Partez à la découverte de la carrière du Signon ou l’exploitation de la lauze a débuté au Moyen-Âge et s’est poursuivie pendant près de 400 ans.
Devant l’église, monter pour traverser la place du monument aux morts, puis suivre la petite rue qui monte à gauche. À la dernière maison du bourg, monter sur le sentier à droite. Arriver à une intersection.
Aller en face sur le chemin de terre qui bientôt rejoint la lisière. Ignorer un sentier à droite pour poursuivre sur le chemin principal. Lorsqu’il se scinde en deux, monter à droite sur le sentier. Ce denier devient une simple sente entre les arbres. Après un lacet, il monte plus fortement. Au sortir des arbres, le sentier parvient à la carrière de phonolithe (lauzes).
Virer à gauche, passer près de la table d’orientation puis descendre à droite dans un creux de la carrière. Descendre à découvert puis dans les bois. En sortant de la forêt, prendre le second chemin sur la droite. Descendre jusqu’au chemin perpendiculaire.
Partir à droite puis, à l’embranchement, poursuivre à droite ; descendre par un chemin d’abord puis par une route jusqu’à Chaudeyrolles. Aller à droite pour retrouver le point de départ.
Chaudeyrolles
Chaudeyrolles
La lauzeDans la lauzière (carrière) de Bélistard aux Balayes ou dans celle du mont Signon à Chaudeyrolles, les lauzerons ont extrait la lauze pendant plus de 300 ans.Cette pierre teinte les toits d’un manteau d’écailles gris-bleu. L’activité a pris fin au début de la seconde guerre mondiale.Chaque paysan de la région possédait son lot qu’il traitait en dehors des travaux agricoles au printemps et à l’automne. Avec une barre à mine, une masse, et plus tard à l’explosif, il détachait des falaises de roche volcanique, des prismes de grande taille (équivalent des orgues). Puis, il débitait à l’aide d’un ciseau et de la massette ces blocs de phonolite en dalle ou en plaques de 2 à 3 cm d’épaisseur. Le lauzeur installait sur les toits des habitations ces plaques avec des chevilles en bois (les clous en métal rouillant et faisant fendre la pierre).Posées sur un lit de mousse et d’argile, elles sont recouvertes au deux tiers pour assurer une bonne protection contre le vent et la neige. Pesant entre 80 à 200 kg/m², une toiture de lauze exige une charpente robuste. Fort du dicton « qui pose lauze, cent ans la pose », longtemps la lauze a coexisté avec le chaume ; mais les toits en lauzes, très chers, étaient réservés aux fermes d’une certaine importance.
Chaudeyrolles, à 6 km au sud de Fay-sur-Lignon par les D 500 et D 274.
Parking en dessous de l’église