Brasparts : Circuit pédestre du Ménez

Alignement de menhirs néolithiques situé en contrebas de la montagne Saint-Michel. On en dénombre 77 avec une hauteur comprise entre 0,50 m et 1,50 m. La légende la plus connue associée à ces mégalithes raconte que le cortège d’une noce, ne s’étant pas agenouillé et recueilli au passage d’un prêtre portant le Saint-Sacrement à un mourant, fut puni par la puissance divine. La noce fut pétrifiée sur place et changée en pierres.

Cette chapelle très ancienne (1522), d’origine seigneuriale, est située aux confins du bois de Bodriec (Loqueffret). Le clocheton date de 1697. Incendiée en 2007, la chapelle a fait l’objet d’une restauration en 2009. L’enclos comprend également un calvaire daté de 1576 et une fontaine de dévotion à l’est de la chapelle (18e siècle). Le Pardon se déroule le 2e dimanche de Septembre.

Cette ligne des Chemins de Fer Armoricains, ouverte en 1912 et fermée en 1933, traversait le département du Finistère du sud au nord. Elle franchissait les Monts d’Arrée et passait notamment par Loqueffret, où se situe une ancienne gare. Le train qui la parcourait était surnommé le « train-patate », en raison des marchandises qu’il transportait et de son allure poussive. Hors circuit, en empruntant l’ancienne voie ferrée en direction de Brasparts, vous passerez dans le bois de Bodriec et près de la chapelle de la Croix (1522) avec son calvaire et sa fontaine.

Datant du XVIème siècle et faite de granit, l'Eglise de Brasparts est dédiée à la Sainte Vierge et à Saint Tugen. La flèche date du XIXème siècle. La construction de l’église s’est échelonnée sur plusieurs périodes, la principale remontant au 16e siècle. Le calvaire en granit, remanié à plusieurs reprises date du début du XVIème siècle. Il est orné de la vierge et de deux saintes femmes. Il possède en outre un fût central avec un Saint Michel en armure terrassant le dragon, sous une console à trois marmousets dominée par la croix. A l'ouest, des anges recueillent le sang du crucifié. A l'est, le Christ ressuscité montre ses plaies. Sous le porche sud, des niches abritent les statues des apôtres. Nombreux éléments sculptés notamment aux pignons de l’ossuaire (ange, l’Ankou…). On peut également observer l'ossuaire de plan rectangulaire datant du XVIème siècle, situé au sud ouest de l'église. En bas des rampants du pignon, l'ankou, la mort, tient un javelot et une banderole portant l'inscription "je vous tue tous", alors que de l'autre côté, l'ange de la résurrection, qui est accompagné des mots "réveillez-vous", sonne de l'olifant.

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