Les Templiers

Au retour de votre balade, n’hésitez pas à faire une pause dans Couffy. Outre la croix de l’Oradour avant le bourg et la cippe gallo-romaine (ancien couvercle d’une urne cinéraire d’un défunt), la petite église dédiée à St-Martin (un livre à la main, le saint seraity représenté avec les attributs d'un évêque sur le portail de l'édifice) abrite le gisant du seigneur de Châteauvert.

Culminant à près de 1 000 mètres d’altitude au Mont Bessou, le plateau de Millevaches tirerait son nom, non du nombre de bovins paissant sur ses vertes prairies, mais de l’expression 1000 sources, tant les points d’eau sont nombreux.

Les villages du Limousin avaient tous une vocation agricole. La traversée de ces hameaux constitue toujours un moment de découverte unique lors d’une randonnée : granges, maisons de maître, croix, petit patrimoine...Remarquez dans la traversée du village du Gardy sur votre gauche un puits.

Cette randonnée vous offre plusieurs points de vue sur le plus haut volcan de France métropolitaine, le Puy de Sancy. Du haut de ses 1885 mètres d’altitude, ce sommet est le point culminant du Massif Central. Les deux ruisseaux, la Dore et la Dogne, y prennent naissance et leur confluence forme la Dordogne.

Les forêts de Haute Corrèze ont souvent servi d’abris, de lieux de cache et de bases d’entrainement pour les maquisards lors de la Seconde Guerre Mondiale. Un groupe de plus de 120 résistants a ainsi trouvé refuge dans le Bois des Trois Faulx. Fin septembre 1943, le camp sera attaqué par les troupes allemandes et plusieurs maquisards vont trouver la mort dans les combats.

Si la première partie du parcours chemine plutôt dans des forêts de résineux avec de nombreuses coupes de bois, ce magnifique chemin permet de découvrir une hêtraie.Le département de la Corrèze n’est pas historiquement forestier. En 1900, les forêts en Corrèze n’occupaient qu’¼ du territoire. Aujourd’hui, près de la moitié de la surface du département est boisée. La forte déprise agricole a encouragé le peuplement, notamment de résineux avec une nette prédilection pour la plantation de douglas.

Situées en fond de vallon, souvent zones de sources ou replat d’un ruisseau qui peine à s’écouler, prairies humides et tourbières constituent de petites réserves fourragères en période de sécheresse. Le bétail y trouve nourriture lors d’épisodes climatiques très chauds et secs. Au printemps, ces espaces sont également propices à l’observation des libellules.