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À voir autour

Circuit des bords de Charente

Description

Cette randonnée vous fera découvrir un riche patrimoine architectural, de beaux panoramas sur Angoulême, le vignoble, les îles et les bords ombragés de la Charente.

1. Départ de la mairie. Construit en 1852 par Jules Durandeau, cet hôtel particulier fut transformé en luxueuse pension de famille de 1918 à 1946 avant de devenir Mairie après 1945.

Passer devant l’église Notre Dame - son architecture témoigne de l’influence de la cathédrale Saint-Pierre dont elle adopta le voûtement en file de coupoles. L’autre élément remarquable est un ensemble de peintures murales datées du XVème siècle. Jouxtant l’église, le Doyenné daté des XIIe et XIIIe siècles possède une très belle salle voutée avec un puits intérieur et des meurtrières.

Continuer rue du château. Le château (XIXème), propriété de la commune depuis 1996 est aujourd’hui une salle de réception ouverte à la location.
Prendre à droite la rue Saint Barbe qui longe le parc du Logis de Chalonne. Propriété de la famille de MONTGEON aux XVIème et XVIIème siècles, ce logis fut restauré par le marquis de Montalembert au XVIIIème siècle. Son dernier propriétaire l’a légué avec les terres à la commune en 1997.

2. Prendre à gauche la rue des Saules jusqu’au cimetière – prudence en traversant la rue Nouvelle (D103) et la rue des Vergnes. Continuer tout droit par le chemin qui longe le cimetière.
A partir de là, vous suivez la ligne de crêtes offrant de beaux points de vues sur le vignoble. Traverser la route de la Combe à Pierrot puis la rue des Bertons. A 300 m environ, tourner à gauche.

3. Prendre la D120 sur la gauche, tourner rapidement à gauche et suivre le chemin de la Grelière au Godier qui monte jusqu’à la rue des Bertons. Le lieu-dit « les Godiers » se trouve à l’emplacement d’une ancienne cité gallo-romaine aujourd’hui disparue. Tourner à gauche et aussitôt à droite jusqu’à la rue de Belfond.

4. Prendre à droite et aussitôt à gauche entre les maisons le chemin des Anglais – portion de l’ancienne voie romaine Limoges / Saintes. Elle a été utilisée par les Anglais pour quitter Angoulême à la fin de la guerre de Cent ans, d’où son nom.

5. Tourner à droite rue des Sablons, puis remonter à droite la rue de Badoris jusqu’au passage protégé. Prendre à gauche avant la rue des Brandes. Poursuivre dans le bois et rejoindre la rue de la Touche qui vous emmène vers la D72.

6. Traverser sur le passage piéton et suivre vers la droite le cheminement protégé jusqu’à un chemin sur la gauche. Descendre jusqu’à une intersection, tourner à droite puis à gauche sur la petite route qui mène à l’écluse de Fleurac et les îles de la Charente.

7. Prendre à gauche l’ancien chemin de halage appelé « la Coulée verte » jusqu’au pont de Basseau. Cet ancien gué (Basses eaux) fut transformé en pont par les Romains qui installèrent un port à cet endroit. Ce pont a longtemps été le seul sur la Charente avant le quartier de Saint-Cybard. Un bac l’a remplacé au XVIIème siècle, un pont suspendu en 1852 avant la construction du pont actuel en 1894. Longer la Charente sur 1.5 km avant de remonter vers la mairie de Fléac.

Informations techniques

Marche
Difficulté
Facile
Durée
3h
Dist.
11 km
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Profil altimétrique

Point de départ

Mairie , 16730   Fléac
Lat : 45.665024Lng : 0.097496

Points d'intérêt

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Eglise Notre-Dame de Fléac

Situé sur un promontoire faisant face au plateau d’Angoulême, et surplombant le fleuve, le bourg de Fléac accueille une petite église accolée au doyenné.D’abord placée sous l’autorité de l’abbaye bénédictine de Saint-Cybard d’Angoulême, puis de celle du chapitre cathédral dès 1110, cette église romane adopta le voutement en file de coupoles sur pendentifs pour la nef et le faux carré placé sous le clocher. La surprise se révèle à l’intérieur avec de splendides peintures murales datées du 15ème siècle. Elles se développent en frise sur toute la longueur du mur sud de la nef de la seconde travée jusque sur les dosserets, tandis qu'un morceau est conservé sur la partie ouest du dosseret sud, à 1,50m du sol. Cette peinture avait son pendant sur le mur nord de la même travée (on voit encore des traces de couleurs) et continuait sur le mur de la travée droite. Nous ne gardons qu'une partie de l'ensemble qui fut peint dans l'église. Elles représentent des scènes de martyre de saints et un fragment isolé qui représente un moine tenant une sorte de massue. Le fragment isolé sur la partie ouest du dosseret représente un moine identifiable à sa tonsure, vêtu d'un habit frustre simplement indiqué par un tracé noir épais, qui tient de la main droite un instrument de couleur jaune, sorte de massue au bout de laquelle se dresse des épines. Son visage a conservé sa couleur chair et l'on voit encore nettement le nez, les arcades et les oreilles signalés par un trait rouge fin. Seul la bouche a disparu. S'agit-t-il d'un martyr portant l'instrument de son supplice ? Cela s'accorderait avec la représentation évidente du martyre de cinq personnes sur le mur sud de la seconde travée. La frise de personnages représente trois femmes portant des robes bleues pour deux d'entre elles et rouge pour la dernière, et en second plan deux hommes vêtus de hauts de chausses. Ces personnages sont debout sur un sol rouge délimité par un trait noir épais, et sur fond de rosettes à pétales rouges. Plus loin le 1er martyr subit son supplice entre deux hommes. Une grosse colonne nettement appareillée sépare cette scène de la précédente. Puis un martyr, attaché à une colonne de couleur verte dont le chapiteau porte un ange, est griffé par un instrument manié par l'un des 2 hommes qui l'encadrent. Le 3ème martyr, suspendu par les pieds à un gibet de bois, est sur le point d'être plongé dans une cuve contenant, sans doute, un liquide. Il est de même encadré par deux bourreaux. Le 4ème martyr est attaché à une colonne bleue au sommet de laquelle se tient un ange. Deux hommes le flanquent également. Le 5ème martyr, allongé, est maintenu en suspension par deux tortionnaires qui semblent lui faire subir l'épreuve du grill ou du feu. A l'exception du 1er, les martyrs se détachent sur un fond composé de lignes entrecroisées jaunes, rouges et bleues. Le 5ème est martyrisé dans une salle où se distinguent 5 arcs en plein cintre. Bien que les couleurs aient gardé une belle teinte, l'ensemble a souffert jusqu'à l'effacement complet de détails qui auraient peut-être permis de mieux identifier les martyrs de la peinture murale. Par ailleurs cette frise s'intégrait dans un programme plus vaste, qu'il serait bien difficile de reconstituer aujourd'hui. Au nord de l’église, s’élève le logis prieural daté du 13ème siècle. Il communiquait avec celle-ci par une petite porte. Il est construit sur un très vaste cellier vouté d’un berceau brisé. Le saviez-vous La côte dite de sainte barbe qui relie Angoulême à Fléac tire son nom d’une chapelle autrefois située au croisement des chemins de Hiersac et de Fléac. Cette petite chapelle, dédiée à Sainte-Barbe, aujourd’hui disparue. Ce petit édifice de dévotion, de plan carré, couver d'un plafond en bois, servait au 17ème et 18ème à conjurer la sécheresse : on s'y rendait en procession pour y célébrer la messe. Une statue acéphale dite de Sainte Barbe, que l'on adorait dans la chapelle, est conservée à la mairie de Fléac.

Place de l'Eglise 16730 Fléac
- Office de tourisme du Pays d'Angoulême -
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Eglise Saint-Pierre de Linars

Au 12ème siècle des habitats se sont fixées autour de l’église dédiée à Saint Pierre pour constituer le bourg de Linars. Plusieurs campagnes de travaux et de restaurations se sont succédées du 12ème au 19ème siècles.L’église fut détruite en grande partie pendant les guerres de religions. Sa façade à arcatures est caractéristique de l’art roman de la région. Elle est divisée verticalement par 4 colonnes qui supportent des têtes de lion en buste et horizontalement en 3 niveaux d’élévation séparés par des corniches soutenues par des modillons sculptés. L’un des modillons représente une tête de chèvre (ou de bouc) avec des cornes… Le mur pignon (de forme triangulaire) au sommet de la façade présente une surface plane décorée d’un cordon sculpté formant un arc en mitre soutenu par trois têtes. Au-dessus de la porte d’entrée, dans un espace en demi cintre appelé tympan, on peut voir un des rares tympans sculptés en Angoumois. On y voit le Christ bénissant d’une main et de l’autre semble tenir le globe du monde. Le christ n’est pas inscrit dans une mandorle ou une gloire mais ici dans un large cercle sur lequel il est assis. Image assez fréquente du ciel dans les miniatures de la même époque. Deux anges s’avancent vers lui, les mains ouvertes dans un geste d’adoration. Tout rappelle les faux tympans de la cathédrale et les tympans de l’église abbatiale de Saint Amant-de-Boixe. Le clocher accolé sur le côté nord évoque une tour de guet permettant de surveiller les alentours. Classée Monument Historique en 1913.

Avenue de l’Eglise 16730 Linars
- Office de tourisme du Pays d'Angoulême -
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Informations complémentaires

Conditions d’accueil des animaux

Animaux acceptés en laisse

Mis à jour par

Office de Tourisme du Pays d'Angoulême - 03/09/2024
www.angouleme-tourisme.com
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Environnements

Vue sur fleuve ou rivière
A la campagne
En ville
Vue sur le vignoble
Vue panoramique
Au bord de l'eau
Rivière ou fleuve à moins de 300 m
En centre historique
Arrêt de transport en commun à moins de 500 m
Arrêt de bus à moins de 500 m

Période d'ouverture

Toute l'année.

Contact

Téléphone : 05 45 95 16 84

Email : info@angouleme-tourisme.com

Site web : www.angouleme-tourisme.com

Références Topo guides et cartographiques

Références cartographiques :
IGN 1732 SB

Nature du terrain

Revêtement dur (goudron, ciment, plancher)
Terre

Passages délicats

Passages boueux voire inondés en période hivernale

Auteur de la donnée

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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾