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Le Moyen Âge dans la région de la Haute Senne - Soignies, Chaussée-Notre-Dame-Louvignies, Horrues

Le Moyen Âge dans la  région de la Haute Senne - Soignies, Chaussée-Notre-Dame-Louvignies, Horrues
Crédit : Le Courant d'Art

Description

La fondation Églises Ouvertes vous propose de découvrir l’époque médiévale à travers la visite de différentes églises. Fièrement dressées depuis des siècles, elles sont les témoins de l’histoire locale. Avec les châteaux et les fermes, ces lieux de culte racontent une époque et ses coutumes.

Tout au long de ces circuits, vous suivrez un petit personnage, « sans nom et sans âge ». Il vous fera voyager dans les terres du comté de Hainaut. Pour vous, il ira à la rencontre de personnages historiques et légendaires de la région.

Vous irez découvrir la collégiale romane et ferez la connaissance de Saint Vincent. La promenade se poursuivra ensuite au «Vieux Cimetière», lieu paisible et rempli de magie puis sur le tracé des anciens remparts de la ville. À Chaussée-Notre-Dame-Louvignies, c’est la Dame de Laire qui vous attend. Mais avant d’y arriver, vous pourrez admirez le paysage de la Haute Senne : des étendues de champs, quelques bosquets ça-et-là et de belles bâtisses le long des routes. Enfin, à Horrues, vous en saurez plus sur saint Martin, saint Hubert et leurs animaux fétiches. Avant de retourner vers Soignies, la Chocolaterie au Manon D’Hor vous proposera la meilleure praline de 2012.

Informations techniques

VTC
Difficulté
Très facile
Durée
2h (1j)
Dist.
16 km
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Profil altimétrique

Point de départ

7060Soignies
Lat : 50.57961Lng : 4.07071

Points d'intérêt

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Collégiale de Soignies

Commençons notre visite par la collégiale de Soignies. À l’époque, Soignies n’est qu’un petit village, une bourgade sans grande importance. La construction d’une telle collégiale est une démesure au regard des besoins locaux. Disproportionnée dans un paysage de verdure, on la voit à des lieues à la ronde ! Entrez dans la collégiale et observez cet univers fait de pierre et de verre.… Tout est dédié à Saint-Vincent. Un grand homme pour un grand édifice ! Nous sommes au VIIe siècle. Un beau jour, un moine vient s’installer au milieu de la forêt : il veut s’éloigner de tout afin d’épouser une vie de contemplation. - Mais qui est ce saint homme ? - Je m’appelle Madelgaire, noble franc. Madelgaire nait en 607 dans le Hainaut. Il épouse Waudru, une dame de la haute noblesse et ensemble ils ont quatre enfants. Tout en accomplissant les devoirs liés à son rang, Madelgaire fonde le monastère de Hautmont. Ayant terminé l’éducation de ses enfants et d’un commun accord avec son épouse, il s’y retire afin d’embrasser la vie religieuse, loin de la puissance et de la gloire. Cependant, désireux de s’éloigner plus loin encore de la population, il construit un monastère au milieu de la forêt. Il prend le nom de Vincent, « le victorieux ». Chaque lundi de Pentecôte, depuis plus de 750 ans, un Grand Tour est organisé en son honneur dans la région sonégienne. L’édifice porte le nom de « collégiale » car il a accueilli durant des siècles les chanoines du chapitre de Soignies. Le mot chanoine vient du latin canonius – canon – et fait référence à la règle établie par le clergé qui devait être récitée et méditée chaque matin par la communauté religieuse, chapitre après chapitre, afin d’être intériorisée. D’où le nom de l’institution religieuse. Avancez vers le chœur de l’église. Regardez à travers la vitre : au fond, au milieu du retable, trône la somptueuse châsse de saint Vincent. Mais, ce n’est pas le seul trésor de ces lieux : les miséricordes de stalles en chêne sculpté valent aussi le détour. Elles permettaient aux chanoines de s’y appuyer lorsqu’ils étaient fatigués, d’où leur nom : ils se reposaient tout en demandant miséricorde à Dieu ! Pourquoi étaient-ils fatigués ? Car ils devaient réciter des prières debout durant de longues heures… - Mais de quoi vivaient-ils ? - De la dîme, cette taxe payée par le peuple, et des dons de riches laïcs pour s’accorder les faveurs du Dieu tout puissant. Pour construire la collégiale romane, il a fallu faire appel à un nombre important de gens de métier : des architectes, des carriers, des tailleurs de pierre, des charpentiers ou encore des forgerons. Pendant des dizaines d’années, la vie à Soignies est donc rythmée par le va-et-vient de la scie sur le bois ou encore par le bruit du marteau contre la pierre. Promenez-vous à présent dans la collégiale et partez à la découverte de quelques-unes de ses œuvres remarquables. Dans le jubé, sur la droite, une Vierge à l’Enfant regarde le fidèle avec bienveillance. Tout en allaitant l’Enfant Jésus, elle tient dans sa main droite un livre, sans doute la Bible. On devine le corps en-dessous des draps : la draperie est fluide, elle épouse les formes, et la ceinture accentue ce désir de réalisme. Ces caractéristiques sont typiques de la sculpture gothique. - Viens petit, il faut rendre les derniers hommages au Christ. - Il est ici ? - On pourrait presque croire que oui… Au fond de l’église, à la droite du chœur, un ensemble sculptural intégré dans une niche murale déploie tout le génie d’un artiste du XVe siècle : la Mise au Tombeau. Ce thème est récurrent à l’époque de l’artiste : c’est la fin d’un siècle ponctué de famines, d’épidémies et de guerres. Pour réchauffer les cœurs, l’Eglise met en avant l’ultime sacrifice du Christ symbole d’une résurrection future et d’une vie meilleure dans l’au-delà pour tous … ou presque. - Tout paraît si réaliste. En se retournant, une ouverture laisse apparaître le chœur. Sur le mur d’en face, en haut à gauche, se dévoilent quelques dessins à l’ocre de l’époque gothique : une frise et des arcades du XIIIe siècle, restaurées il y a peu. Au XIe siècle, la collégiale est entièrement peinte de motifs géométriques, d’arcatures ou encore de rinceaux d’inspiration végétale. L’ensemble crée un véritable appareil à faux joints : il imite la maçonnerie en soulignant les arcs des fenêtres ou encore les voûtes. Aujourd’hui, les murs sont recouverts d’un beige rosé, la teinte la plus ancienne attestée dans l’édifice. Cet enduit protège d’autres motifs, toujours cachés, par souci de conservation. - Imagine la profusion de couleurs…Cela devait être magnifique ! Continuez jusqu’au fond de l’église pour vous retrouver derrière le chœur, et prêtez-vous au rituel du lieu : passez entre les colonnes en y frottant vos articulations. Une étrange coutume ? Pas tant que ça… Au-dessus de vos têtes se trouve la châsse de saint Vincent contenant ses reliques. Se frotter aux colonnes permet d’être au plus proche du saint et de guérir ses problèmes d’articulation et de rhumatisme. Le culte des reliques est très répandu au Moyen Âge. Afin de manifester sa puissance, les fidèles les disposent dans un reliquaire ou une châsse richement décorés. Des analyses au carbone 14 ont démontré que les ossements présents dans la châsse de saint Vincent remontent bien au VIIe siècle. Chanoines et Sonégiens ont su préserver leur trésor des aléas du temps. Au départ, les reliques de saint Vincent auraient été placées dans une crypte semi-enterrée, éclairées par des fentes dans le mur blanc, toujours visibles aujourd’hui. Cet espace derrière le chœur, c’était donc la rue. Au XIIe siècle, la coutume veut qu’on élève les reliques pour les montrer aux fidèles et aux pèlerins. Le chapitre construit alors un gigantesque monument composé d’au moins 80 colonnes, fabriquées en calcaire de Tournai soutenant la châsse de saint Vincent. L’agencement actuel date de la deuxième moitié du XVIIe siècle et du début du siècle suivant. La collégiale abrite un musée, le Musée du Chapitre. Établi dans les anciens locaux du chapitre, le Musée du même nom expose des œuvres d’art sacré, liées à l’histoire religieuse locale. Ouvert chaque dimanche de 14h à 18h de la Pentecôte aux Journées du Patrimoine

Grand'Place 7060 Soignies
- Open Churches -
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Eglise de la Sainte-Vierge

Ce petit village apparaît vers le XIIe siècle avec le renouveau du commerce. Ce nom à rallonge comporte en réalité deux significations : « Chaussée », car le village se trouve le long d’une chaussée romaine et « Notre-Dame », car l’église est consacrée à la Vierge Marie. Certains moines d’une abbaye proche viennent s’installer le long de la chaussée romaine pour cultiver des terres autour d’une petite ferme. Au fil du temps, des hommes s’installent à leurs côtés. Un village est ainsi né. Au XIIIe siècle, le site devient un fief du chapitre de la collégiale de Soignies. Entrez dans l’église. L’édifice, de style gothique précoce, présente encore de nombreux aspects romans (l’épaisseur des murs, les petites ouvertures). Mais les bâtisseurs s’approchent peu à peu de ce qui constituera le fil rouge des siècles suivants : la verticalité. L’unique tour de l’église s’élève depuis le XIIIe siècle, en plein centre du village. En-dessous, deux éléments l’ont suivi dans cette traversée du temps : une tombe et une poutre de gloire. Sur l’arc triomphal, entre la nef et le chœur, est suspendu un Christ en croix. Il est le dernier vestige d’une poutre de gloire dont les trous de maçonnerie dans l’arc sont encore visibles. Une poutre de gloire est une sculpture en bois comportant toujours un crucifix, souvent accompagnée de statues et d’ornements liés au thème de la crucifixion. Toujours fixée transversalement entre les sommiers de l’arc triomphal (entre le chœur et la nef centrale), elle est à l’origine du jubé (architecture qui sépare le chœur de la nef). Il faut donc imaginer dans cette église une poutre imbriquée dans les tours de maçonnerie, sur laquelle est accroché le Christ en croix actuel, entouré de part et d’autre des statues de la Vierge et de saint Jean, posées aujourd’hui sur les côtés. Peut-être y avait-il également d’autres ornements de la passion pour étoffer le tout… Juste en dessous de la tour, dans le pavement de l’église, une dame allongée, la tête sur un petit coussin, dort depuis maintenant quatorze siècles. Dessin dame de Laire - C’est un privilège de pouvoir être enterré au sein même de l’église. - Mais tout le monde lui marche dessus ! - Ah ça, c’est le prix à payer… Cette dame de la petite noblesse, appelée Elysabeth de Laire, a été ensevelie dans l’église du village en l’an de grâce 1264. Elle aurait possédé de modestes droits et biens seigneuriaux dans la région. Un autre nom figure sur sa lame funéraire : Guillaume dit Bruncostet. Fils d’Elysabeth de Laire, il aurait été moine d’une abbaye bénédictine voisine. Ce religieux aurait géré à distance la paroisse de ses parents après leur mort. Lettré, il serait à l’origine des messages encore présents sur la tombe : une inscription pour la défunte, mais aussi une composition poétique évoquant la résurrection future de chacun. Grâce à lui, sa mère n’est pas tombée dans l’oubli. Un livre de prières à la main, elle veille discrètement sur l’église.

Rue J. Quintart 7063 Soignies
- Open Churches -
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Eglise Saint-Martin

Un des plus grands villages du pays, établi sur un promontoire dominant la Senne, Horrues entretient depuis toujours un lien très fort avec Soignies et sa collégiale. En effet, le chapitre de Soignies détenait le pouvoir spirituel ainsi que l’autorité seigneuriale sur la localité. L’église surplombe tout le village. Construite entre le XIIe et le XIIIe siècle, elle symbolise parfaitement la transition progressive du roman vers le gothique. La tour ouest et les contreforts pour le premier, le porche pour le second. Dirigez-vous vers ce porche faisant office d’entrée. Auparavant, cet espace, joint à la nef, était la chambre communale. Entre ces quatre murs, les autorités rendaient la justice gracieuse (ventes de biens entre particuliers par exemple) : les têtes de lion de chaque côté de la porte sont les symboles de ce pouvoir temporel. Juste au-dessus, dans la niche du fronton, une petite statue représente quant à elle le pouvoir spirituel du lieu : un soldat à cheval coupe la moitié de son manteau pour le donner à un homme. C’est saint Martin dont la légende se résume à une seule scène, un seul geste, celui du partage. Un jour où il est en mission à Amiens, cet ancien soldat roman romain, né au IVe siècle, se prend de pitié pour un pauvre et lui offre la moitié de son manteau. Un simple geste de charité et d’entraide… Cependant, la nuit suivante, il voit le Christ en rêve portant cette moitié donnée si généreusement. Ne voulant croire à une coïncidence, le soldat se fait baptiser aussitôt avant de partir sur les routes de l’Europe répandre la bonne parole. Il devient par la suite un saint évangélisateur, très apprécié des paroisses. À l’intérieur de l’église, au fond à droite, un ensemble sculpté représente la légende de saint Hubert. - Je rêve, ou un homme s’est agenouillé devant un cerf ? - Attention petit, ce n’est pas n’importe quel cerf… C’est « le » cerf. Et devant lui, c’est saint Hubert qui se prosterne. Les scènes de ce retable se déroulent dans un décor somptueux de style gothique flamboyant (de petites flammes se dessinent dans les arcades). La mise en scène, la décoration et surtout la présence de célèbres personnages bibliques : tous ces éléments concourent à donner une importance capitale à cet évènement légendaire. A l’époque, on célèbre beaucoup les saints locaux comme saint Hubert. Seigneur passionné de chasse aux VIIe-VIIIe siècles, il la pratique même un vendredi saint ! Ce jour-là, bien entendu, personne ne l’accompagne. Parti seul dans les bois, il se retrouve face à un grand cerf blanc portant une croix lumineuse. Se sachant en présence d’un être remarquable, le seigneur Hubert le pourchasse sans que jamais l’animal ne se fatigue. Mais tout à coup, la bête se retourne vers Hubert et lui demande solennellement de ne pas oublier ses devoirs envers Dieu. - C’est vrai, Hubert. On n’a pas idée d’aller chasser un vendredi saint ! Ça ne se fait pas ! Après s’être confondu en excuses, le seigneur rentre dans les rangs. Il devient par la suite évêque de Tongres et de Maastricht puis saint patron de la ville de Liège.

Place d'Horrues 7060 Soignies
- Open Churches -
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Informations complémentaires

Que soient remerciés

Les Offices du Tourisme d’Enghien et de Soignies.
L’association des guides touristiques d’Enghien et particulièrement Josée Rivière, Lena Surleraux et Michel Faucq.
Jacques Deveseleer, Thomas Elleboudt, Gérard Bavay, Frédérika Couvez.
Le Courant d’Art : Françoise Moreau et ses élèves.

Ce qu’il faut savoir avant de débuter le circuit

Tenez compte des horaires d’ouverture des églises lors de la planification de votre journée.

Respectez les règles de circulation et conduisez prudemment.

La fondation Eglises Ouvertes

Ces itinéraires vous sont proposés par la « Fondation Églises Ouvertes » qui vise à créer un réseau d’églises « ouvertes et accueillantes ». Reconnaissez les églises membres grâce à notre logo se trouvant sur leur façade.
Notre réseau ne pourrait pas exister sans le dévouement et l’enthousiasme des bénévoles que nous remercions.

Auteur de la donnée

Image Open Churches
proposé par Open Churches
508 Chaussée de Tirlemont 508A 1370 Jodoigne Belgique

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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾