La vallée de l'Aigre et du lavandin

Jean-Michel et Christine vous accueillent à la "P'tite pause Verdoise" pour un café, une restauration rapide sur place et à emporter à l'intérieur ou en terrasse côté jardin. Choisissez le croque monsieur, le burger, seuls ou avec une galette de pomme de terre, boissons chaudes ou froides, gourmandises sucrées, glaces, bonbons... Les enfants pourrons jouer dans le coin qui leur est réservé. Plus qu'un restaurant, vous pourrez aussi trouver dans l'épicerie, des produits locaux de saison. Le lundi, la p'tite pause Verdoise fait aussi dépôt de pain.

C’est aujourd’hui une grande église à chevet plat, flanquée de chapelles transept, dont certaines parties remontent au XVI° siècle, largement restaurée en 1859. Sur la façade, les piédroits du portail sont décorés de curieux monogrammes enlacés d’une cordelière : on y reconnait à gauche les initiales de François de Théligny, seigneur de Lierville et de Charlotte De Lahaye; à droite, celle d’Henri II, de Catherine de Médicis et Diane de Poitiers.

Une chaussée-digue romaine en grand appareil (encore visible) est construite à l’emplacement d’un gué sur l’Aigre; elle permet de traverser le dangereux marais. Un vaste étang de 23 ha est creusé dans le lit de la rivière (asséché en 1851, emplacement actuel du parc ). Il s'étendait jusqu'à Tripleville. Cette protection infranchissable explique en partie le développement de la cité.

Afin de traverser le dangereux marais de Verdes, une chaussée-digue romaine en grand appareil (encore visible) est construite à l’emplacement d’un gué sur l’Aigre et un vaste étang de 23 ha est creusé dans le lit de la rivière (asséché en 1851). Cette protection infranchissable explique en partie le développement de la cité.

La cité romaine de Verdes est découverte en 1856. Elle est composée de thermes, d’un palestre (stade), d’une basilique (halle), d’un forum et de fana (petits temples). Des photos aériennes apportent la preuve de l'existence de cette cité, une des plus vastes de la région entre le 1er et le 3e siècle, installée au bord de l’Aigre et au croisement de 2 grandes voies : Chartres - Blois - Le Mans et Châteaudun- Meung-sur-Loire- Beaugency. Les vestiges de la voie romaine dite voie de Jules César ou chemin de Chartres, sont classés Monument historique en 1978.

Le château du XVIe siècle est construit sur les fondations d’un château fortifié formé de 4 ailes (dont 2 subsistent) et 4 tours. Quelques noms célèbrent y demeurèrent : l’amiral de Coligny, le marquis de Courtavel (député d’Eure-et-Loir) et le couturier Jean-Claude Jitrois.

Le lavandin à fait son apparition à Verdes en 2017, en plein cœur de la Beauce céréalière. Cousin de la lavande, il se cultive à basse altitude et se satisfait de la terre pierreuse et des étés chauds et secs de la Beauce. Il fleurit vers la fin juin et ses fleurs sont coupées fin juillet pour être distillées à la Ferté Villeneuil. On le reconnaît à ses épis fournis et réguliers, contrairement aux lavandes. Apprécié pour son parfum et ses nombreuses propriétés (antiseptique, anti-inflammatoire…), il est très prisé des professionnels de la cosmétique et de la pharmacie.

Alimentée par la nappe de Beauce, l’Aigre s’étend sur 30,8 km entre Tripleville et Romilly-sur-Aigre où elle se jette dans le Loir. Elle est longée d’arbres, de roseaux et de marais qui la rendent difficilement visible et accessible mais constituent un véritable havre de verdure au cœur de la Beauce. Cette vallée à la nature préservée a été en partie classée Espace Naturel Sensible.