Le sentier du pays de Jeanne d'Arc vous emmènera sur les traces de la Pucelle. De son village natal à ses lieux de prédilections, vous découvrirez les lieux historiques de l'enfance de cette jeune fille.
Des milieux naturels sensibles sont aussi à voir. Une belle promenade en vue !
De la mairie, passer à gauche de l'église (D19) et continuer à gauche par la rue du Petit-Village. Après le virage, prendre à gauche la route passant devant le monument de pierre sur environ 200 m. Emprunter le chemin sableux à droite. Quelques mètres plus loin, bifurquer sur un chemin herbeux à droite, passer près d'une croix et continuer à monter jusqu'à la chapelle de Beauregard.
Sur la droite de la chapelle, suivre la crête du coteau à travers les bois sur plus d'un kilomètre avant de tourner à gauche, puis à droite sur un grand chemin pour traverser le plateau. Ignorer un chemin à gauche, puis un à droite avant de descendre à Brixey-aux Chanoines.
Continuer tout droit, rue de la Fontaine et virer à gauche au niveau de la fontaine (point d'eau potable). Descendre jusqu'à la Meuse par la route de Goussaincourt. > Variante : retour possible à Maxey-sur-Meuse (balisage triangle jaune, 7km, 2h20)
Poursuivre et franchir la Meuse, puis bifurquer sur la route à gauche. Traverser la D164 et aller en face sur un chemin à travers champs. A la fourche, monter à droite en lisière de forêt.
Au virage, tourner à gauche et atteindre un carrefour. A droite, gagner la chapelle de Bermont (Notre-Dame de Bermont, construite au XIe siècle, est un lieu historique où venait prier Jeanne d'Arc). En face de la chapelle, descendre le sentier sablonneux sur la gauche jusqu'au chemin goudronné; l'emprunter à droite. Passer à proximité de statues indiquant l'emplacement de l'ancienne église de Greux, puis descendre jusqu'au village pour gagner l'église actuelle.
Continuer tout droit jusqu'à Domremy-la-Pucelle, village natal de Jeanne d'Arc, et devant sa maison natale. Traverser le pont.
Prendre un chemin à gauche. Franchir encore un pont et regagner le village de Maxey-sur-Meuse.
Le plateau de Beauregard à Maxey-sur-Meuse est la plus septentrionale des pelouses calcaires du département. La qualité paysagère du site, son ouverture et sa superficie en font un site exceptionnel. Vu de la plaine, le promontoire de Beauregard s'impose dans le paysage sans toutefois dévoiler la pelouse calcaire qu'il abrite. Le contraste entre la large plaine alluviale où serpente lentement la Meuse et les coteaux boisés accentue l'attrait des lieux. Depuis le centre du village, des indications guident le visiteur vers un petit parking et le départ du sentier balisé. Le site protégé de Beauregard est couvert d'une végétation particulière : la pelouse calcaire. La présence de ce type d'écosystème, rare et fragile, est due à des particularités physiques mais aussi à l'activité agropastorale des siècles passés. La conjoncture calcaire du plateau, conjuguée à une exposition au sud, entraîne une sécheresse importante du sol. Le site est totalement dépourvu de tout écoulement de surface et ne possède aucun plan d'eau, même temporaire. Les précipitations reçues par le plateau s'infiltrent à travers la roche fissurée pour resurgir en contrebas. Le village de Maxey capte son eau potable au pied du promontoire. Un petit air du Sud: Ce lieu singulier où affleure la roche abrite des espèces bien adaptées aux conditions de sécheresse, plus habituelles des zones d'influence méditerranéenne que des collines vosgiennes. Les stridulations rythmées des criquets et des sauterelles, les nombreuses orchidées, la présence de plantes aromatiques comme le Thym ou l'Origan, la course rapide d'un lézard ou la silhouette étonnante d'une Mante religieuse accentuent cette sensation. Le boisement : une évolution naturelle. En l'absence d'herbivores, la pelouse sera, à moyen terme, colonisée par des graminées plus denses puis par des arbustes et enfin par des boisements plus importants. C'est là l'évolution spontanée de ce type de milieu, mais qui conduit à un appauvrissement de la biodiversité. Ce site est protégé et géré par le Conservatoire d'espaces naturels de Lorraine, en partenariat avec la commune.
Marque nationale Accueil VéloC'est dans une modeste maison de laboureur qu'est née Jeanne d'Arc, vers 1412, pendant la guerre de Cent Ans. Depuis le XVème siècle, ce site a été préservé et enrichi de sculptures et d’inscriptions, en hommage à ce personnage emblématique de l’Histoire de France. Alors que la façade retrace les six siècles de cette maison, ses quatre pièces intérieures, petites et sobres, invitent le visiteur au recueillement, sur les pas d'une jeune fille devenue une héroïne mondialement connue.
L’église Saint-Remy de Domremy-la-Pucelle est l’église du baptême de Jeanne d’Arc. Plusieurs fois agrandie au cours de siècles, elle est inversée dans son orientation au XIXème siècle. Elle conserve encore des vestiges contemporains de Jeanne d’Arc dont des fonts baptismaux. En 1955, Pierre Gaudin crée des vitraux relatant la vie de Jeanne d’Arc pour remplacer ceux détruits en 1940. Un buste reliquaire de Jeanne d’Arc, appelé « Le dernier soupir » et réalisé par Maxime Real del Sarte en 1929, est également présenté et renferme dans son socle de la terre sur laquelle a été édifié le bûcher de Rouen.
L'actuelle église de Greux date de 1734, l'ancienne ayant été détruite durant la guerre de 30 ans. Elle fut construite avec l'aide de Jean Jacob, prêtre vu village et des habitants. A cette époque, les cultivateurs ont réalisé par corvées volontaires la conduite de tous les matériaux. Pour les autres habitants, des journées de travail ont été imposées soit comme manœuvre ou comme maçons selon leurs aptitudes.
La chapelle de Bermont, fondée au XIe siècle par l'abbaye bénédictine de Bourgueil, était à l'époque de Jeanne un ermitage occupé par deux religieux: la messe y était célébrée trois fois par semaine par des prêtres de l'ordre des Prémontrès. Aujourd'hui subsistent de précieuses fresque de l'époque johannique (XVe siècle).
L'Ermitage de Bermont fut fondé certainement au XI e siècle par l'abbaye de Bourgueil du diocèse d'Angers. Il appartenait, toujours vers la fin du XIII siècle, à cette abbaye qui y entretenait un religieux. Elle était à l'origine, dédiée à Notre Dame. Au pied de l'ermitage se trouve un étang alimenté par la fontaine Saint-Thibaut. Elle rappelle le passage de Saint-Thibaut de provins qui appartenait à la puissante famille des comtes de Champagne. Il abandonne la vie fastueuse de jeune noble pour la vie pauvre de pèlerin et d'ermite qui l'a mené jusqu'en Italie. Cette source était réputée pour guérir les fiévreux.
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