Boucle 04 - La Gaulette

L’Auberge de la Croix Blanche (1*), établissement fondé il y a 150 ans par Jules Taphalot ″Perruquier", vous propose 7 chambres confortables, au cœur du village de Marcilly-en-Villette . Cet établissement à proximité de l'Orléanais est situé en pleine Sologne. Cela lui offre un charme exceptionnel, renforcé par la bâtisse authentique, et permet de proposer au visiteur des chambres dans un environnement calme. Cet hôtel/restaurant saura ravir vos yeux et vos papilles durant votre séjour, que ce soit pour des raisons personnelles ou professionnelles. Vous retrouverez à l'accueil une documentation fournie sur les activités possible sur le territoire. Réservez vite votre séjour dans cet établissement de charme !

En 1860, le conseil municipal se préoccupe de trouver un terrain pour établir un lavoir ais c’est seulement en février 1878 qu’un devis pour la construction d’un lavoir public est examiné par le conseil municipal : « Le terrain cédé gratuitement par son propriétaire M. Rabourdin-Grivot à condition que le chemin du Bourg allant à Villedamné sera élargi et tenu en bon état ». En raison de la situation financière de la municipalité (construction de l’église, construction des écoles), on procède au lancement d’une souscription publique et à une demande de subvention d’état en 1879. Pour agrandir le chemin menant au lavoir à partir du chemin de la Fontaine, une parcelle de terre est abandonnée gratuitement ou échangée par les différents propriétaires des terrains (voir le plan). L’accord de construction est donné par le conseil du 1er juillet 1878. Le lavoir s’avère rapidement trop petit et il est agrandit dès 1888. Le conseil municipal du 12 décembre 1947 évoque « les salles à laver et une chaudière en mauvais état au lavoir » avec nécessité de les remplacer. En 1948 la commune procède à l’achat d’une buanderie en fonte. Le lavoir a été pour les habitants du bourg un lieu important de la vie quotidienne. L’arrivée des machines à laver dans les habitations individuelles a eu raison de ce lieu de rencontre et de labeur de nombreuses femmes de la commune.

L'origine du château de La Bohardière n'est pas expliquée, mais la propriété est très ancienne puisqu'elle apparaît comme métairie sur la carte du duché-pairie de 1675, et confirmée sur la carte de Cassini. L'orthographe du nom varie beaucoup dans le temps avec une prédilection au XIXe siècle pour la Bouhardière. Construit sur l'emplacement d'une ferme qui aurait été rasée pour sa construction, la Bohardière remonte aux alentours de 1850 et aurait été élevée pour un orléanais qui, ruiné, l'aurait vendu inachevé à la Comtesse de Serraincourt, qui en sera propriétaire jusqu'en 1903. Côté architecture, le château est remarquable par son style Louis XIII avec fronton triangulaire et arc de cercle sur la façade ouest. (Extrait de Châteaux, Manoirs et Logis, Le Loiret, en vente sur patrimoines-et-medias.pagesperso-orange.fr)