Aux confins de la Gaume

La vénération de Marie, consolatrice des affligés, date de 1624. Les services de la Vierge ont été particulièrement sollicités lorsque la peste de 1636 a ravagé la population. En 1729, un ermitage a été construit derrière la chapelle. Une religieuse à la retraite y a vécu depuis plus de 45 ans.

La réserve naturelle Raymond Mayné est l'une des premières réserves naturelles de Belgique. Les prairies au sol calcaire et une ancienne carrière offrent une faune et une flore uniques.

L’église Saint-Nicolas fut construite au XIIIème siècle, lorsque Thiebaut 1er de Bar décida d’édifier un château à Marville sur l’éperon rocheux surplombant la confluence de l’Othain et du Crédon. A l’origine église halle, de plan rectangulaire, sans transept, elle ne cessera de s’étendre jusqu’au XVIème s. par l’ajout de six chapelles. Au sud, la double chapelle de Jour et de l'Aurore, aujourd'hui chapelle de la Vierge, date de 1472. La chapelle Sainte-Croix ou Saint Joseph, déjà de style Renaissance, est de 1517. Dans le même temps s'élevaient, au nord, la chapelle de Notre-Dame-des-Pelletiers en 1479, la chapelle Sainte-Fine, un peu plus tard, la chapelle du Saint-Sépulcre et enfin la chapelle Saint-George ou Saint-Antoine qui date de 1536. Le portail principal a été reconstruit au début du XVe siècle et la rosace qui le surmonte probablement au 19ème siècle. En 1766, le clocher à deux pans fut détruit par la foudre et remplacé par le clocher baroque actuel. Une partie de la toiture nord de la nef fut également emportée par l’incendie et reconstruite immédiatement d’un seul tenant. L’église Saint-Nicolas recèle de nombreuses richesses dont, entre autres, une Vierge à l’Enfant datée du XIVème s., de nombreuses clefs de voûte ouvragées, une tribune d’orgue richement décorée d’époque Renaissance et deux verrières due à l’artiste nancéien Jacques Grüber. Au début du XXIème siècle, l’église présentait de nombreux désordres tant au niveau du bâti, que de la charpente et de la couverture. En effet, par manque d’entretien, de nombreuses entrées d’eau sur la toiture altérèrent la charpente au fil du temps. La stabilité de l’édifice fut mise à mal par le ruissèlement des pluies mal drainées et des fissures apparurent dans les murs. Sans une intervention rapide et efficace, l’église Saint-Nicolas n’aurait pas franchi ce siècle ! Une campagne importante de travaux menée entre 2014 et 2018 par la municipalité grâce au soutien de l’Etat, la Région Grand Est et le département de la Meuse la sauvèrent et lui permirent de retrouver son lustre.

Découvrez ce chef d’œuvre d’art gothique flamboyant situé dans le village d’Avioth, à 7 km de la citadelle de Montmédy et à 12 km de l’abbaye d’Orval en Belgique. Après en avoir fait le tour, admiré les gargouilles et sa Recevresse, monument unique en France et véritable dentelle de pierre, poussez fort la porte du portail ouest et pénétrez dans l’édifice. L'église fut érigée dès la seconde moitié du 13e siècle. La "basilique des champs" ainsi nommée par sa taille imposante par rapport au petit village, semble perdue au milieu des champs. Elle est classée Monument historique depuis 1840 et reconnue basilique depuis 1993. Avioth est le lieu d'un pèlerinage séculaire chaque 16 juillet. Tout au long de l’année, autour de la basilique, les petits comme les grands peuvent profiter des nombreuses animations tels que concerts, marchés fermiers, visites nocturnes, feu d’artifice, bénédiction équestre, foire aux artisans d’art, village de Noël, etc.

C'est entre Etalle et Virton, très exactement à Croix-Rouge, que vous trouvez le lieu-dit "Trou des Fées". Bien connu des habitants de la région, ce site unique est au centre de bien des légendes se rapportant à l'histoire du D’jean dMady mais aussi et surtout à celle des fées de Gaume. Pierres et personnages insolites de Gaume Cette grotte naturelle en grès, habitat des fées, fait partie des pierres insolites de Gaume. Ce surplomb rocheux, érodé et perforé par de nombreuses cavités, présente des galeries jusqu'à 15 m de long, datant de l'époque où la mer occupait le bassin parisien. Plus d'infos: visitwallonia.be/fr-be/content/le-trou-des-fees-a-virton-un-lieu-magique

Le centre d'Art est implanté sur le site de Montauban-Buzenol où vous pouvez observer des création d’œuvres monumentales et environnementales temporaires.

En suivant une belle allée de croix, vous allez tomber nez à nez avec un lieu un peu particulier :un ancien ermitage qui a été habité de 1559 à 1783. En 1783, l'empereur Joseph II a interdit les ermitages et l'ermitage est devenu une chapelle.

Le site de Montauban se partage entre un joyau de verdure, avec des cours d'eau qui ont permis à l'industrie de se développer autrefois, et le musée lapidaire, une construction étonnante. Dans le Centre d'Art Contemporain, art et nature se marient. Cet écrin verdoyant au cœur de la forêt gaumaise présente deux parties : - le site bas : fonds de vallée, sillonnés de cours d’eaux, où se succédèrent du XVe au XIXe siècle des forges, des fourneaux, des halles, une maison de maître - le site haut : célèbre musée lapidaire, serti dans le sol par l'architecte Constantin Brodzki. Le site est jalonné de roches et de sources, cernant le donjon médiéval. Le Centre d'Art Contemporain Implanté sur le site de Montauban-Buzenol, le Centre d’Art Contemporain du Luxembourg belge propose la création d’œuvres monumentales et environnementales temporaires dans un périmètre consacré à la fois à l’archéologie, au patrimoine et à la nature. Plus d'infos: visitwallonia.be/fr-be/content/montauban-l-art-contemporain-mele-a-la-nature-et-a-l-histoire

En Lorraine belge, Torgny, l'un des Plus Beaux Villages de Wallonie, jouit d’un doux climat propice à la culture de la vigne. Plus d'infos: visitwallonia.be/fr-be/content/torgny-lun-des-plus-beaux-villages-de-wallonie-province-de-luxembourg