malheureusement, la statue de la Vierge à l'enfant fut volée en 1972. A noter, les vitraux contemporains (M-G Le Bars-Ateliers Loire) de part et d’autre de la nef. La croix monumentale érigée en 1632 possède sur sa face est (sous le socle de la Vierge à l’enfant) les armoiries de la famille des Huon, propriétaires du manoir voisin du Squiriou.

Datant du XVIème siècle et faite de granit, l'Eglise de Brasparts est dédiée à la Sainte Vierge et à Saint Tugen. La flèche date du XIXème siècle. La construction de l’église s’est échelonnée sur plusieurs périodes, la principale remontant au 16e siècle. Le calvaire en granit, remanié à plusieurs reprises date du début du XVIème siècle. Il est orné de la vierge et de deux saintes femmes. Il possède en outre un fût central avec un Saint Michel en armure terrassant le dragon, sous une console à trois marmousets dominée par la croix. A l'ouest, des anges recueillent le sang du crucifié. A l'est, le Christ ressuscité montre ses plaies. Sous le porche sud, des niches abritent les statues des apôtres. Nombreux éléments sculptés notamment aux pignons de l’ossuaire (ange, l’Ankou…). On peut également observer l'ossuaire de plan rectangulaire datant du XVIème siècle, situé au sud ouest de l'église. En bas des rampants du pignon, l'ankou, la mort, tient un javelot et une banderole portant l'inscription "je vous tue tous", alors que de l'autre côté, l'ange de la résurrection, qui est accompagné des mots "réveillez-vous", sonne de l'olifant.

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