Parc des Berges de la Souchez jusqu'au 9-9Bis

A Loison-sous-Lens, avant d’arriver aux berges de la Souchez, passez par l’étang de pêche de la base de loisirs. Vous êtes déjà en pleine nature ! Le lieu est calme, reposant. Sortez de l’ombre des arbres pour rejoindre les berges, une prairie fleurie attire votre regard : coquelicots et fleurs sauvages dansent dans le vent, des allées invitent à la promenade, un peu comme un labyrinthe de fleurs. La cabane “Ecrevisse“ invite le visiteur à se sentir chez lui quelques heures pour célébrer la nature, méditer ou profiter d’un moment privilégié en famille ou entre amis. Un peu plus loin, des gradins installés sur le flanc des bords de berges vous accueillent pour une pause lecture, goûter ou jeux en famille.

Le marais de la Galance de Noyelles-sous-Lens est une parenthèse de poésie à quelques dizaines de mètres des berges : ce lieu surprenant invite à la pause et à la contemplation. Empruntez la descente à l’eau en restant au sec, en immersion au milieu du marais, observez la faune et flore locale. Le temps se suspend... Vous êtes ailleurs mais le terril à l'arrière-plan vous rappelle combien ce lieu raconte l'histoire d'ici.

Le Parc des Berges de la Souchez abrite le nouveau terrain de jeu des traileurs : le terril 94 de Noyelles-sous-Lens a en effet été reconverti en stade de trail. Équipé d’escaliers, d’une piste multi-surfaces, de dénivelés, d’une zone de cross-fit et d’une autre plus ludique, il offre des possibilités d’entraînement complet pour les traileurs. Une Ecole de Trail propose aux plus jeunes de s’initier au trail sur ce terrain atypique, construit sur leur histoire et leurs racines.

Là tout n’est que nature et beauté, silence, calme et sérénité. Le lagunage de Harnes, situé au bois de Florimond, vous transporte ailleurs en un instant : des petits ponts en bois enjambent l’eau du lagunage, cygnes et hérons s’y sont installés et profitent de la nature, omniprésente. L’histoire du lieu prend racine dans son passé minier et montre un nouvel univers. Tout près de là, assis ou allongé sur un transat en bois, profitez d’une pause avec vue sur l’étang du Brochet Harnésien, au pied du terril. Le charme opère toujours, le voyage se poursuit...

Pour le Parc des Berges de la Souchez, Courrières est à la fois un début et une fin. C’est aussi la croisée des chemins : c’est ici, en effet, à la confluence, que le canal de Souchez rejoint la Deûle. La balade peut se poursuivre à vélo jusqu’à Lille ! Quand on longe les berges à Courrières, les occasions de prendre une pause sont nombreuses et les ambiances variées : au bord de l’eau, sur un transat en bois, face au quai aménagé pour recevoir les bateaux de plaisance, dans les gradins végétalisés ou encore à la ferme pédagogique, pour aller à la rencontre des chevaux, poneys, cochons, chèvres, paons, ânes et beaucoup d’autres.

Le 9-9bis fait partie des cinq grands sites de la mémoire minière avec le 11/19 à Loos-en-Gohelle, la fosse Delloye à Lewarde, la fosse Wallers à Arenberg et la Cité des Électriciens à Bruay-la-Buissière. Il représente un ensemble minier complet avec la fosse, le terril 110 et la cité-jardin De Clercq. Depuis le 30 juin 2012, il est – avec 352 autres éléments – inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO au titre de “paysage culturel évolutif“. En 1842, le charbon est découvert, pour la première fois, à Oignies dans le Pas-de-Calais. Cette découverte est réalisée par l’ingénieur Louis-Georges Mulot dans le parc du château de Madame Henriette De Clercq, actuel Bois des Hautois. En 1852, Madame De Clercq et Monsieur Mulot créent la Société des Mines de Dourges et exploitent le charbon dans les communes environnantes. Le 9-9bis est construit par Dellile et Foby, respectivement architecte et ingénieur en chef de la Compagnie des Mines de Dourges, dans le style architectural néo-régionaliste, typique d’après-guerre. Il ouvre en 1933 ; durant sa période d’activité, 8 millions de tonnes sont remontées des puits. A son apogée, dans les années 50, on peut y croiser 2 500 employés dont 2 200 mineurs ! Le 21 décembre 1990, la dernière berline de charbon est symboliquement remontée au puits 9, clôturant ainsi 270 ans d’exploitation minière dans la région Nord – Pas de Calais. Alors que sa destruction est envisagée, le 9-9bis est sauvé par l’action de l’association ACCCUSTO SECI, composée d’anciens mineurs et de passionnés, qui amène à classer les bâtiments au titre des Monuments Historiques en 1994. En 2003, la Communauté d’Agglomération Hénin-Carvin fait l’acquisition du site auprès des Charbonnages de France et décide d’un projet de reconversion basé sur le développement culturel et économique.

L’Espace Naturel Sensible du 9/9bis a un passé très lié à l’exploitation minière. C’est la dernière mine a avoir fermé dans la Région, le 21 décembre 1990.Depuis, sur ce site de 158 hectares, la nature s’est développée et présente une grande variété de milieux. Les terrils, boisements, pelouses et mares accueillent désormais une biodiversité exceptionnelle. Le bois des Hautois est classé Espace Naturel Sensible depuis 1983.

Dominée par l’église Saint-Léger, la place Jean-Jaurès constitue, avec le boulevard Basly qui la prolonge, le cœur historique de la ville. Lors de la Reconstruction, aucune règle spécifique n’est imposée. Les immeubles de ce secteur commerçant adoptent alors des architectures d’inspirations variées. L’influence exercée par l’Art déco, style en plein essor à cette période, est toutefois très nettement perceptible. En témoignent les nombreuses façades sur les-quelles on peut observer divers reliefs, fer-ronneries ou mosaïques qui reprennent les décors géométriques, les corbeilles et autres motifs floraux stylisés caractéristiques de ce style.