Sentier de Millevaches aux Oussines

La racine pré-celtique «vis» de la Vézère, révèle une présence humaine très lointaine. Cet affluent de la Dordogne nait au cœur de la tourbière du Longeyroux de la réunion de nombreux ruisselets. En aval, sa vallée est aussi appelée la vallée de l’homme car elle jouxte des sites pré-historiques majeurs tels que l’abri de cro-magnon et la grotte de Lascaux.

Les libellules sont des odonates (qui est un groupe d’insectes). Elles sont de bons indicateurs de la qualité des eaux des zones humides. L’Agrion hasté (coenagrion hastulum) que l’on trouve sur l’étang des Oussines est une libellule, plutôt rare en France mais plutôt commune dans le nord de l’Europe. Il se plait dans les tourbières acides. La femelle est entièrement verte.

Dans le cadre du programme de l’association des Parcs naturels du Massif central « Valorisation des itinérances par la création contemporaine », l’opération nommée « Accueil de résidences d’artistes sur des itinérances et mise en œuvre d’œuvres d’art et de mobiliers contemporains / design » vise à favoriser l’attractivité et la fréquentation des grands itinéraires de randonnée du Massif central grâce au déploiement d’œuvres artistiques.Ici, pour valoriser l’offre de randonnée de la Maison du Parc, c’est un groupement de résidents composé de l’Atelier du sillon, les Espaces verts et Philippe Deubel (murailler) qui a travaillé pendant 6 mois à la réalisation d’une proposition artistique utilisant le savoir-faire de la pierre sèche. « Le Belvédère de La Soupe au Caillou » est une œuvre d’envergure, puissante et esthétiquement remarquable. Utile aussi, car on peut s’y asseoir face à l’étang, y pique-niquer ou même s’y allonger à hauteur des mousses, des lichens et des callunes ; tous ces éléments forment un petit lieu d’où observer l’étang et ses habitants…

Les Oussines : le mot vient de l’occitan limousin «aussina» qui désigne l’état d’une exploitation agricole ou d’une terre dépourvue d’un tenancier, donc inculte et retombée en friche.

Construite au XIIIe, cette église est dédiée à Saint Jean-Baptiste comme beaucoup de sanctuaires élevés par les moines-soldats. Elle conserve un charme certain malgré sa toiture d'ardoise un peu raide (elle était autrefois couverte en chaume).