Ligny-en-Barrois - Circuit patrimoine

Accolé au canal de la marne au Rhin, c’est un plan d’eau de 6 000 m2. Il comporte un quai d’accostage, des sanitaires, un espace parking et une aire d’accueil pour les campings-cars. Équipé d’un accès Wifi gratuit, il propose également des tables de pique-nique et une aire de jeux.

En 1865, sur un terrain donné par la ville, la mère supérieure de l’hospice de Ligny-en-Barrois, Sœur Théodore Royer finance la construction de l’asile Saint-Charles qui aura pour vocation l’accueil des jeunes enfants. En témoigne la gravure sur la façade, au-dessus de la porte : « Laissez venir à moi les petits enfants ». Sur cette même façade, se retrouvent à chaque extrémités les armes de Saint-Charles fondateur de la congrégation hospitalière de lorraine : les sœurs Saint-Charles, à laquelle appartenait Sœur Théodore Royer. En 1882, le bâtiment est cédé à la ville de Ligny-en-Barrois qui l’utilise comme école maternelle jusque dans les années 90. A ce jour y ont pris place le Bureau d’Information Touristique, la Médiathèque Jeanne Ancelet Hustache et la salle Camille Joignon.

Il a été construit en 1747 lors des travaux d’urbanisme réalisés par les ducs de Lorraine. A l’origine, le rez-de-chaussée formait une grande halle destinée à accueillir le marché. Le bâtiment est construit sur des voûtes surbaissées, au-dessus des anciennes douves de la cité médiévale. Sur le côté, on peut y voir le blason de la ville (croissants et chardons) avec la devise : « En mes peines, je vais croissant. »

Au n° 19, la maison de maître de la brasserie Ancel-Gagneux et après, quelques bâtiments industriels : en haut, des volets de la salle des bacs refroidissoirs. Vers l’arrière, quelques vestiges de l’usine qui ferma ses portes pendant la Première guerre mondiale. Cette ruelle est typique du Ligny médiéval : étroite et tortueuse !

En 1433, la source coulant aux pieds de la tour Notre-Dame aurait instantanément rempli le fossé qui était à sec, repoussant ainsi un assaut des troupes de Robert de Sarrbrücke, seigneur de Commercy. Les Linéens venaient prendre l’eau de cette source qui guérissait les maladies bénignes de l’œil (orgelet). La chapelle néo-gothique qui abrite la statue du Moyen Âge a été édifiée en 1902.

Aussi nommée Tour de Luxembourg, cette tour est datée des XIIIème et XIVème siècles. Elle est classée aux Monuments Historiques en 1840.

Cette large rue, ouverte par les ducs de Lorraine, donnait sur les terres de nos ducs successifs. Un long bâtiment abritait les 12 chanoines de l’église collégiale, démolie et vendue lors de la Révolution. A l’entrée du pont, la porte monumentale de Strasbourg fut détruite par les Américains le 25 septembre 1944 : elle était trop étroite pour leurs engins !

Après avoir côtoyé l’Ornain, on traverse l’ancien rempart en suivant une ruelle puis on emprunte une rue qui longeait le rempart.

Le chevalier « sans peur et sans reproches » aurait été page auprès d’un comte de Luxembourg, à la fin du XVe siècle. Le passage des Ursulines reliait les deux parties du couvent du même nom ; il fut édifié en 1647.Il permettait aux religieuses de ne pas rompre la clôture…

Il rappelle la mémoire de jeunes Linéens qui ont manifesté contre l’Allemagne nazie le 1er mars 1943 en défilant dans les rues et en allant fleurir le monument aux morts tout en chantant la Marseillaise. Ils furent déportés dans les camps de Mauthausen ou Sachsenhausen. Ce monument fut érigé en avril 2014 par « Pierre et habitat ».

Le parc municipal était l’ancien parc d’agrément des comtes de Luxembourg. Sa forme en « L » n’a pas varié depuis l’origine. Acheté par la ville de Ligny en 1794, il a été classé Monument historique en 1932.

Ce monument aux morts est en forme d’autel avec une statue en pierre et bronze représentant un soldat tué qui gît sur un sol boueux ; il est soutenu par deux femmes ailées, assises, la tête baissée et couverte d’un voile. Il est dû au sculpteur Gaston Broquet et il fut inauguré en 1923 par le Président Poincaré. Retour au circuit court en longeant les cuisines du collège Robert Aubry

Ce chemin permet d’admirer, en contrebas du Chemin des Canons, la construction des moellons et surtout les marques des tailleurs de pierre. En face de l’école maternelle Mélusine, des pierres différentes sont grossièrement empilées : cela correspond à la brèche faite dans le rempart par l’artillerie de Charles Quint en 1544 ; les cavaliers impériaux s’engouffrèrent alors dans la cité et la mirent à feu et à sang. On peut encore admirer une plante qui pousse dans les interstices :la Cymbalaire des murs (Cymbalaria muralis).

Dernière ruelle, étroite, avec des maisons imbriquées les unes dans les autres, comme c’était le cas au Moyen Âge. On voit même des anneaux pour accrocher son cheval ou des boutisses et tirants qui dépassent des façades. En traversant la rue du Général de Gaulle, on admire le chevet de l’église et sa partie restaurée (le bras droit du transept).